Écoutez donc mon plaidoyer, et prêtez attention aux arguments de mes lèvres.
Est-ce pour ✶DIEU que vous direz des choses iniques ? Et pour lui, direz-vous ce qui est faux ?
Ferez-vous acception de sa personne ? Plaiderez-vous pour ✶DIEU ?
Vous est-il agréable qu’il vous sonde ? Vous moquerez-vous de lui comme on se moque d’un mortel ?
Certainement il vous reprendra, si en secret vous faites acception de personnes.
Sa majesté ne vous troublera-t-elle pas ? Et sa frayeur ne tombera-t-elle pas sur vous ?
Vos discours sentencieux sont des proverbes de cendre, vos retranchements sont des défenses de boue.
Gardez le silence, laissez-moi, et moi je parlerai, quoi qu’il m’arrive.
Pourquoi prendrais-je ma chair entre mes dents, et mettrais-je ma vie dans ma main ?
Voici, qu’il me tue, j’espérerai en lui ; seulement, je défendrai mes voies devant lui.
Ce sera même ma délivrance, qu’un impie n’entre pas devant sa face.
Écoutez, écoutez mon discours, et que ma déclaration [pénètre] dans vos oreilles !
Voyez, j’exposerai [ma] juste cause : je sais que je serai justifié.
Qui est celui qui contestera avec moi ? Car maintenant, si je me taisais, j’expirerais.
Seulement ne fais pas deux choses à mon égard ; alors je ne me cacherai pas loin de ta face :
Éloigne ta main de dessus moi, et que ta terreur ne me trouble pas.
Et appelle, et moi je répondrai, ou bien je parlerai, et toi, réponds-moi !
Quel est le nombre de mes iniquités et de mes péchés ? Fais-moi connaître ma transgression et mon péché !
Pourquoi caches-tu ta face, et me tiens-tu pour ton ennemi ?
Veux-tu épouvanter une feuille chassée [par le vent], et poursuivre du chaume sec ?
Car tu écris des choses amères contre moi, et tu me fais hériter des iniquités de ma jeunesse ;
Et tu mets mes pieds dans les ceps, et tu observes tous mes sentiers ; tu as tracé une ligne autour des plantes de mes pieds ;
Et celui [que tu poursuis] dépérit comme une chose pourrie, comme un vêtement que la teigne a rongé.