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2 Rois 18:13-37

2 Rois 18:13-37 Bible J.N. Darby (JND)

Et la quatorzième année du roi Ézéchias, Sankhérib, roi d’Assyrie, monta contre toutes les villes fortes de Juda et les prit. Et Ézéchias, roi de Juda, envoya au roi d’Assyrie à Lakis, disant : J’ai péché, retire-toi de moi ; ce que tu m’imposeras, je le supporterai. Et le roi d’Assyrie imposa à Ézéchias, roi de Juda, 300 talents d’argent, et 30 talents d’or. Et Ézéchias donna tout l’argent qui se trouva dans la maison de l’ÉTERNEL et dans les trésors de la maison du roi. En ce temps-là, Ézéchias dépouilla les portes du temple de l’ÉTERNEL, et les piliers qu’Ézéchias, roi de Juda, avait recouverts [d’or], et il les donna au roi d’Assyrie. Et le roi d’Assyrie envoya de Lakis, le Tharthan, et le Rab-Saris, et le Rab-Shaké, avec de grandes forces, vers le roi Ézéchias à Jérusalem ; et ils montèrent et vinrent à Jérusalem. Et ils montèrent et vinrent, et se tinrent près de l’aqueduc de l’étang supérieur, qui est sur la route du champ du foulon. Et ils appelèrent le roi. Et Éliakim, fils de Hilkija, qui était [préposé] sur la maison [du roi], et Shebna, le scribe, et Joakh, fils d’Asaph, rédacteur des chroniques, sortirent vers eux. Et le Rab-Shaké leur dit : Dites à Ézéchias : Ainsi dit le grand roi, le roi d’Assyrie : Quelle est cette confiance que tu as  ? Tu dis (ce ne sont que paroles des lèvres) : Le conseil et la force [sont là] pour la guerre. Maintenant, en qui te confies-tu que tu te révoltes contre moi ? Or voici, tu te confies en ce bâton de roseau cassé, en l’Égypte, lequel, si quelqu’un s’appuie dessus, lui entre dans la main et la perce. Tel est le Pharaon, roi d’Égypte, pour tous ceux qui se confient en lui. Que si vous me dites : Nous nous confions en l’ÉTERNEL, notre DIEU,… n’est-ce pas lui dont Ézéchias a ôté les hauts lieux et les autels, en disant à Juda et à Jérusalem : Vous vous prosternerez devant cet autel-ci à Jérusalem ? Et maintenant, fais un accord, je te prie, avec le roi d’Assyrie, mon seigneur, et je te donnerai 2 000 chevaux si tu peux donner des cavaliers pour les monter. Et comment ferais-tu tourner visage à un seul capitaine d’entre les moindres serviteurs de mon seigneur ? Et tu mets ta confiance en l’Égypte, pour des chars et des cavaliers… Suis-je maintenant monté sans l’ÉTERNEL contre ce lieu pour le détruire ? L’ÉTERNEL m’a dit : Monte contre ce pays, et détruis-le. Et Éliakim, fils de Hilkija, et Shebna, et Joakh, dirent au Rab-Shaké : Parle, nous te prions, à tes serviteurs en syriaque, car nous le comprenons, et ne nous parle pas en [langue] judaïque, aux oreilles du peuple qui est sur la muraille. Et le Rab-Shaké leur dit : Est-ce vers ton seigneur et vers toi que mon seigneur m’a envoyé pour dire ces paroles ? N’est-ce pas vers les hommes qui se tiennent sur la muraille, pour manger leurs excréments et pour boire leur urine avec vous ? Et le Rab-Shaké se tint là, et cria à haute voix en [langue] judaïque, et parla, et dit : Écoutez la parole du grand roi, le roi d’Assyrie. Ainsi dit le roi : Qu’Ézéchias ne vous trompe point ; car il ne pourra pas vous délivrer de la main du roi. Et qu’Ézéchias ne vous fasse pas mettre votre confiance en l’ÉTERNEL, disant : L’ÉTERNEL nous délivrera certainement, et cette ville ne sera point livrée en la main du roi d’Assyrie. N’écoutez pas Ézéchias ; car ainsi dit le roi d’Assyrie : Faites la paix avec moi, et sortez vers moi ; et vous mangerez chacun de sa vigne et chacun de son figuier, et vous boirez chacun des eaux de son puits, jusqu’à ce que je vienne et que je vous emmène dans un pays comme votre pays, un pays de blé et de moût, un pays de pain et de vignes, un pays d’oliviers à huile et de miel : et vous vivrez, et vous ne mourrez point. Et n’écoutez pas Ézéchias, car il vous séduit, disant : L’ÉTERNEL nous délivrera. Les dieux des nations ont-ils bien délivré chacun son pays de la main du roi d’Assyrie ? Où sont les dieux de Hamath et d’Arpad ? Où sont les dieux de Sepharvaïm, d’Héna, et d’Ivva ? Et ont-ils délivré Samarie de ma main ? Quels sont, d’entre tous les dieux des pays, ceux qui ont délivré leur pays de ma main, pour que l’ÉTERNEL délivre Jérusalem de ma main ? Et le peuple se tut, et ne lui répondit pas un mot ; car c’était là le commandement du roi, disant : Vous ne lui répondrez pas. Et Éliakim, fils de Hilkija, qui était [préposé] sur la maison, et Shebna, le scribe, et Joakh, fils d’Asaph, rédacteur des chroniques, vinrent vers Ézéchias, leurs vêtements déchirés, et ils lui rapportèrent les paroles du Rab-Shaké.

