Actes 24:1-27
Actes 24:1-27 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)
Cinq jours après, arriva le souverain sacrificateur Ananias, avec des anciens et un orateur nommé Tertulle. Ils portèrent plainte au gouverneur contre Paul. Paul fut appelé, et Tertulle se mit à l’accuser, en ces termes: Très excellent Félix, tu nous fais jouir d’une paix profonde, et cette nation a obtenu de salutaires réformes par tes soins prévoyants; c’est ce que nous reconnaissons en tout et partout avec une entière gratitude. Mais, pour ne pas te retenir davantage, je te prie d’écouter, dans ta bonté, ce que nous avons à dire en peu de mots. Nous avons trouvé cet homme, qui est une peste, qui excite des divisions parmi tous les Juifs du monde, qui est chef de la secte des Nazaréens, et qui même a tenté de profaner le temple. Et nous l’avons arrêté. Nous avons voulu le juger selon notre loi; mais le tribun Lysias étant survenu, l’a arraché de nos mains avec une grande violence, en ordonnant à ses accusateurs de venir devant toi. Tu pourras toi-même, en l’interrogeant, apprendre de lui tout ce dont nous l’accusons. Les Juifs se joignirent à l’accusation, soutenant que les choses étaient ainsi. Après que le gouverneur lui eut fait signe de parler, Paul répondit: Sachant que, depuis plusieurs années, tu es juge de cette nation, c’est avec confiance que je prends la parole pour défendre ma cause. Il n’y a pas plus de douze jours, tu peux t’en assurer, que je suis monté à Jérusalem pour adorer. On ne m’a trouvé ni dans le temple, ni dans les synagogues, ni dans la ville, disputant avec quelqu’un, ou provoquant un rassemblement séditieux de la foule. Et ils ne sauraient prouver ce dont ils m’accusent maintenant. Je t’avoue bien que je sers le Dieu de mes pères selon la voie qu’ils appellent une secte, croyant tout ce qui est écrit dans la loi et dans les prophètes, et ayant en Dieu cette espérance, comme ils l’ont eux-mêmes, qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes. C’est pourquoi je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. Après une absence de plusieurs années, je suis venu pour faire des aumônes à ma nation, et pour présenter des offrandes. C’est alors que quelques Juifs d’Asie m’ont trouvé purifié dans le temple, sans attroupement ni tumulte. C’était à eux de paraître en ta présence et de se porter accusateurs, s’ils avaient quelque chose contre moi. Ou bien, que ceux-ci déclarent de quel crime ils m’ont trouvé coupable, lorsque j’ai comparu devant le sanhédrin, à moins que ce ne soit uniquement de ce cri que j’ai fait entendre au milieu d’eux: C’est à cause de la résurrection des morts que je suis aujourd’hui mis en jugement devant vous. Félix, qui savait assez exactement ce qui concernait cette doctrine, les ajourna, en disant: Quand le tribun Lysias sera venu, j’examinerai votre affaire. Et il donna l’ordre au centenier de garder Paul, en lui laissant une certaine liberté, et en n’empêchant aucun des siens de lui rendre des services. Quelques jours après, Félix vint avec Drusille, sa femme, qui était Juive, et il fit appeler Paul. Il l’entendit sur la foi en Christ. Mais, comme Paul discourait sur la justice, sur la tempérance, et sur le jugement à venir, Félix, effrayé, dit: Pour le moment retire-toi; quand j’en trouverai l’occasion, je te rappellerai. Il espérait en même temps que Paul lui donnerait de l’argent; aussi l’envoyait-il chercher assez fréquemment, pour s’entretenir avec lui. Deux ans s’écoulèrent ainsi, et Félix eut pour successeur Porcius Festus. Dans le désir de plaire aux Juifs, Félix laissa Paul en prison.
