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Actes 16:1-40

Actes 16:1-40 Bible J.N. Darby (JND)

Et il arriva à Derbe et à Lystre. Et voici, il y avait là un disciple nommé Timothée, fils d’une femme juive croyante, mais d’un père grec, lequel avait un [bon] témoignage des frères qui étaient à Lystre et à Iconium. Paul voulut que celui-ci aille avec lui, et l’ayant pris, il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient dans ces lieux-là ; car tous, ils savaient que son père était Grec. Et comme ils passaient par les villes, ils leur remirent pour les garder, les ordonnances établies par les apôtres et les anciens qui étaient à Jérusalem. Les assemblées donc étaient affermies dans la foi et croissaient en nombre chaque jour. Et ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie, ayant été empêchés par le Saint Esprit d’annoncer la parole en Asie ; et étant venus jusqu’en Mysie, ils essayèrent de se rendre en Bithynie, mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas. Mais ayant passé par la Mysie, ils descendirent dans la Troade. Et Paul vit de nuit une vision : un homme macédonien se tenait là, le priant et disant : Passe en Macédoine et aide-nous. Et quand il eut vu la vision, aussitôt nous avons cherché à partir pour la Macédoine, concluant que le Seigneur nous avait appelés à les évangéliser. Quittant donc la Troade, nous avons fait voile, tirant droit sur Samothrace, et le lendemain à Néapolis, et de là à Philippes, qui est la première ville du quartier de la Macédoine, [et] une colonie ; et nous avons séjourné quelques jours dans cette ville. Et le jour du sabbat, nous sommes sortis hors de la porte [et nous nous sommes rendus] au bord du fleuve, où l’on avait coutume de faire la prière ; et, nous étant assis, nous parlions aux femmes qui étaient assemblées. Et une femme nommée Lydie, marchande de pourpre de la ville de Thyatire, qui servait DIEU, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur pour qu’elle soit attentive aux choses que Paul disait. Et après qu’elle eut été baptisée ainsi que sa maison, elle [nous] pria, disant : Si vous jugez que je suis fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et demeurez-y. Et elle nous y contraignit. Or il arriva que, comme nous allions à la prière, une servante qui avait un esprit de python et qui, en prophétisant, procurait à ses maîtres un grand gain, vint au-devant de nous. Et marchant après Paul et nous, elle criait, disant : Ces hommes sont les esclaves du DIEU Très-haut, qui vous annoncent la voie du salut. Et elle fit cela pendant plusieurs jours. Mais Paul, affligé, se retourna et dit à l’esprit : Je te commande au nom de Jésus Christ de sortir d’elle. Et à l’heure même il sortit. Mais ses maîtres, voyant que l’espérance de leur gain s’en était allée, ayant saisi Paul et Silas les traînèrent dans la place publique devant les magistrats. Et les ayant présentés aux préteurs, ils dirent : Ces hommes-ci, qui sont Juifs, mettent tout en trouble dans notre ville et annoncent des coutumes qu’il ne nous est pas permis de recevoir ni de pratiquer, à nous qui sommes Romains. Et la foule se souleva ensemble contre eux ; et les préteurs, leur ayant fait arracher leurs vêtements, donnèrent l’ordre de les fouetter. Et leur ayant fait donner un grand nombre de coups, ils les jetèrent en prison, en commandant au geôlier de les garder sûrement. Celui-ci, ayant reçu un tel ordre, les jeta dans la prison intérieure et fixa sûrement leurs pieds dans le bois. Or sur le minuit, Paul et Silas, en priant, chantaient les louanges de DIEU  ; et les prisonniers les écoutaient. Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, de sorte que les fondements de la prison furent ébranlés ; et au même instant toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous furent détachés. Et le geôlier, s’étant éveillé et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient enfuis. Mais Paul cria à haute voix, disant : Ne te fais point de mal, car nous sommes tous ici. Et ayant demandé de la lumière, le geôlier s’élança dans [la prison], et tout tremblant il se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Et les ayant menés dehors, il dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Et ils dirent : Crois au seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta maison. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et il les prit en cette même heure de la nuit, et lava leurs plaies ; et sur-le-champ il fut baptisé, lui et tous les siens. Et il les fit monter dans sa maison, et fit dresser une table ; et croyant DIEU, il se réjouit avec toute sa maison. Et le jour étant venu, les préteurs envoyèrent les licteurs, disant : Relâche ces hommes. Et le geôlier rapporta ces paroles à Paul, [disant] : Les préteurs ont envoyé afin que vous soyez relâchés ; sortez donc maintenant, et allez-vous-en en paix. Mais Paul leur dit : Après nous avoir fait battre publiquement, sans que nous soyons condamnés, nous qui sommes Romains, ils nous ont jetés en prison ; et maintenant ils nous mettent dehors en secret ! Non certes, mais qu’ils viennent eux-mêmes et qu’ils nous mènent dehors ! Les licteurs rapportèrent ces paroles aux préteurs ; et ils eurent peur, ayant appris qu’ils étaient Romains. Et ils vinrent et les prièrent [de se rendre à leur vœu], et les ayant menés dehors, leur demandèrent de sortir de la ville. Et étant sortis de la prison, ils entrèrent chez Lydie ; et ayant vu les frères, ils les exhortèrent et partirent.