2 Rois 18:13-37 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

La quatorzième année où Ézékias est roi de Juda, Sennakérib vient attaquer toutes les villes bien protégées du royaume de Juda et il les prend. Alors Ézékias, le roi de Juda, fait porter ce message au roi d’Assyrie, qui est à Lakich : « J’ai commis une faute ! Cesse de m’attaquer. Je suis prêt à payer la somme que tu me demanderas. » Le roi d’Assyrie exige d’Ézékias une taxe de 9 tonnes d’argent et 900 kilos d’or. Ézékias donne tout l’argent qui se trouve dans le temple du SEIGNEUR et dans le trésor du palais royal. Il doit même enlever les plaques d’or qu’il a fait mettre sur les portes du temple et sur leurs montants. Il les donne au roi d’Assyrie. Le roi d’Assyrie se trouve à Lakich. De là, il envoie au roi Ézékias, à Jérusalem, son général en chef, son chef des armées et son officier supérieur, accompagnés d’une armée importante. Dès qu’ils arrivent à Jérusalem, ils se placent près du canal du réservoir supérieur, sur la route qui conduit au champ des Blanchisseurs. Ils demandent à parler au roi. Mais c’est Éliaquim, fils de Hilquia et chef du palais royal, qui sort de la ville à leur rencontre. Le secrétaire Chebna et Yoa, fils d’Assaf et porte-parole du roi, sont avec lui. L’officier supérieur assyrien leur dit : « Allez porter à Ézékias ce message du Grand Roi, le roi d’Assyrie : Tu mets ta confiance en quoi ? Tu crois que de simples paroles remplacent un plan de bataille et le courage pour faire la guerre ? En qui est-ce que tu mets ta confiance pour oser te révolter contre moi ? Tu mets ta confiance dans l’Égypte, ce roseau cassé qui perce la main de celui qui s’appuie sur lui ! Oui, le Pharaon, roi d’Égypte, est comme ce roseau cassé pour tous ceux qui mettent leur confiance en lui. Tu vas peut-être me répondre : “C’est dans le SEIGNEUR notre Dieu que nous mettons notre confiance.” Pourtant, c’est toi, Ézékias, qui as supprimé ses lieux sacrés et ses autels. Et tu as commandé aux gens de Juda et de Jérusalem d’adorer le SEIGNEUR uniquement devant l’autel de Jérusalem. « Eh bien, fais donc un pari avec mon maître, le roi d’Assyrie. Je suis prêt à te donner 2 000 chevaux si tu trouves des cavaliers pour les monter. Tu n’es même pas capable de faire reculer un seul des plus petits serviteurs de mon maître ! Et tu mets ta confiance dans l’Égypte pour avoir des chars et des chevaux ! De plus, est-ce que mon maître est venu dans ton pays pour le détruire sans l’accord du SEIGNEUR ? Non ! C’est le SEIGNEUR lui-même qui lui a donné cet ordre ! » Alors Éliaquim, Chebna et Yoa demandent à l’officier supérieur assyrien : « S’il te plaît, parle-nous en araméen. En effet, nous le comprenons. Évite de nous parler en hébreu, parce que tous les gens qui sont sur les murs de la ville nous écoutent. » Mais l’officier supérieur leur répond : « Est-ce que le message de mon maître est seulement pour ton roi et pour toi ? Non, il est aussi pour tous les gens qui sont sur les murs de la ville. D’ailleurs, ils seront bientôt obligés de manger leurs excréments et de boire leur urine avec vous. » Ensuite, l’officier supérieur assyrien se met debout et, en hébreu, il crie d’une voix forte : « Écoutez le message du Grand Roi, le roi d’Assyrie : “Ne vous laissez pas tromper par Ézékias. Il ne pourra pas vous délivrer. Il vous dit de mettre votre confiance dans le SEIGNEUR, qui va sûrement vous délivrer. Il affirme que cette ville ne tombera pas au pouvoir du roi d’Assyrie. N’écoutez pas Ézékias, mais écoutez plutôt ce que vous dit le roi d’Assyrie : Faites la paix avec moi, livrez-vous à moi. Alors chacun de vous pourra manger les fruits de sa vigne et de son figuier, chacun boira l’eau de sa citerne. Ensuite, je