Ecclésiaste 2:18-26
Ecclésiaste 2:18-26 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
Je déteste tout le mal que je me suis donné sous le soleil. En effet, je laisserai les résultats à celui qui prendra ma place. Est-ce qu’il sera sage ou stupide, qui le sait ? Pourtant, il possédera tout ce que j’ai obtenu sous le soleil par mon travail et ma sagesse. Cela non plus n’a pas de sens. En voyant tout le mal que je me suis donné sous le soleil, j’étais désespéré. Quelqu’un travaille avec sagesse. Il a de l’expérience et il réussit bien. Or, il doit donner ce qu’il a réalisé à un autre qui n’a rien fait ! Cela non plus n’a pas de sens et c’est très injuste. Oui, qu’est-ce qu’il reste aux humains de toutes leurs activités et de tous leurs efforts sous le soleil ? Tout le jour, ils se donnent du mal et ils souffrent pour réaliser ce qu’ils veulent faire. Même la nuit, ils ne peuvent pas se reposer. Cela non plus n’a pas de sens. Le seul bonheur pour les êtres humains, c’est de manger, de boire et de profiter des résultats de leur travail. J’ai constaté que c’est Dieu qui donne ce bonheur. En effet, qui peut manger et profiter de la vie si Dieu ne le permet pas ? Oui, à l’homme qui est bon à ses yeux, Dieu donne la sagesse, la connaissance et la joie. Mais à l’homme qui agit mal, il donne la charge de rassembler des biens et de les garder pour celui qui est bon à ses yeux. Cela non plus n’a pas de sens, autant courir après le vent !
Ecclésiaste 2:18-26 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
J’ai fini par prendre en dégoût tout le labeur pour lequel je me suis donné tant de peine sous le soleil et dont je devrai laisser le fruit à mon successeur. Car qui sait s’il sera sage ou insensé ? Pourtant, c’est lui qui disposera de tout ce que j’ai réalisé sous le soleil grâce à mon labeur pour lequel j’ai trimé et mis en œuvre la sagesse. Cela aussi est déplorable. Aussi j’en suis arrivé au désespoir en pensant à tout le labeur pour lequel je me suis donné tant de peine sous le soleil. En effet, on accomplit son labeur avec sagesse, compétence et adresse, et c’est à quelqu’un qui n’a jamais participé à ce travail qu’on laisse tout ce qu’on en a retiré. Cela aussi est déplorable, et c’est un grand mal. Car, que retire l’homme de tout son labeur et de toutes ses préoccupations pour lesquels il s’est donné tant de peine sous le soleil ? Ses journées lui apportent bien des maux, ses occupations lui occasionnent bien des souffrances. Même la nuit, il ne trouve pas de repos. Cela aussi est déplorable. Il n’y a rien de bon pour l’homme, sinon manger, boire et se donner du bon temps au milieu de son dur labeur. Et j’ai constaté que cela même vient de la main de Dieu. En effet, qui peut manger et profiter de la vie sans que cela vienne de lui ? Car Dieu donne à l’homme qui se comporte bien à ses yeux la sagesse, la connaissance et la joie, mais il impose comme occupation à celui qui fait le mal le soin de recueillir et d’amasser pour celui qui se comporte bien à ses yeux. Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent.
Ecclésiaste 2:18-26 Bible Segond 21 (S21)
J'ai détesté tout le travail que j'ai accompli sous le soleil et dont je dois laisser la jouissance à l'homme qui me succédera. Et qui sait s'il sera sage ou fou? Pourtant, il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. Cela aussi, c’est de la fumée. J'en suis venu à désespérer à cause de toute la peine que je me suis donnée sous le soleil. En effet, un homme peut travailler avec sagesse, savoir-faire et succès, et il doit laisser le produit de son travail à un homme qui ne s’est donné aucune peine pour cela. Cela aussi, c’est de la fumée et c’est un grand malheur. Oui, que retire l'homme de tout son travail et des préoccupations de son cœur, alors qu’il se donne tant de peine pour cela sous le soleil? Ses journées ne sont toutes que souffrance et son activité n'est que chagrin. Même la nuit, son cœur ne connaît pas le repos. Cela aussi, c’est de la fumée. Le seul bonheur, pour l'homme, consiste à manger, à boire et à se donner du plaisir dans son travail, mais cela aussi, je l'ai bien vu moi-même, dépend de Dieu. En effet, qui peut manger et jouir de quelque chose, en dehors de moi? Oui, à l'homme qui lui est agréable il donne la sagesse, la connaissance et la joie, mais au pécheur il réserve la tâche de récolter et d’amasser des biens afin de les donner à celui qui est agréable à Dieu. Cela aussi, c’est de la fumée et cela revient à poursuivre le vent.