Actes 16:1-40 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Paul arrive à Derbé, puis à Lystre. Là, il y a un disciple appelé Timothée. Sa mère est une Juive devenue chrétienne, mais son père n’est pas juif. Les chrétiens qui vivent à Lystre et à Iconium disent beaucoup de bien de Timothée. Paul veut l’emmener avec lui. Alors il le circoncit à cause des Juifs qui vivent dans cette région. En effet, ils savent tous que le père de Timothée n’est pas juif. Paul et Silas passent de ville en ville. Ils annoncent aux chrétiens les décisions des apôtres et des anciens de Jérusalem et ils leur demandent d’obéir à ces décisions. Les Églises deviennent plus fortes dans la foi, et le nombre des croyants augmente chaque jour. L’Esprit Saint empêche Paul et Silas d’annoncer la parole de Dieu dans la province d’Asie. Alors ils traversent la Phrygie et la Galatie, ils arrivent près de la Mysie et essaient d’aller en Bithynie. Mais l’Esprit de Jésus ne leur permet pas d’y aller. C’est pourquoi ils traversent la Mysie et vont au port de Troas. Une nuit, Paul voit en rêve un homme de Macédoine qui est debout. Il demande à Paul avec force : « Passe en Macédoine et viens nous aider ! » Tout de suite après cela, nous cherchons à aller en Macédoine. Nous sommes sûrs que Dieu nous appelle à annoncer la Bonne Nouvelle là-bas. Nous prenons le bateau à Troas et nous allons directement vers l’île de Samothrace. Le jour suivant, nous partons pour Néapolis et, de là, nous allons à Philippes. C’est la ville la plus importante de la région de Macédoine et c’est une colonie romaine. Nous restons là quelque temps. Le jour du sabbat, nous sortons de la ville pour aller près d’une rivière. En effet, nous pensons : « Là, il y a sûrement un lieu de prière pour les Juifs. » Nous nous asseyons et nous parlons avec les femmes qui sont réunies à cet endroit. L’une d’elles s’appelle Lydie, elle est née à Thyatire. C’est une marchande de très beaux tissus rouges et elle adore Dieu. Cette femme nous écoute, et le Seigneur ouvre son cœur pour qu’elle soit attentive aux paroles de Paul. Elle reçoit le baptême avec toute sa famille puis elle nous invite en disant : « Si vous pensez que je crois vraiment au Seigneur, venez habiter chez moi ! » Et elle nous oblige à accepter. Un jour, nous allons au lieu de prière. Une servante vient à notre rencontre, il y a en elle un esprit qui lui permet de dire l’avenir. Elle raconte aux gens ce qui va leur arriver. De cette façon, ses maîtres gagnent beaucoup d’argent. Elle se met à nous suivre, Paul et nous, en criant : « Ces hommes sont les serviteurs du Dieu très-haut ! Ils vous montrent le chemin pour être sauvés. » La servante fait cela pendant plusieurs jours. À la fin, Paul se met en colère, il se retourne et commande à l’esprit : « Au nom de Jésus-Christ, sors de cette femme ! » Et l’esprit sort tout de suite. Les maîtres de la servante voient qu’ils ne peuvent plus se servir d’elle pour gagner de l’argent. Alors ils arrêtent Paul et Silas et ils les traînent sur la place de la ville, devant les autorités. Ils les amènent aux juges romains en disant : « Ces hommes font de l’agitation dans notre ville. Ils sont juifs et ils enseignent de nouvelles coutumes. Mais nous, les Romains, nous n’avons pas le droit de les accepter ni de les suivre. » La foule se met en colère contre Paul et Silas. Les juges romains font arracher les vêtements des deux hommes et ils commandent qu’on les frappe à coups de fouet. Quand on les a bien frappés, on les jette en prison et on commande au gardien de les surveiller avec soin. Dès que le gardien reçoit cet ordre, il les met au fond de la prison et il fixe leurs pieds dans des blocs de bois. Vers minuit, Paul et Silas sont en train de prier et de chanter la louange de Dieu. Les autres prisonniers les écoutent. Tout à coup, il y a un violent tremblement de terre. Les murs de la prison se mettent à bouger, aussitôt, toutes les portes s’ouvrent et les chaînes de tous les prisonniers tombent. Le gardien se réveille, il voit que les portes de la prison sont ouvertes, alors il prend son arme et veut se tuer. En effet, il pense que les prisonniers se sont échappés. Mais Paul crie de toutes ses forces : « Ne te fais pas de mal ! Nous sommes tous là ! » Le gardien demande de la lumière. Il se précipite à l’intérieur de la cellule, il tremble de peur et se jette aux pieds de Paul et de Silas. Ensuite, il les fait sortir et leur demande : « Messieurs, qu’est-ce que je dois faire pour être sauvé ? » Ils lui répondent : « Crois au Seigneur Jésus, alors tu seras sauvé, toi et ta famille. » Ils lui annoncent la parole du Seigneur, à lui et à tous ceux qui vivent dans sa maison. Au même moment, en pleine nuit, le gardien emmène Paul et Silas et lave leurs blessures. Aussitôt, il reçoit le baptême, lui et toute sa famille. Il fait monter Paul et Silas dans sa maison et leur offre à manger. Avec toute sa famille, il est rempli de joie, parce qu’il a cru en Dieu. Quand il fait jour, les juges romains envoient des gardes pour dire au gardien : « Libère ces hommes ! » Le gardien vient annoncer à Paul : « Les juges m’ont commandé de vous libérer. Vous pouvez donc sortir et aller en paix ! » Mais Paul dit aux gardes : « Ils ne nous ont pas jugés et ils nous ont fait battre à coups de fouet devant tout le monde ! Pourtant, nous sommes citoyens romains ! Ensuite, ils nous ont jetés en prison, et maintenant, ils veulent nous faire sortir en secret ? Eh bien non, ils doivent venir eux-mêmes nous libérer ! » Les gardes vont raconter tout cela aux juges romains. Les juges ont peur en apprenant que Paul et Silas sont citoyens romains. Ils viennent s’excuser, puis ils les font sortir de prison et leur demandent de quitter la ville. Paul et Silas sortent de prison et vont chez Lydie. Ils rencontrent les frères et sœurs chrétiens, ils les encouragent et ils partent.

Actes 16:1-40 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Il se rendit ensuite à Derbe et à Lystre. Et voici, il y avait là un disciple nommé Timothée, fils d'une femme juive fidèle et d'un père grec. Les frères de Lystre et d'Icone rendaient de lui un bon témoignage. Paul voulut l'emmener avec lui; et, l'ayant pris, il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient dans ces lieux-là, car tous savaient que son père était grec. En passant par les villes, ils recommandaient aux frères d'observer les décisions des apôtres et des anciens de Jérusalem. Les Eglises se fortifiaient dans la foi, et augmentaient en nombre de jour en jour. Ayant été empêchés par le Saint-Esprit d'annoncer la parole dans l'Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatiea. Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie; mais l'Esprit de Jésus ne le leur permit pas. Ils franchirent alors la Mysie, et descendirent à Troas. Pendant la nuit, Paul eut une vision: un Macédonien lui apparut, et lui fit cette prière: Passe en Macédoine, secours-nous! Après cette vision de Paul, nous cherchâmes aussitôt à nous rendre en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer la bonne nouvelle. Etant partis de Troas, nous fîmes voile directement vers la Samothrace, et le lendemain nous débarquâmes à Néapolis. De là nous allâmes à Philippes, qui est la première ville d'un district de Macédoine, et une colonie. Nous passâmes quelques jours dans cette ville. Le jour du sabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte, vers une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière. Nous nous assîmes, et nous parlâmes aux femmes qui étaient réunies. L'une d'elles, nommée Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, était une femme craignant Dieu, et elle écoutait. Le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour qu'elle soit attentive à ce que disait Paul. Lorsqu'elle eut été baptisée, avec sa famille, elle nous fit cette demande: Si vous me jugez fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et demeurez-y. Et elle nous pressa par ses instances. Comme nous allions au lieu de prière, une servante qui avait un esprit de Python, et qui, en devinant, procurait un grand profit à ses maîtres, vint au-devant de nous, et se mit à nous suivre, Paul et nous. Elle criait: Ces hommes sont les serviteurs du Dieu Très-Haut, et ils vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant plusieurs jours. Paul, fatigué, se retourna, et dit à l'esprit: Je t'ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir d'elle. Et il sortit à l'heure même. Les maîtres de la servante, voyant disparaître l'espoir de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique devant les magistrats. Ils les présentèrent aux préteurs, en disant: Ces hommes troublent notre ville; ce sont des Juifs, qui annoncent des coutumes qu'il ne nous est permis ni de recevoir ni de suivre, à nous qui sommes Romains. La foule se souleva aussi contre eux, et les préteurs, ayant fait arracher leurs vêtements, ordonnèrent qu'on les batte de verges. Après qu'on les eut chargés de coups, ils les jetèrent en prison, en recommandant au geôlier de les garder sûrement. Le geôlier, ayant reçu cet ordre, les jeta dans la prison intérieure, et leur mit les ceps aux pieds. Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés; au même instant, toutes les portes s'ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus. Le geôlier se réveilla, et, lorsqu'il vit les portes de la prison ouvertes, il tira son épée et allait se tuer, pensant que les prisonniers s'étaient enfuis. Mais Paul cria d'une voix forte: Ne te fais point de mal, nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra précipitamment, et se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas; il les fit sortir, et dit: Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé? Paul et Silas répondirent: Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui étaient dans sa maison. Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens. Les ayant conduits dans son logement, il leur servit à manger, et il se réjouit avec toute sa famille de ce qu'il avait cru en Dieu. Quand il fit jour, les préteurs envoyèrent les licteurs pour dire au geôlier: Relâche ces hommes. Et le geôlier annonça la chose à Paul: Les préteurs ont envoyé dire qu'on vous relâche; maintenant donc sortez, et allez en paix. Mais Paul dit aux licteurs: Après nous avoir battus de verges publiquement et sans jugement, nous qui sommes Romains, ils nous ont jetés en prison, et maintenant ils nous font sortir secrètement! Il n'en sera pas ainsi. Qu'ils viennent eux-mêmes nous mettre en liberté. Les licteurs rapportèrent ces paroles aux préteurs, qui furent effrayés en apprenant qu'ils étaient Romains. Ils vinrent les apaiser, et ils les mirent en liberté, en les priant de quitter la ville. Quand ils furent sortis de la prison, ils entrèrent chez Lydie, et, après avoir vu et exhorté les frères, ils partirent.

Actes 16:1-40 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Paul se rendit ensuite à Derbé, puis à Lystres. Il y trouva un disciple nommé Timothée ; sa mère était une croyante d’origine juive et son père était Grec. Les frères de Lystres et d’Iconium disaient beaucoup de bien de lui. Paul désira le prendre avec lui. Il l’emmena donc et le fit circoncire par égard pour les Juifs qui habitaient dans ces régions et qui savaient tous que son père était Grec. Dans toutes les villes où ils passaient, ils communiquaient aux frères les décisions prises par les apôtres et les responsables de l’Eglise à Jérusalem, en leur demandant de s’y conformer. Et les Eglises s’affermissaient dans la foi et voyaient augmenter chaque jour le nombre de leurs membres. Ils traversèrent la Galatie phrygienne parce que le Saint-Esprit les avait empêchés d’annoncer la Parole dans la province d’Asie. Parvenus près de la Mysie, ils se proposaient d’aller en Bithynie ; mais, là encore, l’Esprit de Jésus s’opposa à leur projet. Ils traversèrent donc la Mysie et descendirent au port de Troas. Là, Paul eut une vision au cours de la nuit : un Macédonien se tenait devant lui et le suppliait : Viens en Macédoine et secours-nous ! A la suite de cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à nous rendre en Macédoine, car nous avions la certitude que Dieu lui-même nous appelait à y annoncer l’Evangile. Nous nous sommes embarqués à Troas et nous avons mis directement le cap sur l’île de Samothrace. Le lendemain, nous avons atteint Néapolis. De là, nous sommes allés jusqu’à la colonie romaine de Philippes, ville du premier district de Macédoine. Nous avons passé plusieurs jours dans cette ville. Le jour du sabbat, nous nous sommes rendus hors de l’enceinte de la cité, au bord d’une rivière où nous supposions que les Juifs se réunissaient d’habitude pour la prière. Quelques femmes étaient rassemblées là. Nous nous sommes assis avec elles et nous leur avons parlé. Il y avait parmi elles une marchande d’étoffes de pourpre, nommée Lydie, originaire de la ville de Thyatire, une non-Juive qui adorait Dieu. Elle écoutait, et le Seigneur ouvrit son cœur, de sorte qu’elle fut attentive à ce que disait Paul. Elle fut baptisée avec sa famille et ceux qui en dépendaient, puis elle nous invita en disant : Puisque vous avez jugé que j’ai foi au Seigneur, venez loger chez moi. Et, avec insistance, elle nous pressa d’accepter. Un jour que nous nous rendions au lieu de prière, une esclave vint à notre rencontre. Elle avait en elle un esprit de divination, et ses prédictions procuraient de grands revenus à ses maîtres. Elle se