reviendrai pour vous conduire dans un pays comme le vôtre, dans un pays de blé, de vignes et d’oliviers, qui donne du pain, du vin, de l’huile et du miel. Ne vous laissez pas tromper par Ézékias quand il vous dit que le SEIGNEUR va vous délivrer. Est-ce que les dieux des autres peuples m’ont empêché de prendre leur pays ? Qu’est-ce que les dieux de Hamath et d’Arpad ont fait ? Et ceux de Sefarvaïm, de Héna et d’Ava ? Est-ce qu’ils m’ont empêché de prendre la ville de Samarie ? Parmi tous les dieux de ces pays, lequel a délivré son pays de mon pouvoir ? Alors, est-ce que le SEIGNEUR peut m’empêcher de prendre Jérusalem ?” » Tous ceux qui sont là gardent le silence, personne ne dit un mot. En effet, le roi Ézékias leur a commandé de se taire. Après cela, Éliaquim, fils de Hilquia et chef du palais royal, le secrétaire Chebna et Yoa, fils d’Assaf et porte-parole du roi, déchirent leurs vêtements. Ils reviennent auprès d’Ézékias et lui racontent ce que l’officier supérieur assyrien a dit.

2 Rois 18:13-37 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

La quatorzième année du roi Ezéchias, Sanchérib, roi d'Assyrie, monta contre toutes les villes fortes de Juda, et s'en empara. Ezéchias, roi de Juda, envoya dire au roi d'Assyrie à Lakis: J'ai commis une faute! Eloigne-toi de moi. Ce que tu m'imposeras, je le supporterai. Et le roi d'Assyrie imposa à Ezéchias, roi de Juda, trois cents talents d'argent et trente talents d'or. Ezéchias donna tout l'argent qui se trouvait dans la maison de l'Eternel et dans les trésors de la maison du roi. Ce fut alors qu'Ezéchias, roi de Juda, enleva, pour les livrer au roi d'Assyrie, les lames d'or dont il avait couvert les portes et les linteaux du temple de l'Eternel. Le roi d'Assyrie envoya de Lakis à Jérusalem, vers le roi Ezéchias, Tharthan, Rab-Sarisa et Rabschakéa avec une puissante armée. Ils montèrent, et ils arrivèrent à Jérusalem. Lorsqu'ils furent montés et arrivés, ils s'arrêtèrent à l'aqueduc de l'étang supérieur, sur le chemin du champ du foulon. Ils appelèrent le roi; et Eliakim, fils de Hilkija, chef de la maison du roi, se rendit auprès d'eux, avec Schebna, le secrétaire, et Joach, fils d'Asaph, l'archiviste. Rabschaké leur dit: Dites à Ezéchias: Ainsi parle le grand roi, le roi d'Assyrie: Quelle est cette confiance, sur laquelle tu t'appuies? Tu as dit: Il faut pour la guerre de la prudence et de la force. Mais ce ne sont que des paroles en l'air. En qui donc as-tu placé ta confiance, pour t'être révolté contre moi? Voici, tu l'as placée dans l'Egypte, tu as pris pour soutien ce roseau cassé, qui pénètre et perce la main de quiconque s'appuie dessus: tel est Pharaon, roi d'Egypte, pour tous ceux qui se confient en lui. Peut-être me direz-vous: C'est en l'Eternel, notre Dieu, que nous nous confions. Mais n'est-ce pas lui dont Ezéchias a fait disparaître les hauts lieux et les autels, en disant à Juda et à Jérusalem: Vous vous prosternerez devant cet autel à Jérusalem? Maintenant, fais une convention avec mon maître, le roi d'Assyrie, et je te donnerai deux mille chevaux, si tu peux fournir des cavaliers pour les monter. Comment repousserais-tu un seul chef d'entre les moindres serviteurs de mon maître? Tu mets ta confiance dans l'Egypte pour les chars et pour les cavaliers. D'ailleurs, est-ce sans la volonté de l'Eternel que je suis monté contre ce lieu, pour le détruire? L'Eternel m'a dit: Monte contre ce pays, et détruis-le. Eliakim, fils de Hilkija, Schebna et Joach, dirent à Rabschaké: Parle à tes serviteurs en araméen, car nous le comprenons; et ne nous parle pas en langue judaïque, aux oreilles du peuple qui est sur la muraille. Rabschaké leur répondit: Est-ce à ton maître et à toi que mon