Actes 24:1-27 Bible J.N. Darby (JND)
Or cinq jours après, le souverain sacrificateur Ananias descendit avec les anciens et un certain orateur [nommé] Tertulle, et ils portèrent plainte devant le gouverneur contre Paul. Et quand celui-ci eut été appelé, Tertulle se mit à l’accuser, disant : Puisque nous jouissons par ton moyen d’une grande tranquillité, et que par ta prévoyance des mesures excellentes sont prises en vue de cette nation, très excellent Félix, nous l’acceptons, en tout et partout, avec une entière gratitude. Mais afin de ne pas t’arrêter davantage, je te prie de nous entendre brièvement selon ta clémence ; car nous avons trouvé que cet homme est une peste, et qu’il excite des séditions parmi tous les Juifs dans toute la terre habitée, et qu’il est un meneur de la secte des Nazaréens ; il a même tenté de profaner le temple : aussi l’avons-nous saisi, [et nous avons voulu le juger selon notre loi ; mais Lysias, le chiliarque, étant survenu, l’a emmené en l’arrachant d’entre nos mains avec une grande violence, donnant ordre que ses accusateurs viennent auprès de toi] ; et par lui tu pourras toi-même, en l’interrogeant, arriver à la pleine connaissance de toutes ces choses dont nous l’accusons. Et les Juifs aussi se joignirent à lui pour insister contre [Paul], affirmant que les choses étaient ainsi. Et Paul, après que le gouverneur lui eut fait signe de parler, répondit : Sachant que depuis plusieurs années tu es juge de cette nation, je fais mon apologie avec plus de courage : car tu peux connaître qu’il ne s’est pas passé plus de douze jours depuis que je suis monté pour adorer à Jérusalem. Et ils ne m’ont trouvé, ni dans le temple, disputant avec quelqu’un ou ameutant la foule, ni dans les synagogues, ni dans la ville ; et ils ne peuvent pas soutenir les choses dont ils m’accusent présentement. Mais je te confesse bien ceci, que, selon la voie qu’ils appellent secte, ainsi je sers le DIEU de mes pères, croyant toutes les choses qui sont écrites dans la loi et dans les prophètes, ayant espérance en DIEU, – [espérance] que ceux-ci nourrissent aussi eux-mêmes, – qu’il y aura une résurrection, tant des justes que des injustes. À cause de cela, moi aussi je m’exerce à avoir toujours une conscience sans reproche devant DIEU et devant les hommes. Or, après plusieurs années, je suis venu pour faire des aumônes à ma nation et des offrandes. Sur ces entrefaites, ils me trouvèrent purifié dans le temple, sans attroupement et sans tumulte. Or c’étaient certains Juifs d’Asie, qui auraient dû être ici devant toi et m’accuser, s’ils avaient quelque chose contre moi ; ou bien, que ceux-ci eux-mêmes disent quelle injustice ils ont trouvée en moi, quand j’ai été devant le sanhédrin, si ce n’est ce seul cri que je fis entendre, étant au milieu d’eux : C’est pour la résurrection des morts que je suis aujourd’hui mis en jugement par vous. Mais Félix, ayant plus exactement connaissance de ce qui regardait la voie, les ajourna, disant : Quand le chiliarque Lysias sera descendu, je prendrai connaissance de votre affaire, – ordonnant au centurion que [Paul] soit gardé, et qu’il ait [quelque] liberté, et qu’on n’empêche aucun des siens de le servir. Or quelques jours après, Félix étant venu avec Drusille sa femme qui était Juive, fit venir Paul et l’entendit sur la foi en Christ. Et comme il discourait sur la justice et sur la tempérance et sur le jugement à venir, Félix tout effrayé répondit : Pour le présent va-t’en ; quand je trouverai un moment convenable, je te ferai appeler, – espérant en même temps que Paul lui donnerait quelque argent ; c’est pourquoi aussi il le faisait venir souvent et s’entretenait avec lui. Or, quand deux ans furent accomplis, Félix eut pour successeur Porcius Festus ; et, voulant gagner la faveur des Juifs, Félix laissa Paul prisonnier.