mit à nous suivre, Paul et nous, en criant à tue-tête : Ces hommes-là sont des serviteurs du Dieu très-haut : ils viennent vous annoncer comment être sauvés ! Elle fit cela plusieurs jours de suite. A la fin, Paul, excédé, se retourna et dit à l’esprit : Je t’ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette femme ! A l’instant même, il la quitta. Lorsque les maîtres de l’esclave s’aperçurent que leurs espoirs de gains s’étaient évanouis, ils se saisirent de Paul et de Silas et les traînèrent sur la grand-place de la ville devant les autorités. Ils les présentèrent aux magistrats romains et portèrent plainte contre eux en ces termes : Ces gens-là sont des Juifs qui jettent le trouble dans notre ville. Ils cherchent à introduire ici des coutumes que nous, qui sommes Romains, n’avons le droit ni d’accepter, ni de pratiquer ! La foule se souleva contre eux. Alors, les magistrats leur firent arracher les vêtements et ordonnèrent qu’on les batte à coups de bâton. On les roua de coups et on les jeta en prison. Le gardien reçut l’ordre de les surveiller de près. Pour se conformer à la consigne, il les enferma dans le cachot le plus reculé et leur attacha les pieds dans des blocs de bois. Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu. Les autres prisonniers les écoutaient. Tout à coup, un violent tremblement de terre secoua la prison jusque dans ses fondations. Toutes les portes s’ouvrirent à l’instant même et les chaînes de tous les prisonniers se détachèrent. Le gardien se réveilla en sursaut et vit les portes de la prison grand ouvertes : alors il tira son épée et allait se tuer, car il croyait que ses prisonniers s’étaient enfuis. Mais Paul lui cria de toutes ses forces : Arrête ! Ne te fais pas de mal, nous sommes tous là. Le gardien demanda des torches, se précipita dans le cachot et, tremblant de peur, se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis il les fit sortir et leur demanda : Messieurs, que dois-je faire pour être sauvé  ? – Crois au Seigneur Jésus, lui répondirent-ils, et tu seras sauvé ; il en est de même pour toi et pour les tiens. Et ils lui annoncèrent la Parole de Dieu, à lui et à tous ceux qui vivaient dans sa maison. A l’heure même, en pleine nuit, le gardien les prit avec lui et lava leurs blessures. Il fut baptisé aussitôt après, lui et tous les siens. Puis il fit monter Paul et Silas dans sa maison, leur offrit un repas, et se réjouit, avec toute sa famille, d’avoir cru en Dieu. Quand il fit jour, les magistrats envoyèrent les huissiers à la prison pour faire dire au gardien : Relâche ces hommes ! Celui-ci courut annoncer la nouvelle à Paul : Les magistrats m’ont donné ordre de vous remettre en liberté. Vous pouvez donc sortir maintenant et aller en paix. Mais Paul dit aux huissiers : Comment ! Ils nous ont fait fouetter en public, sans jugement régulier, alors que nous sommes citoyens romains, puis ils nous ont jetés en prison. Et maintenant, ils voudraient se débarrasser de nous en cachette. Il n’en est pas question ! Qu’ils viennent eux-mêmes nous remettre en liberté. Les huissiers rapportèrent ces paroles aux magistrats. Ceux-ci, en apprenant qu’ils avaient affaire à des citoyens romains, furent pris de peur. Ils vinrent en personne leur présenter des excuses, leur rendirent la liberté et leur demandèrent de bien vouloir quitter la ville. A leur sortie de prison, Paul et Silas se rendirent chez Lydie, où ils retrouvèrent tous les frères, ils les encouragèrent, puis ils reprirent la route.

Actes 16:1-40 Bible Segond 21 (S21)

Il se rendit ensuite à Derbe et à Lystre. Il y avait là un disciple appelé Timothée, fils d'une femme juive croyante et d'un père grec. Les frères de Lystre et d'Iconium rendaient un bon témoignage de lui. Paul voulut l'emmener avec lui; il le prit et le circoncit à cause des Juifs qui étaient dans ces régions, car tous savaient que son père était grec. Dans les villes où ils passaient, ils transmettaient aux frères les décisions prises par les apôtres et les anciens de Jérusalem en recommandant de les respecter. Les Eglises se fortifiaient dans la foi et augmentaient en nombre chaque jour. Empêchés par le Saint-Esprit d'annoncer la parole en Asie, ils traversèrent la Phrygie et la Galatie. Arrivés près de la Mysie, ils se préparaient à entrer en Bithynie, mais l'Esprit [de Jésus] ne le leur permit pas. Ils traversèrent alors la Mysie et descendirent à Troas. Pendant la nuit, Paul eut une vision; un Macédonien lui apparut et le supplia: «Passe en