maître m'a envoyé dire ces paroles? N'est-ce pas à ces hommes assis sur la muraille pour manger leurs excréments et pour boire leur urine avec vous? Alors Rabschaké, s'étant avancé, cria à haute voix en langue judaïque, et dit: Ecoutez la parole du grand roi, du roi d'Assyrie! Ainsi parle le roi: Qu'Ezéchias ne vous abuse point, car il ne pourra vous délivrer de ma main. Qu'Ezéchias ne vous amène point à vous confier en l'Eternel, en disant: L'Eternel nous délivrera, et cette ville ne sera pas livrée entre les mains du roi d'Assyrie. N'écoutez point Ezéchias; car ainsi parle le roi d'Assyrie: Faites la paix avec moi, rendez-vous à moi, et chacun de vous mangera de sa vigne et de son figuier, et chacun boira de l'eau de sa citerne, jusqu'à ce que je vienne, et que je vous emmène dans un pays comme le vôtre, dans un pays de blé et de vin, un pays de pain et de vignes, un pays d'oliviers à huile et de miel, et vous vivrez et vous ne mourrez point. N'écoutez donc point Ezéchias; car il pourrait vous séduire en disant: L'Eternel nous délivrera. Les dieux des nations ont-ils délivré chacun son pays de la main du roi d'Assyrie? Où sont les dieux de Hamath et d'Arpad? Où sont les dieux de Sepharvaïm, d'Héna et d'Ivva? Ont-ils délivré Samarie de ma main? Parmi tous les dieux de ces pays, quels sont ceux qui ont délivré leur pays de ma main, pour que l'Eternel délivre Jérusalem de ma main? Le peuple se tut, et ne lui répondit pas un mot; car le roi avait donné cet ordre: Vous ne lui répondrez pas. Et Eliakim, fils de Hilkija, chef de la maison du roi, Schebna, le secrétaire, et Joach, fils d'Asaph, l'archiviste, vinrent auprès d'Ezéchias, les vêtements déchirés, et lui rapportèrent les paroles de Rabschaké.

2 Rois 18:13-37 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

La quatorzième année du règne d’Ezéchias, Sennachérib, roi d’Assyrie, vint attaquer toutes les villes fortifiées de Juda et s’en empara. Alors Ezéchias, roi de Juda, fit transmettre au roi d’Assyrie à Lakish le message suivant : J’ai commis une faute, cesse de m’attaquer. J’accepte de payer le tribut que tu m’imposeras. Le roi d’Assyrie exigea d’Ezéchias dix tonnes d’argent et une tonne d’or. Ezéchias lui fit donc porter tout l’argent qui se trouvait dans le temple de l’Eternel et dans le trésor du palais royal. Il dut même arracher les plaques d’or dont il avait fait revêtir les portes et les linteaux du temple de l’Eternel pour les donner au roi d’Assyrie. Le roi d’Assyrie envoya de Lakish à Jérusalem vers le roi Ezéchias son général en chef, son chef d’état-major et son aide de camp, accompagnés d’une puissante armée. Lorsque les trois officiers supérieurs furent arrivés en haut de la côte près de Jérusalem, ils prirent position près de l’aqueduc du réservoir supérieur qui est sur la route du champ du Teinturier. Ils crièrent qu’ils voulaient parler au roi. Eliaqim, fils de Hilqiya, qui avait la charge du palais royal, Shebna, le secrétaire du roi et Yoah, fils d’Asaph, l’archiviste, sortirent de la ville à leur rencontre. L’aide de camp du roi d’Assyrie leur dit : Veuillez transmettre ce message à Ezéchias : « Voici ce que déclare le grand roi, le roi d’Assyrie : En quoi mets-tu ta confiance ? T’imaginerais-tu que de simples paroles peuvent tenir lieu de stratégie et de puissance militaire ? Sur qui comptes-tu donc pour t’être révolté contre moi ? Je le vois : tu t’appuies sur l’Egypte, ce roseau cassé qui blesse et qui transperce la main de celui qui s’appuie dessus. Oui, c’est bien là ce qu’est le pharaon, le roi d’Egypte, pour tous ceux qui se confient en lui ! Peut-être me direz-vous : C’est en l’Eternel, notre Dieu, que nous nous confions. Mais n’est-ce pas précisément ce Dieu dont Ezéchias