Actes 24:1-27 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
Cinq jours après, le grand-prêtre Ananias arrive à Césarée avec quelques anciens et un avocat appelé Tertullus. Ils viennent porter plainte contre Paul devant le gouverneur Félix. On fait venir Paul. Tertullus se met à l’accuser en disant à Félix : « Excellence, nous vivons vraiment dans la paix, grâce à toi et aux changements que tu as décidés pour notre peuple. Nous recevons ces bienfaits toujours et partout en te remerciant très sincèrement. Mais je ne veux pas te prendre trop de temps. C’est pourquoi je te demande de nous écouter avec bonté pendant quelques instants. Nous avons trouvé que cet homme est très dangereux. Il provoque du désordre chez les Juifs du monde entier, et c’est le chef du groupe des Nazaréens . Il a même essayé de faire certaines choses montrant qu’il ne respecte pas notre temple sacré, et nous l’avons arrêté. [] Interroge cet homme, ainsi tu pourras voir toi-même que toutes nos accusations contre lui sont vraies. » Les Juifs sont d’accord avec Tertullus et ils disent : « Oui, c’est exact. » Le gouverneur fait signe à Paul de parler. Paul prend la parole : « Je le sais, tu es le juge de notre peuple depuis de nombreuses années. Donc, je suis plein de confiance pour me défendre devant toi. Tu peux le vérifier toi-même : il y a tout juste douze jours, je suis arrivé à Jérusalem pour adorer Dieu. Et nulle part, on ne m’a trouvé en train de discuter avec quelqu’un ou d’exciter la foule : ni dans le temple, ni dans les maisons de prière, ni dans la ville. Tout ce que ces gens disent maintenant contre moi, ils ne peuvent pas le prouver. Mais je peux affirmer ceci devant toi : je sers le Dieu de nos ancêtres en suivant le chemin du Seigneur. Pour eux, ce chemin est faux, mais moi, je crois tout ce qui est écrit dans les livres de la loi et des prophètes. Il y a quelque chose que j’espère. Et ceux qui m’accusent ont aussi cet espoir : c’est que Dieu relèvera les morts, les mauvais comme les bons. C’est pourquoi j’essaie de me conduire correctement devant Dieu et devant les hommes. « Après de nombreuses années, je suis revenu à Jérusalem pour apporter de l’argent à mon peuple et des offrandes à Dieu. J’étais donc dans le temple, et c’est là qu’ils m’ont trouvé. Je venais de faire la cérémonie de purification. Il n’y avait pas de foule avec moi, il n’y avait aucun désordre. Mais quelques frères juifs de la province d’Asie étaient là. S’ils ont quelque chose contre moi, ils devraient être là devant toi pour m’accuser. Ou bien, quand on m’a conduit devant leur Tribunal, est-ce que les gens d’ici ont découvert que j’étais coupable ? Dans ce cas, ils doivent le dire. Devant les membres du Tribunal, j’ai crié, debout : “J’ai l’espoir que Dieu relèvera les morts.” Est-ce à cause de cette seule phrase qu’on me juge devant vous ? » Félix est bien renseigné sur le chemin du Seigneur. Il renvoie le jugement à plus tard en disant aux Juifs : « Je jugerai votre affaire quand le commandant Lysias viendra. » Il donne cet ordre à l’officier : « Garde Paul en prison, mais sans l’attacher. N’empêche pas ses amis de lui rendre des services. » Quelques jours plus tard, Félix arrive avec sa femme Drusille, qui est juive. Il envoie chercher Paul et il l’écoute parler de la foi en Jésus-Christ. Paul se met à expliquer comment vivre pour plaire à Dieu, comment être maître de soi. Il dit aussi que Dieu va juger tout le monde. Alors Félix a peur et dit à Paul : « Maintenant, assez pour aujourd’hui ! Quand j’aurai le temps, je te rappellerai. » Le gouverneur Félix espère aussi que Paul va lui donner de l’argent. C’est pourquoi il le fait venir assez souvent pour parler avec lui. Au bout de deux ans, Félix est remplacé par Porcius Festus, mais comme il veut faire plaisir aux Juifs, il laisse Paul en prison.