Macédoine, secours-nous!» Suite à cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à nous rendre en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer la bonne nouvelle. Après avoir embarqué à Troas, nous avons fait voile directement vers Samothrace, et le lendemain vers Néapolis. De là nous sommes allés à Philippes qui est la première ville du district de Macédoine et une colonie. Nous avons passé quelques jours dans la ville même. Le jour du sabbat, nous nous sommes rendus à l’extérieur de la ville, au bord d'une rivière où nous pensions trouver un lieu de prière. Nous nous sommes assis et avons parlé aux femmes qui étaient réunies. L'une d'elles s’appelait Lydie. C’était une marchande de pourpre originaire de la ville de Thyatire, qui craignait Dieu. Elle nous écoutait et le Seigneur a ouvert son cœur pour qu'elle soit attentive à ce que disait Paul. Après avoir été baptisée avec sa famille, elle nous a invités en disant: «Si vous me jugez fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison et logez-y», et elle a fortement insisté pour que nous acceptions. Alors que nous nous rendions au lieu de prière, une jeune esclave qui avait un esprit de divination est venue à notre rencontre. Par ses prédictions, elle procurait un grand profit à ses maîtres. Elle s’est mise à nous suivre, Paul et nous, en criant: «Ces hommes sont les serviteurs du Dieu très-haut et ils nous annoncent le chemin du salut.» Elle a fait cela pendant plusieurs jours. Paul, agacé, s’est retourné et a dit à l'esprit: «Je t'ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir d'elle.» Il est sorti au moment même. Quand les maîtres de la servante ont vu disparaître l'espoir de leur gain, ils se sont emparés de Paul et Silas et les ont traînés sur la place publique devant les magistrats. Ils les ont présentés aux juges en disant: «Ces hommes sèment le trouble dans notre ville. Ce sont des Juifs et ils annoncent des coutumes qu'il ne nous est pas permis d’accepter ni de suivre, à nous qui sommes romains.» La foule s’est aussi soulevée contre eux, et les juges ont fait arracher leurs vêtements et ordonné qu'on les batte à coups de fouet. Après les avoir roués de coups, ils les ont jetés en prison en recommandant au gardien de la prison de les surveiller de près. Face à une telle consigne, le gardien les a jetés dans la prison intérieure et a emprisonné leurs pieds dans des entraves. Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les écoutaient. Tout à coup, il y a eu un tremblement de terre si violent que les fondations de la prison ont été ébranlées. Toutes les portes se sont immédiatement ouvertes et les liens de tous les prisonniers ont été détachés. Lorsque le gardien de la prison s’est réveillé et a vu les portes de la prison ouvertes, il a tiré son épée, prêt à se tuer car il croyait que les prisonniers s'étaient enfuis. Mais Paul a crié d'une voix forte: «Ne te fais pas de mal, car nous sommes tous ici.» Alors le gardien a demandé de la lumière, est entré précipitamment et s’est jeté tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas. Il les a fait sortir et a dit: «Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé?» Paul et Silas ont répondu: «Crois au Seigneur Jésus[-Christ] et tu seras sauvé, toi et ta famille.» Et ils lui ont annoncé la parole du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui étaient dans sa maison. A cette heure-là de la nuit, le gardien les a emmenés pour laver leurs plaies. Il a immédiatement été baptisé, lui et tous les siens. Après les avoir conduits chez lui, il leur a servi à manger. Il se réjouissait avec toute sa famille d'avoir cru en Dieu. Quand il a fait jour, les juges ont envoyé leurs agents dire au gardien de la prison: «Relâche ces hommes.» Le gardien a rapporté ces paroles à Paul: «Les juges ont fait dire de vous relâcher. Sortez donc maintenant et partez dans la paix!» Mais Paul a dit aux agents: «Après nous avoir fait battre en public et sans jugement alors que nous sommes romains, ils nous ont jetés en prison, et maintenant ils nous feraient sortir en secret? Il n'en est pas question. Qu'ils viennent eux-mêmes nous remettre en liberté!» Les agents ont rapporté ces paroles aux juges, qui ont été effrayés en apprenant que Paul et Silas étaient romains. Ils sont venus leur présenter des excuses et les ont libérés en leur demandant de quitter la ville. Une fois sortis de la prison, ils sont entrés chez Lydie et, après avoir vu et encouragé les frères et sœurs, ils sont partis.