a fait disparaître les hauts lieux et les autels, en disant aux habitants de Juda et de Jérusalem de rendre leur culte uniquement devant l’autel qui se trouve à Jérusalem ? Je te lance aujourd’hui un défi au nom de mon souverain, le roi d’Assyrie : Je te donnerai deux mille chevaux, si toi tu es capable de fournir autant d’hommes pour les monter. Comment t’y prendrais-tu pour repousser un seul de nos capitaines, même si c’était le moindre des serviteurs de mon maître ? Comptes-tu sur l’Egypte pour te fournir des chars avec leur équipage ? D’ailleurs crois-tu que c’est sans l’assentiment de l’Eternel que je suis venu attaquer ce lieu-ci pour le détruire ? C’est l’Eternel qui m’a dit : Va attaquer ce pays et détruis-le ! » Alors Eliaqim, fils de Hilqiya, Shebna et Yoah dirent à l’aide de camp assyrien : Voudrais-tu, s’il te plaît, parler à tes serviteurs en langue araméenne, car nous la comprenons. Ne nous parle pas en hébreu alors que les gens sont là, sur les remparts, à écouter ! Mais l’aide de camp leur répliqua : Crois-tu que c’est à ton souverain et à toi seulement que mon souverain m’a chargé d’adresser ce message ? Crois-tu que ce n’est pas aussi à ces gens assis sur les remparts, qui seront bientôt réduits avec vous à manger leurs excréments et à boire leur urine ? Puis l’aide de camp se campa là et se mit à crier d’une voix forte, en hébreu : Ecoutez ce que dit le grand roi, le roi d’Assyrie ! Ainsi parle le roi : « Ne vous laissez pas tromper par Ezéchias ! Car il ne peut pas vous délivrer ! Ne vous laissez pas persuader par Ezéchias de vous confier en l’Eternel, s’il vous dit : Sûrement l’Eternel nous délivrera, cette ville ne tombera pas aux mains du roi d’Assyrie. N’écoutez pas Ezéchias ; car voici ce que vous propose le roi d’Assyrie : Faites la paix avec moi, rendez-vous à moi ! Alors chacun de vous mangera les fruits de sa vigne et de son figuier, et chacun boira de l’eau de son puits, en attendant que je vienne vous emmener dans un pays pareil au vôtre, un pays où il y a du blé et du vin, du pain et des vignes, des oliviers, de l’huile et du miel. Ainsi vous vivrez et vous ne mourrez pas. N’écoutez donc pas Ezéchias ; il vous trompe en vous disant : L’Eternel nous délivrera. Les dieux des autres peuples ont-ils délivré leur pays du roi d’Assyrie ? Où sont les dieux de Hamath et d’Arpad ? Où sont les dieux de Sepharvaïm, de Héna et d’Ivva  ? Ont-ils délivré Samarie ? De tous les dieux de ces pays, quels sont ceux qui ont délivré leur pays pour que l’Eternel délivre Jérusalem ? » Le peuple garda le silence et ne lui répondit pas un mot, car le roi avait donné cet ordre : Vous ne lui répondrez pas. Alors Eliaqim, fils de Hilqiya, qui avait la charge du palais, Shebna, le secrétaire et Yoah, fils d’Asaph, l’archiviste, retournèrent auprès d’Ezéchias, les vêtements déchirés, et lui rapportèrent les paroles de l’aide de camp.

2 Rois 18:13-37 Bible Segond 21 (S21)

La quatorzième année du règne d’Ezéchias, Sanchérib, le roi d'Assyrie, monta contre toutes les villes fortifiées de Juda et s'empara d’elles. Ezéchias, le roi de Juda, envoya dire au roi d'Assyrie à Lakis: «J'ai commis une faute! Eloigne-toi de moi. Ce que tu m'imposeras, je le supporterai.» Le roi d'Assyrie imposa à Ezéchias, le roi de Juda, un tribut de 9 tonnes d'argent et 900 kilos d'or. Ezéchias donna tout l'argent qui se trouvait dans la maison de l'Eternel et dans les trésors du palais royal. Ce fut alors qu'Ezéchias, le roi de Juda, enleva les lames d'or dont il avait couvert les portes et les linteaux du temple de l'Eternel pour les donner au roi d'Assyrie. Toutefois, le roi d'Assyrie envoya de Lakis à Jérusalem, vers le roi Ezéchias, Tharthan, Rab-Saris et Rabshaké avec une