Actes 24:1-27 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)
Cinq jours après, arriva le souverain sacrificateur Ananias, avec des anciens et un orateur nommé Tertulle. Ils portèrent plainte au gouverneur contre Paul. Paul fut appelé, et Tertulle se mit à l'accuser, en ces termes: Très excellent Félix, tu nous fais jouir d'une paix profonde, et cette nation a obtenu de salutaires réformes par tes soins prévoyants; c'est ce que nous reconnaissons en tout et partout avec une entière gratitude. Mais, pour ne pas te retenir davantage, je te prie d'écouter, dans ta bonté, ce que nous avons à dire en peu de mots. Nous avons trouvé cet homme, qui est une peste, qui excite des divisions parmi tous les Juifs du monde, qui est chef de la secte des Nazaréens, et qui même a tenté de profaner le temple. Et nous l'avons arrêté. [Nous avons voulu le juger selon notre loi; mais le tribun Lysias étant arrivé, l'a arraché de nos mains avec une grande violence, en ordonnant à ses accusateurs de venir devant toi.] Tu pourras toi-même, en l'interrogeant, apprendre de lui tout ce dont nous l'accusons. Les Juifs appuyèrent ce réquisitoire, soutenant que les choses étaient ainsi. Après que le gouverneur lui eut fait signe de parler, Paul répondit: Sachant que, depuis plusieurs années, tu es juge de cette nation, c'est avec confiance que je prends la parole pour défendre ma cause. Il n'y a pas plus de douze jours, tu peux t'en assurer, que je suis monté à Jérusalem pour adorer. On ne m'a trouvé ni dans le temple, ni dans les synagogues, ni dans la ville, discutant avec quelqu'un, ou provoquant un rassemblement séditieux de la foule. Et ils ne sauraient prouver ce dont ils m'accusent maintenant. Je t'avoue bien que je sers le Dieu de mes pères selon la voie qu'ils appellent une secte, croyant tout ce qui est écrit dans la loi et dans les prophètes, et ayant en Dieu cette espérance, comme ils l'ont eux-mêmes, qu'il y aura une résurrection des justes et des injustes. C'est pourquoi je m'efforce d'avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. Après une absence de plusieurs années, je suis venu pour faire des aumônes à ma nation, et pour présenter des offrandes. C'est alors que quelques Juifs d'Asie m'ont trouvé purifié dans le temple, sans attroupement ni tumulte. C'était à eux de paraître en ta présence et de se porter accusateurs, s'ils avaient quelque chose contre moi. Ou bien, que ceux-ci déclarent de quel crime ils m'ont trouvé coupable, lorsque j'ai comparu devant le sanhédrin, à moins que ce ne soit uniquement de ce cri que j'ai fait entendre au milieu d'eux: C'est à cause de la résurrection des morts que je suis aujourd'hui mis en jugement devant vous. Félix, qui était parfaitement au courant de ce qui concernait cette doctrine, les ajourna, en disant: Quand le tribun Lysias sera venu, j'examinerai votre affaire. Et il donna l'ordre au centenier de garder Paul, en lui laissant une certaine liberté, et en n'empêchant aucun des siens de lui rendre des services. Quelques jours après, Félix vint avec Drusille, sa femme, qui était Juive, et il fit appeler Paul. Il l'entendit sur la foi en Christ. Mais, comme Paul discourait sur la justice, sur la tempérance, et sur le jugement à venir, Félix, effrayé, dit: Pour le moment retire-toi; quand j'en trouverai l'occasion, je te rappellerai. Il espérait en même temps que Paul lui donnerait de l'argent; aussi l'envoyait-il chercher assez fréquemment, pour s'entretenir avec lui. Deux ans s'écoulèrent ainsi, et Félix eut pour successeur Porcius Festus. Dans le désir de plaire aux Juifs, Félix laissa Paul en prison.