Ecclésiaste 2:18-26 Bible J.N. Darby (JND)
Et j’ai haï tout le travail auquel j’ai travaillé sous le soleil, parce que je dois le laisser à l’homme qui sera après moi. Et qui sait s’il sera un sage ou un sot ? Et il sera maître de tout mon travail auquel j’ai travaillé et dans lequel j’ai été sage sous le soleil. Cela aussi est vanité. Alors je me suis mis à faire désespérer mon cœur à l’égard de tout le travail dont je me suis travaillé sous le soleil. Car il y a tel homme qui a travaillé avec sagesse, et avec connaissance, et avec droiture, et qui laisse [ce qu’il a acquis] à un homme qui n’y a pas travaillé, pour être son partage. Cela aussi est vanité et un grand mal. Car qu’est-ce que l’homme a de tout son travail, et de la poursuite de son cœur, dont il s’est tourmenté sous le soleil ? Car tous ses jours sont douleur, et son occupation est chagrin ; même la nuit son cœur ne repose pas. Cela aussi est vanité. Il n’y a rien de bon pour l’homme que de manger et de boire, et de faire jouir son âme du bien-être dans son travail. Et j’ai vu que cela aussi vient de la main de DIEU. Car qui peut manger, et qui peut jouir plus que moi ? Car à l’homme qui est bon devant lui, [DIEU] donne sagesse et connaissance et joie ; mais à celui qui pèche, il donne l’occupation de rassembler et d’amasser, pour donner à celui qui est bon devant DIEU. Cela aussi est vanité et poursuite du vent.
Ecclésiaste 2:18-26 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)
J'ai haï tout le travail que j'ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l'homme qui me succédera. Et qui sait s'il sera sage ou insensé? Cependant il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. C'est encore là une vanité. Et j'en suis venu à livrer mon cœur au désespoir, à cause de tout le travail que j'ai fait sous le soleil. Car tel homme a travaillé avec sagesse et science et avec succès, et il laisse le produit de son travail à un homme qui ne s'en est point occupé. C'est encore là une vanité et un grand mal. Que revient-il, en effet, à l'homme de tout son travail et de la préoccupation de son cœur, objet de ses fatigues sous le soleil? Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n'est que chagrin; même la nuit son cœur ne repose pas. C'est encore là une vanité. Il n'y a de bonheur pour l'homme qu'à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail; mais j'ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. Qui, en effet, peut manger et jouir, si ce n'est moi? Car il donne à l'homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie; mais il donne au pécheur le soin de recueillir et d'amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. C'est encore là une vanité et la poursuite du vent.
Ecclésiaste 2:18-26 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)
J’ai haï tout le travail que j’ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l’homme qui me succédera. Et qui sait s’il sera sage ou insensé? Cependant il sera maître de tout mon travail, de tout le fruit de ma sagesse sous le soleil. C’est encore là une vanité. Et j’en suis venu à livrer mon cœur au désespoir, à cause de tout le travail que j’ai fait sous le soleil. Car tel homme a travaillé avec sagesse et science et avec succès, et il laisse le produit de son travail à un homme qui ne s’en est point occupé. C’est encore là une vanité et un grand mal. Que revient-il, en effet, à l’homme de tout son travail et de la préoccupation de son cœur, objet de ses fatigues sous le soleil? Tous ses jours ne sont que douleur, et son partage n’est que chagrin; même la nuit son cœur ne repose pas. C’est encore là une vanité. Il n’y a de bonheur pour l’homme qu’à manger et à boire, et à faire jouir son âme du bien-être, au milieu de son travail; mais j’ai vu que cela aussi vient de la main de Dieu. Qui, en effet, peut manger et jouir, si ce n’est moi? Car il donne à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie; mais il donne au pécheur le soin de recueillir et d’amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent.
Ecclésiaste 2:18-26 Bible en français courant (BFC)
J'ai détesté toute la peine que j'avais prise ici-bas, puisque je devrai abandonner mes réalisations à celui qui me succédera. Se comportera-t-il en homme sage ou en sot? Qui peut le savoir? Pourtant il disposera de tout ce que j'aurai acquis ici-bas par mon travail et ma sagesse: encore de la fumée sans lendemain! Alors l'idée que j'avais tant travaillé ici-bas m'a conduit au bord du désespoir. Un être humain travaille avec sagesse, compétence et succès, et voilà qu'il doit abandonner ses réalisations à quelqu'un qui n'y a pas travaillé. C'est de la fumée sans lendemain, une grande injustice! Dans ces conditions, quel intérêt les humains ont-ils à se donner de la peine pour réaliser ce qu'ils désirent faire ici-bas? Leurs occupations ne leur apportent que soucis et tracas quotidiens, et même la nuit leur esprit n'a pas de repos. Encore une fois, c'est de la fumée sans lendemain! Le seul bonheur des humains est de manger, de boire et de jouir des résultats de leur travail. J'ai constaté que c'est Dieu qui leur offre ce bonheur, car personne ne peut manger ni éprouver du plaisir si Dieu ne le lui accorde pas. En effet, il donne à celui qui lui est agréable la sagesse, la connaissance et la joie. Mais il charge celui qui lui désobéit d'amasser des biens pour celui qui lui est agréable. Cela encore n'est que fumée, course après le vent.