puissante armée. Ils montèrent et arrivèrent à Jérusalem. Une fois montés et arrivés, ils s'arrêtèrent à l'aqueduc du réservoir supérieur, sur le chemin du champ du teinturier. Ils appelèrent le roi. Le chef du palais royal, Eliakim, le fils de Hilkija, se rendit vers eux avec Shebna, le secrétaire, et l'archiviste Joach, fils d'Asaph. Rabshaké leur annonça: «Transmettez à Ezéchias: ‘Voici ce que dit le grand roi, le roi d'Assyrie: Sur quoi repose donc ta confiance? Tu as dit qu'il fallait pour la guerre de la prudence et de la force, mais ce ne sont que des paroles en l'air. En qui donc as-tu placé ta confiance pour oser te révolter contre moi? Tu l'as placée dans l'Egypte, tu as pris pour soutien ce roseau cassé qui pénètre et transperce la main de celui qui s'appuie dessus! Voilà ce qu’est le pharaon, le roi d'Egypte, pour tous ceux qui se confient en lui.’ Peut-être me direz-vous: ‘C'est en l'Eternel, notre Dieu, que nous plaçons notre confiance.’ Mais n'est-ce pas lui dont Ezéchias a fait disparaître les hauts lieux et les autels en disant à Juda et à Jérusalem: ‘Vous vous prosternerez devant cet autel à Jérusalem’? Maintenant, passe un accord avec mon seigneur, le roi d'Assyrie, et je te donnerai 2000 chevaux, si tu peux fournir des cavaliers pour les monter. Comment pourrais-tu repousser un seul chef, même parmi les serviteurs les moins importants, de mon seigneur? Comment peux-tu mettre ta confiance dans l'Egypte pour les chars et pour les cavaliers? D'ailleurs, est-ce sans l’accord de l'Eternel que je suis monté contre cet endroit pour le détruire? L'Eternel m'a dit: ‘Monte contre ce pays et détruis-le!’» Eliakim, fils de Hilkija, Shebna et Joach dirent à Rabshaké: «Parle à tes serviteurs en araméen, car nous comprenons cette langue, et ne nous parle pas en hébreu. En effet, le peuple qui se trouve sur la muraille entend tout.» Rabshaké leur répondit: «Est-ce à ton seigneur et à toi que mon seigneur m'a envoyé dire ces paroles? N'est-ce pas à ces hommes assis sur la muraille pour manger leurs excréments et boire leur urine avec vous?» Alors Rabshaké prit position et cria à pleine voix en hébreu: «Ecoutez la parole du grand roi, du roi d'Assyrie! Voici ce que dit le roi: ‘Qu'Ezéchias ne vous trompe pas! En effet, il ne pourra pas vous délivrer de ma domination.’ Qu'Ezéchias ne vous amène pas à vous confier en l'Eternel en disant: ‘L'Eternel nous délivrera et cette ville ne sera pas livrée entre les mains du roi d'Assyrie.’ N'écoutez pas Ezéchias, car voici ce que dit le roi d'Assyrie: ‘Faites la paix avec moi, sortez de la ville vers moi, et chacun de vous mangera des fruits de sa vigne et de son figuier, chacun boira de l'eau de sa citerne. Ensuite, je viendrai vous emmener dans un pays pareil au vôtre, dans un pays de blé et de vin, un pays de pain et de vignes, un pays d'oliviers à huile et de miel, et vous vivrez, vous ne mourrez pas. N'écoutez donc pas Ezéchias, car il pourrait vous pousser dans une mauvaise direction en affirmant: L'Eternel nous délivrera. Les dieux des autres nations ont-ils délivré chacun son pays de la domination du roi d'Assyrie? Où sont les dieux de Hamath et d'Arpad? Où sont les dieux de Sepharvaïm, d'Héna et d'Ivva? Ont-ils délivré Samarie de ma domination? Parmi tous les dieux de ces pays, quels sont ceux qui ont délivré leur pays de ma domination, pour que l'Eternel puisse en délivrer Jérusalem?’» Le peuple garda le silence, il ne lui répondit pas un mot, car le roi avait donné cet ordre: «Vous ne lui répondrez pas.» Le chef du palais royal, Eliakim, fils de Hilkija, Shebna, le secrétaire, et l'archiviste Joach, fils d'Asaph, vinrent trouver Ezéchias, les habits déchirés, et lui rapportèrent les paroles de Rabshaké.