Actes 24:1-27 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
Cinq jours après, le grand-prêtre Ananias descendit à Césarée accompagné de quelques responsables du peuple et d’un avocat nommé Tertulle. Ils se présentèrent au gouverneur pour porter plainte contre Paul. On appela celui-ci et Tertulle commença son réquisitoire en ces termes : Excellence, grâce à toi, à ta sage administration et aux réformes que ta sollicitude pour ce peuple t’a inspirées, nous jouissons d’une paix parfaite. Sois assuré, très excellent gouverneur Félix, que partout et toujours, nous en éprouvons la plus vive gratitude. Toutefois, nous ne voudrions pas te retenir trop longtemps. Je te prie seulement de nous accorder pour quelques instants ta bienveillante attention. Nous avons découvert que cet individu est un danger public : il provoque des troubles chez tous les Juifs dans le monde entier, c’est un chef de la secte des Nazaréens, et il a même tenté de profaner le Temple. C’est alors que nous l’avons arrêté. [Nous voulions le juger d’après notre Loi. Mais le commandant Lysias est intervenu avec beaucoup de violence et l’a arraché de nos mains, nous ordonnant de porter notre accusation devant toi.] Procède toi-même à son interrogatoire et tu pourras reconnaître, d’après ses réponses, le bien-fondé de toutes nos accusations contre lui. Les Juifs s’empressèrent de confirmer ses paroles en disant : Oui, tout ce qu’il a dit est exact. Sur un signe du gouverneur, Paul prit à son tour la parole : Je sais, dit-il, que depuis plusieurs années tu exerces la justice sur notre peuple. C’est donc en toute confiance que je viens te présenter ma défense. Comme tu peux le vérifier toi-même, il n’y a pas plus de douze jours que je suis monté à Jérusalem pour y rendre un culte à Dieu. Or, personne ne m’a vu dans la cour du Temple en train de discuter avec quelqu’un. Jamais on ne m’a surpris à soulever le peuple ni dans les synagogues, ni dans la ville, et ces gens ne peuvent pas apporter la moindre preuve pour appuyer les accusations qu’ils viennent de porter contre moi. Certes, je le reconnais volontiers devant toi : je sers le Dieu de mes ancêtres suivant la « Voie » qu’ils qualifient de « secte » ; je crois tout ce qui est écrit dans la Loi et les prophètes. J’ai cette espérance en Dieu – et cette espérance est aussi la leur – que les morts, justes et injustes, ressusciteront. C’est pourquoi je m’applique sans cesse, moi aussi, à garder une conscience irréprochable, tant devant Dieu que devant les hommes. Après plusieurs années d’absence, je suis revenu dans mon pays pour apporter une aide en argent aux gens de mon peuple et pour présenter des offrandes à Dieu. J’étais alors dans la cour du Temple, après avoir accompli les cérémonies de la purification ; il n’y avait autour de moi ni attroupement, ni désordre. Telle était la situation quand ils m’ont trouvé. Mais, en fait, ce sont des Juifs de la province d’Asie qui m’ont trouvé, et ce sont eux qui devraient être ici pour soutenir leurs accusations devant toi, s’ils ont quelque reproche à me faire. Ou bien alors, que ceux qui sont ici présents disent de quel méfait ils m’ont reconnu coupable lorsque j’ai comparu devant le Grand-Conseil. A moins qu’ils ne me fassent grief de cette seule phrase que j’ai lancée, debout devant eux : « Si je suis mis en accusation, c’est parce que je crois en la résurrection des morts. » Alors Félix, qui était très bien renseigné au sujet de la « Voie », ajourna le procès en disant : Quand le commandant Lysias viendra ici, j’examinerai votre affaire. Il donna à l’officier responsable de Paul l’ordre de le garder prisonnier, mais en lui laissant une certaine liberté et sans empêcher sa parenté et ses amis de venir lui rendre des services. Quelques jours plus tard, Félix revint, accompagné de sa femme Drusille qui était juive. Il fit appeler Paul et il l’écouta parler de la foi en Jésus-Christ. Mais lorsque Paul en vint à ce qu’est la juste manière de vivre, à la maîtrise de soi et au jugement à venir, Félix prit peur et lui dit : Pour aujourd’hui, cela suffit : tu peux te retirer. Quand j’en aurai le temps, je te ferai rappeler. Il nourrissait l’espoir que Paul lui donnerait de l’argent. C’est pourquoi il le faisait venir assez souvent pour s’entretenir avec lui. Deux années s’écoulèrent ainsi ; après quoi, Félix fut remplacé par Porcius Festus. Mais, pour se ménager les bonnes grâces des Juifs, Félix laissa Paul en prison.