Actes 16:1-40 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Il se rendit ensuite à Derbe et à Lystre. Et voici, il y avait là un disciple nommé Timothée, fils d’une femme juive fidèle et d’un père grec. Les frères de Lystre et d’Icone rendaient de lui un bon témoignage. Paul voulut l’emmener avec lui; et, l’ayant pris, il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient dans ces lieux-là, car tous savaient que son père était grec. En passant par les villes, ils recommandaient aux frères d’observer les décisions des apôtres et des anciens de Jérusalem. Les Églises se fortifiaient dans la foi, et augmentaient en nombre de jour en jour. Ayant été empêchés par le Saint-Esprit d’annoncer la parole dans l’Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie. Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie; mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas. Ils franchirent alors la Mysie, et descendirent à Troas. Pendant la nuit, Paul eut une vision: un Macédonien lui apparut, et lui fit cette prière: Passe en Macédoine, secours-nous! Après cette vision de Paul, nous cherchâmes aussitôt à nous rendre en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer la bonne nouvelle. Étant partis de Troas, nous fîmes voile directement vers la Samothrace, et le lendemain nous débarquâmes à Néapolis. De là nous allâmes à Philippes, qui est la première ville d’un district de Macédoine, et une colonie. Nous passâmes quelques jours dans cette ville. Le jour du sabbat, nous nous rendîmes, hors de la porte, vers une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière. Nous nous assîmes, et nous parlâmes aux femmes qui étaient réunies. L’une d’elles, nommée Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, était une femme craignant Dieu, et elle écoutait. Le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour qu’elle fût attentive à ce que disait Paul. Lorsqu’elle eut été baptisée, avec sa famille, elle nous fit cette demande: Si vous me jugez fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et demeurez-y. Et elle nous pressa par ses instances. Comme nous allions au lieu de prière, une servante qui avait un esprit de Python, et qui, en devinant, procurait un grand profit à ses maîtres, vint au-devant de nous, et se mit à nous suivre, Paul et nous. Elle criait: Ces hommes sont les serviteurs du Dieu Très-Haut, et ils vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant plusieurs jours. Paul fatigué se retourna, et dit à l’esprit: Je t’ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir d’elle. Et il sortit à l’heure même. Les maîtres de la servante, voyant disparaître l’espoir de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique devant les magistrats. Ils les présentèrent aux préteurs, en disant: Ces hommes troublent notre ville; ce sont des Juifs, qui annoncent des coutumes qu’il ne nous est permis ni de recevoir ni de suivre, à nous qui sommes Romains. La foule se souleva aussi contre eux, et les préteurs, ayant fait arracher leurs vêtements, ordonnèrent qu’on les battît de verges. Après qu’on les eut chargés de coups, ils les jetèrent en prison, en recommandant au geôlier de les garder sûrement. Le geôlier, ayant reçu cet ordre, les jeta dans la prison intérieure, et leur mit les ceps aux pieds. Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés; au même instant, toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus. Le geôlier se réveilla, et, lorsqu’il vit les portes de la prison ouvertes, il tira son épée et allait se tuer, pensant que les prisonniers s’étaient enfuis. Mais Paul cria d’une voix forte: Ne te fais point de mal, nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra précipitamment, et se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas; il les fit sortir, et dit: Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé? Paul et Silas répondirent: Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison. Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens. Les ayant conduits dans son logement, il leur servit à manger, et il se réjouit avec toute sa famille de ce qu’il avait cru en Dieu. Quand il fit jour, les préteurs envoyèrent les licteurs pour dire au geôlier: Relâche ces hommes. Et le geôlier annonça la chose à Paul: Les préteurs ont envoyé dire qu’on vous relâchât; maintenant donc sortez, et allez en paix. Mais Paul dit aux licteurs: Après nous avoir battus de verges publiquement et sans jugement, nous qui sommes Romains, ils nous ont jetés en prison, et maintenant ils nous font sortir secrètement! Il n’en sera pas ainsi. Qu’ils viennent eux-mêmes nous mettre en liberté. Les licteurs rapportèrent ces paroles aux préteurs, qui furent effrayés en apprenant qu’ils étaient Romains. Ils vinrent les apaiser, et ils les mirent en liberté, en les priant de quitter la ville. Quand ils furent sortis de la prison, ils entrèrent chez Lydie, et, après avoir vu et exhorté les frères, ils partirent.