2 Rois 18:13-37 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

La quatorzième année du roi Ézéchias, Sanchérib, roi d’Assyrie, monta contre toutes les villes fortes de Juda, et s’en empara. Ézéchias, roi de Juda, envoya dire au roi d’Assyrie à Lakis: J’ai commis une faute! Éloigne-toi de moi. Ce que tu m’imposeras, je le supporterai. Et le roi d’Assyrie imposa à Ézéchias, roi de Juda, trois cents talents d’argent et trente talents d’or. Ézéchias donna tout l’argent qui se trouvait dans la maison de l’Éternel et dans les trésors de la maison du roi. Ce fut alors qu’Ézéchias, roi de Juda, enleva, pour les livrer au roi d’Assyrie, les lames d’or dont il avait couvert les portes et les linteaux du temple de l’Éternel. Le roi d’Assyrie envoya de Lakis à Jérusalem, vers le roi Ézéchias, Tharthan, Rab-Saris et Rabschaké avec une puissante armée. Ils montèrent, et ils arrivèrent à Jérusalem. Lorsqu’ils furent montés et arrivés, ils s’arrêtèrent à l’aqueduc de l’étang supérieur, sur le chemin du champ du foulon. Ils appelèrent le roi; et Éliakim, fils de Hilkija, chef de la maison du roi, se rendit auprès d’eux, avec Schebna, le secrétaire, et Joach, fils d’Asaph, l’archiviste. Rabschaké leur dit: Dites à Ézéchias: Ainsi parle le grand roi, le roi d’Assyrie: Quelle est cette confiance, sur laquelle tu t’appuies? Tu as dit: Il faut pour la guerre de la prudence et de la force. Mais ce ne sont que des paroles en l’air. En qui donc as-tu placé ta confiance, pour t’être révolté contre moi? Voici, tu l’as placée dans l’Égypte, tu as pris pour soutien ce roseau cassé, qui pénètre et perce la main de quiconque s’appuie dessus: tel est Pharaon, roi d’Égypte, pour tous ceux qui se confient en lui. Peut-être me direz-vous: C’est en l’Éternel, notre Dieu, que nous nous confions. Mais n’est-ce pas lui dont Ézéchias a fait disparaître les hauts lieux et les autels, en disant à Juda et à Jérusalem: Vous vous prosternerez devant cet autel à Jérusalem? Maintenant, fais une convention avec mon maître, le roi d’Assyrie, et je te donnerai deux mille chevaux, si tu peux fournir des cavaliers pour les monter. Comment repousserais-tu un seul chef d’entre les moindres serviteurs de mon maître? Tu mets ta confiance dans l’Égypte pour les chars et pour les cavaliers. D’ailleurs, est-ce sans la volonté de l’Éternel que je suis monté contre ce lieu, pour le détruire? L’Éternel m’a dit: Monte contre ce pays, et détruis-le. Éliakim, fils de Hilkija, Schebna et Joach, dirent à Rabschaké: Parle à tes serviteurs en araméen, car nous le comprenons; et ne nous parle pas en langue judaïque, aux oreilles du peuple qui est sur la muraille. Rabschaké leur répondit: Est-ce à ton maître et à toi que mon maître m’a envoyé dire ces paroles? N’est-ce pas à ces hommes assis sur la muraille pour manger leurs excréments et pour boire leur urine avec vous? Alors Rabschaké, s’étant avancé, cria à haute voix en langue judaïque, et dit: Écoutez la parole du grand roi, du roi d’Assyrie! Ainsi parle le roi: Qu’Ézéchias ne vous abuse point, car il ne pourra vous délivrer de ma main. Qu’Ézéchias ne vous amène point à vous confier en l’Éternel, en disant: L’Éternel nous délivrera, et cette ville ne sera pas livrée entre les mains du roi d’Assyrie. N’écoutez point Ézéchias; car ainsi parle le roi d’Assyrie: Faites la paix avec moi, rendez-vous à moi, et chacun de vous mangera de sa vigne et de son figuier, et chacun boira de l’eau de sa citerne, jusqu’à ce que je vienne, et que je vous emmène dans un pays comme le vôtre, dans un pays de blé et de vin, un pays de pain et de vignes, un pays d’oliviers à huile et de miel, et vous vivrez et vous ne mourrez point. N’écoutez donc point Ézéchias; car il pourrait vous séduire en disant: L’Éternel nous délivrera. Les dieux des nations ont-ils délivré chacun son pays de la main du roi d’Assyrie? Où sont les dieux de Hamath et d’Arpad? Où sont les dieux de Sepharvaïm, d’Héna et d’Ivva? Ont-ils délivré Samarie de ma main? Parmi tous les dieux de ces pays, quels sont ceux qui ont délivré leur pays de ma main, pour que l’Éternel délivre Jérusalem de ma main? Le peuple se tut, et ne lui répondit pas un mot; car le roi avait donné cet ordre: Vous ne lui répondrez pas. Et Éliakim, fils de Hilkija, chef de la maison du roi, Schebna, le secrétaire, et Joach, fils d’Asaph, l’archiviste, vinrent auprès d’Ézéchias, les vêtements déchirés, et lui rapportèrent les paroles de Rabschaké.