Actes 24:1-27 Bible Segond 21 (S21)
Cinq jours après, le grand-prêtre Ananias descendit à Césarée avec des anciens et un avocat du nom de Tertulle. Ils portèrent plainte contre Paul devant le gouverneur. Paul fut convoqué et Tertulle se mit à l'accuser en disant: «Grâce à toi, très excellent Félix, nous jouissons d'une paix profonde et cette nation a obtenu des réformes salutaires grâce à tes soins prévoyants; partout et toujours, nous les accueillons avec une entière reconnaissance. Mais, pour ne pas te déranger davantage, je te prie, dans ta bienveillance, de nous écouter quelques instants. Nous avons découvert que cet homme est une peste; il provoque des révoltes parmi tous les Juifs du monde. C'est un chef de la secte des Nazaréens, et il a même tenté de profaner le temple. Nous l'avons arrêté [et nous avons voulu le juger d’après notre loi, mais le commandant Lysias est arrivé. Il l'a arraché de nos mains avec une grande violence et a donné l’ordre à ses accusateurs de venir devant toi.] Tu pourras toi-même, en l'interrogeant, reconnaître le bien-fondé de toutes les accusations que nous portons contre lui.» Les Juifs appuyèrent ce réquisitoire en déclarant que c'était bien exact. Lorsque le gouverneur lui fit signe de parler, Paul répondit: «Je sais que tu es juge de cette nation depuis de nombreuses années, et c'est avec confiance que je prends la parole pour défendre ma cause. Comme tu peux le vérifier, il n'y a pas plus de 12 jours que je suis monté à Jérusalem pour adorer Dieu. Ni dans le temple, ni dans les synagogues, ni dans la ville on ne m'a trouvé en train de discuter avec quelqu'un ou de provoquer un soulèvement de la foule. Ils ne peuvent pas prouver ce dont ils m'accusent maintenant. Je t'avoue bien que je sers le Dieu de mes ancêtres selon la voie qu'ils appellent une secte. Je crois tout ce qui est écrit dans la loi et dans les prophètes, et j'ai en Dieu l’espérance, comme ils l'ont eux-mêmes, qu'il y aura une résurrection des justes et des injustes. C'est pourquoi je m'efforce d'avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes. Après une absence de plusieurs années, je suis venu pour apporter des dons à ma nation et présenter des offrandes. C'est alors que quelques Juifs d'Asie m'ont trouvé dans le temple; j’avais accompli la cérémonie de purification et il n’y avait ni attroupement ni tumulte. C'était à eux de se présenter devant toi et de m'accuser, s'ils avaient quelque chose contre moi. Ou bien, que ceux qui sont ici déclarent de quel crime ils m'ont trouvé coupable lorsque j'ai comparu devant le sanhédrin, à moins qu’il ne s’agisse uniquement de la parole que j'ai lancée au milieu d'eux: ‘C'est à cause de la résurrection des morts que je suis aujourd'hui mis en jugement devant vous.’» Félix, qui était parfaitement au courant de ce qui concernait cet enseignement, les renvoya en disant: «Quand le commandant Lysias sera venu, j'examinerai votre affaire.» Il donna l'ordre à l’officier de garder Paul tout en lui laissant une certaine liberté et de n'empêcher aucun de ses proches de lui rendre des services [ou de venir le voir]. Quelques jours plus tard, Félix vint avec sa femme Drusille, qui était juive, et il fit appeler Paul. Il l’écouta parler de la foi en Christ. Mais lorsque Paul discuta de la justice, de la maîtrise de soi et du jugement à venir, Félix fut effrayé et lui dit: «Retire-toi pour le moment. Quand j'en trouverai l'occasion, je te rappellerai.» Il espérait en même temps que Paul lui donnerait de l'argent [pour qu'il le relâche]; c'est pourquoi il le faisait venir assez souvent pour s'entretenir avec lui. Deux ans passèrent ainsi et Félix eut pour successeur Porcius Festus. Dans le désir de plaire aux Juifs, Félix laissa Paul en prison.