Actes 16:1-40 Bible en français courant (BFC)

Paul arriva à Derbe, puis à Lystre. Il y avait là un croyant appelé Timothée; il était fils d'une Juive devenue chrétienne, mais son père était grec. Les frères qui vivaient à Lystre et à Iconium en disaient beaucoup de bien. Paul désira l'avoir comme compagnon de voyage et le prit donc avec lui. Il le circoncit, à cause des Juifs qui se trouvaient dans ces régions, car tous savaient que son père était grec. Dans les villes où ils passaient, ils communiquaient aux croyants les décisions prises par les apôtres et les anciens de Jérusalem et leur demandaient d'obéir à ces décisions. Les Églises se fortifiaient dans la foi et augmentaient en nombre de jour en jour. Le Saint-Esprit les empêcha d'annoncer la parole de Dieu dans la province d'Asie, de sorte qu'ils traversèrent la Phrygie et la Galatie. Quand ils arrivèrent près de la Mysie, ils eurent l'intention d'aller en Bithynie, mais l'Esprit de Jésus ne le leur permit pas. Ils traversèrent alors la Mysie et se rendirent au port de Troas. Pendant la nuit, Paul eut une vision: il vit un Macédonien, debout, qui lui adressait cette prière: «Passe en Macédoine et viens à notre secours!» Aussitôt après cette vision, nous avons cherché à partir pour la Macédoine, car nous étions certains que Dieu nous avait appelés à porter la Bonne Nouvelle aux habitants de cette contrée. Nous avons embarqué à Troas d'où nous avons gagné directement l'île de Samothrace, puis, le lendemain, Néapolis. De là, nous sommes allés à Philippes, ville du premier district de Macédoine et colonie romaine. Nous avons passé plusieurs jours dans cette ville. Le jour du sabbat, nous sommes sortis de la ville pour aller au bord de la rivière où nous pensions trouver un lieu de prière pour les Juifs. Nous nous sommes assis et avons parlé aux femmes qui s'y étaient assemblées. L'une de ces femmes s'appelait Lydie; elle venait de la ville de Thyatire, était marchande de précieuses étoffes rouges et adorait Dieu. Elle nous écoutait, et le Seigneur la rendit attentive et réceptive aux paroles de Paul. Elle fut baptisée, ainsi que sa famille. Puis elle nous invita en ces termes: «Si vous estimez que je crois vraiment au Seigneur, venez demeurer chez moi.» Et elle nous obligea à accepter. Un jour que nous nous rendions au lieu de prière, une servante vint à notre rencontre: il y avait en elle un esprit mauvais qui lui faisait prédire l'avenir, et elle rapportait beaucoup d'argent à ses maîtres par ses prédictions. Elle se mit à nous suivre, Paul et nous, en criant: «Ces hommes sont les serviteurs du Dieu très-haut! Ils vous annoncent le chemin qui conduit au salut!» Elle fit cela pendant bien des jours. A la fin, Paul en fut si irrité qu'il se retourna et dit à l'esprit: «Au nom de Jésus-Christ, je t'ordonne de sortir d'elle!» Et l'esprit sortit d'elle à l'instant même. Quand ses maîtres virent disparaître tout espoir de gagner de l'argent grâce à elle, ils saisirent Paul et Silas et les traînèrent sur la place publique devant les autorités. Ils les amenèrent aux magistrats romains et dirent: «Ces hommes créent du désordre dans notre ville. Ils sont Juifs et enseignent des coutumes qu'il ne nous est pas permis, à nous qui sommes Romains, d'accepter ou de pratiquer.» La foule se tourna aussi contre eux. Les magistrats firent arracher les vêtements de Paul et Silas et ordonnèrent de les battre à coups de fouet. Après les avoir frappés de nombreux coups, on les jeta en prison et l'on recommanda au gardien de bien les surveiller. Dès qu'il eut reçu cet ordre, le gardien les mit dans une cellule tout au fond de la prison et leur fixa les pieds dans des blocs de bois. Vers minuit, Paul et Silas priaient et chantaient pour louer Dieu; les autres prisonniers les écoutaient. Tout à coup, il y eut un violent tremblement de terre qui secoua les fondations de la prison. Toutes les portes s'ouvrirent aussitôt et les chaînes de tous les prisonniers se détachèrent. Le gardien se réveilla; lorsqu'il vit que les portes de la prison étaient ouvertes, il tira son épée pour se tuer, car il pensait que les prisonniers s'étaient enfuis. Mais Paul cria de toutes ses forces: «Ne te fais pas de mal! Nous sommes tous ici!» Alors le gardien demanda de la lumière, se précipita dans la cellule et, tout tremblant de peur, se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis il les fit sortir et leur demanda: «Messieurs, que dois-je faire pour être sauvé?» Ils répondirent: «Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, et ta famille avec toi.» Et ils annoncèrent la parole du Seigneur, à lui et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Le gardien les emmena à cette heure même de la nuit pour laver leurs blessures. Il fut aussitôt baptisé, ainsi que tous les siens. Il fit monter Paul et Silas chez lui et leur offrit à manger. Cet homme, avec toute sa famille, fut rempli de joie d'avoir cru en Dieu. Quand il fit jour, les magistrats romains envoyèrent des agents dire au gardien: «Relâche ces gens.» Le gardien vint l'annoncer à Paul en disant: «Les magistrats ont envoyé l'ordre de vous relâcher. Vous pouvez donc sortir et vous en aller en paix.» Mais Paul dit aux agents: «Ils nous ont fait battre en public sans que nous ayons été jugés régulièrement, nous qui sommes citoyens romains! Puis ils nous ont jetés en prison. Et, maintenant, ils veulent nous faire sortir en cachette? Eh bien, non! Qu'ils viennent eux-mêmes nous libérer!» Les agents rapportèrent ces paroles aux magistrats romains. Ceux-ci furent effrayés en apprenant que Paul et Silas étaient citoyens romains. Ils vinrent donc leur présenter des excuses, puis ils les firent sortir de prison en les priant de quitter la ville. Une fois sortis de prison, Paul et Silas se rendirent chez Lydie. Après avoir vu les frères et les avoir encouragés, ils partirent.