2 Rois 18:13-37 Bible en français courant (BFC)

Pendant la quatorzième année du règne d'Ézékias, le roi d'Assyrie Sennakérib vint attaquer toutes les villes fortifiées du royaume de Juda et s'en empara. Alors Ézékias, le roi de Juda, fit porter ce message au roi d'Assyrie, qui se trouvait à Lakich: «J'ai commis une faute! Renonce à m'attaquer ici. Je suis prêt à payer la somme que tu m'imposeras.» Le roi d'Assyrie exigea d'Ézékias neuf mille kilos d'argent et neuf cents kilos d'or. Ézékias dut prendre tout l'argent qui se trouvait dans le temple du Seigneur et dans le trésor du palais royal. Il dut même découper le revêtement d'or qu'il avait fait poser sur les portes du temple et sur leurs montants, et livra le tout au roi d'Assyrie. Cependant le roi d'Assyrie, qui se trouvait à Lakich, envoya au roi Ézékias, à Jérusalem, le général en chef, le chef d'état-major, ainsi que son propre aide de camp, à la tête d'une troupe importante. Dès qu'ils arrivèrent devant la ville, ils se placèrent près du canal du réservoir supérieur, sur la route qui mène au champ des Blanchisseurs, et demandèrent à parler au roi. Mais ce fut Éliaquim, fils de Hilquia et chef du palais royal, qui sortit de la ville à leur rencontre, accompagné du secrétaire Chebna et de Yoa, fils d'Assaf et porte-parole du roi. L'aide de camp assyrien leur dit: «Allez transmettre à Ézékias ce message du Grand Roi, le roi d'Assyrie: “Quelle belle confiance tu as là! Tu t'imagines que de simples paroles tiennent lieu de plan de bataille et de courage pour faire la guerre! Sur qui comptes-tu pour oser te révolter contre moi? Sur l'Égypte? Sur ce roseau cassé qui transperce la main de quiconque s'y appuie? Voilà ce que vaut le Pharaon, roi d'Égypte, pour tous ceux qui comptent sur lui! Vous allez sans doute me répondre que vous comptez sur le Seigneur votre Dieu. Mais c'est précisément toi, Ézékias, qui as supprimé ses lieux sacrés et ses autels, en ordonnant aux gens de Jérusalem et de Juda de ne rendre leur culte que devant l'autel de Jérusalem. Eh bien, fais donc un pari avec mon maître le roi d'Assyrie: je suis prêt à te fournir deux mille chevaux, si tu peux trouver des cavaliers pour les monter. Mais comment pourrais-tu mettre en fuite un seul officier de mon maître, même parmi les moindres? Et tu comptes sur l'Égypte pour obtenir des chars et des chevaux! D'ailleurs, mon maître est-il venu attaquer ce pays et le dévaster sans que le Seigneur l'ait voulu? Pas du tout! C'est le Seigneur lui-même qui lui en a donné l'ordre.” » Alors Éliaquim, fils de Hilquia, Chebna et Yoa demandèrent à l'aide de camp assyrien: «Parle-nous en araméen, s'il te plaît, nous le comprenons. Évite de t'adresser à nous en hébreu, à cause de tous les gens qui sont sur la muraille en train de nous écouter.» Mais l'aide de camp lui répondit: «Croyez-vous que le message de mon maître soit destiné seulement à votre maître et à vous? Il concerne aussi tous ces gens qui se tiennent sur la muraille et qui, comme vous, n'auront bientôt plus que leurs excréments à manger et leur urine à boire!» Puis l'aide de camp se dressa et cria de toutes ses forces en hébreu: «Écoutez le message du Grand Roi, le roi d'Assyrie: “Ne vous laissez pas tromper par Ézékias: il est incapable de vous arracher à mon pouvoir. Il prétend qu'il faut faire confiance au Seigneur, que celui-ci vous sauvera sûrement et m'empêchera de prendre cette ville. N'en croyez rien. N'écoutez pas Ézékias, écoutez plutôt ce que je vous propose, moi le roi d'Assyrie: cessez toute résistance et rendez-vous à moi. Alors chacun de vous pourra profiter de sa vigne, de son figuier et de l'eau de sa citerne. Plus tard, je viendrai pour vous emmener dans un pays comme le vôtre, un pays riche en blé pour le pain, en vignes pour le vin, en oliviers pour l'huile, et même en miel. Ainsi, au lieu de mourir ici, vous pourrez vivre là-bas. N'écoutez donc pas Ézékias, car il vous égare lorsqu'il prétend que le Seigneur vous sauvera. Les dieux des autres nations m'ont-ils empêché de mettre la main sur leur pays? Qu'ont-ils fait, les dieux de Hamath et d'Arpad? Et ceux de Sefarvaïm, de Héna et d'Ava? Quelqu'un m'a-t-il empêché de prendre Samarie? Parmi tous ces dieux, aucun n'a pu m'interdire de mettre la main sur son pays. Comment le Seigneur m'empêcherait-il alors de prendre Jérusalem?” » Tous ceux qui étaient là gardaient le silence; ils ne répondirent pas un mot, car tel était l'ordre du roi Ézékias. Puis Éliaquim, fils de Hilquia et chef du palais royal, le secrétaire Chebna et Yoa, fils d'Assaf et porte-parole du roi, après avoir déchiré leurs vêtements, revinrent auprès d'Ézékias et lui rapportèrent ce que l'aide de camp assyrien avait déclaré.