Actes 24:1-27 Bible en français courant (BFC)
Cinq jours après, le grand-prêtre Ananias arriva à Césarée avec quelques anciens et un avocat, un certain Tertullus. Ils se présentèrent devant le gouverneur Félix pour déposer leur plainte contre Paul. Celui-ci fut appelé et Tertullus se mit à l'accuser en ces termes: «Excellence, grâce à vous nous jouissons d'une paix complète et c'est à votre sage administration que nous devons les réformes effectuées pour le bien de cette nation. Pour tout ce que nous recevons ainsi en tout temps et partout, nous vous sommes très reconnaissants. Mais je ne veux pas abuser de votre temps, c'est pourquoi je vous prie d'avoir la bonté de nous écouter juste un instant. Nous nous sommes aperçus que cet homme est un personnage extrêmement nuisible: en tant que chef du parti des Nazaréens, il provoque du désordre chez tous les Juifs du monde. Il a même essayé de porter atteinte à la sainteté du temple et nous l'avons alors arrêté. [Nous avons voulu le juger selon notre loi, mais le commandant Lysias est intervenu et c'est avec une grande rudesse qu'il l'a pris de nos mains. Puis Lysias a ordonné à ses accusateurs de se présenter devant vous.] Si vous interrogez cet homme, vous pourrez vous-mêmes vous rendre compte de la vérité de tout ce dont nous l'accusons.» Les Juifs appuyèrent l'accusation et déclarèrent que c'était exact. Le gouverneur fit alors signe à Paul de parler et celui-ci déclara: «Je sais que tu exerces la justice sur notre nation depuis de nombreuses années; c'est donc avec confiance que je présente ma défense devant toi. Comme tu peux le vérifier toi-même, il n'y a pas plus de douze jours que je suis arrivé à Jérusalem pour y adorer Dieu. Personne ne m'a trouvé dans le temple en train de discuter avec qui que ce soit ou en train d'exciter la foule, et cela pas davantage dans les synagogues ou ailleurs dans la ville. Ces gens sont incapables de te prouver ce dont ils m'accusent maintenant. Cependant, je reconnais ceci devant toi: je suis engagé sur le chemin nouveau qu'ils disent être faux; mais je sers le Dieu de nos ancêtres et je crois à tout ce qui est écrit dans les livres de la Loi et des Prophètes. J'ai cette espérance en Dieu, espérance qu'ils ont eux-mêmes, que les êtres humains, les bons comme les mauvais, seront relevés de la mort. C'est pourquoi je m'efforce d'avoir toujours la conscience nette devant Dieu et devant les hommes. «Après une absence de plusieurs années, je suis revenu à Jérusalem pour apporter de l'aide à mon peuple et pour présenter des offrandes à Dieu. Voilà à quoi j'étais occupé quand ils m'ont trouvé dans le temple: j'avais alors participé à la cérémonie de purification, il n'y avait ni foule avec moi, ni désordre. Mais quelques Juifs de la province d'Asie étaient là et ce sont eux qui auraient dû se présenter devant toi pour m'accuser, s'ils ont quelque chose contre moi. Ou alors, que ces gens, ici, disent de quel crime ils m'ont reconnu coupable quand j'ai comparu devant le Conseil supérieur. Il s'agit tout au plus de cette seule déclaration que j'ai faite à voix forte, debout devant eux: “C'est parce que je crois en la résurrection des morts que je suis mis aujourd'hui en jugement devant vous!” » Félix, qui était bien renseigné au sujet du christianisme, renvoya à plus tard la suite du procès en disant aux accusateurs: «Quand le commandant Lysias viendra, je jugerai votre affaire.» Il ordonna à l'officier de garder Paul en prison, tout en lui laissant une certaine liberté et en permettant à ses amis de lui rendre des services. Quelques jours plus tard, Félix vint avec sa femme Drusille, qui était juive. Il envoya chercher Paul et écouta ce qu'il avait à dire au sujet de la foi en Jésus-Christ. Mais au moment où Paul se mit à parler de la manière juste de vivre, de la maîtrise de soi et du jugement à venir, Félix, mal à l'aise, lui dit: «Tu peux t'en aller maintenant. Quand j'aurai le temps, je te rappellerai.» Il espérait aussi que Paul lui donnerait de l'argent; c'est pourquoi il le faisait souvent venir pour causer avec lui. Deux années passèrent ainsi, puis Porcius Festus succéda à Félix. Ce dernier, qui voulait plaire aux Juifs, laissa Paul en prison.