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Jean 11:1-57

Jean 11:1-57 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Dans le village de Béthanie vivaient deux sœurs, Marthe et Marie, ainsi que leur frère Lazare. Marie était cette femme qui, après avoir répandu une huile parfumée sur les pieds du Seigneur, les lui avait essuyés avec ses cheveux. Lazare, son frère, tomba malade. Les deux sœurs envoyèrent donc quelqu’un à Jésus pour lui faire dire : Seigneur, ton ami est malade. Quand Jésus apprit la nouvelle, il dit : Cette maladie n’aboutira pas à la mort, elle servira à glorifier Dieu ; elle sera une occasion pour faire apparaître la gloire du Fils de Dieu. Or Jésus était très attaché à Marthe, à sa sœur et à Lazare. Après avoir appris qu’il était malade, il resta encore deux jours à l’endroit où il se trouvait. Puis il dit à ses disciples : Retournons en Judée. – Maître, lui dirent-ils, il n’y a pas si longtemps, ceux de la Judée voulaient te lapider, et maintenant tu veux retourner là-bas ? – N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? répondit Jésus. Si l’on marche pendant qu’il fait jour, on ne bute pas contre les obstacles, parce qu’on voit clair. Mais si l’on marche de nuit, on trébuche parce qu’il n’y a pas de lumière. Après avoir dit cela, il ajouta : Notre ami Lazare s’est endormi ; je vais aller le réveiller. Sur quoi les disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort, il est en voie de guérison. En fait, Jésus voulait dire que Lazare était mort, mais les disciples avaient compris qu’il parlait du sommeil ordinaire. Alors il leur dit clairement : Lazare est mort, et je suis heureux, à cause de vous, de n’avoir pas été là-bas à ce moment-là. Car cela contribuera à votre foi. Mais maintenant, allons auprès de lui. Thomas, surnommé le Jumeau, dit alors aux autres disciples : Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui. A son arrivée, Jésus apprit qu’on avait enseveli Lazare depuis quatre jours déjà. Béthanie était à moins de trois kilomètres de Jérusalem, aussi beaucoup de gens étaient-ils venus chez Marthe et Marie pour leur présenter leurs condoléances à l’occasion de la mort de leur frère. Quand Marthe apprit que Jésus approchait du village, elle alla à sa rencontre. Marie, elle, resta à la maison. Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais je sais que maintenant encore, tout ce que tu demanderas à Dieu, il te l’accordera. – Ton frère ressuscitera, lui dit Jésus. – Je sais bien, répondit Marthe, qu’il reviendra à la vie au dernier jour, lors de la résurrection. – Moi, je suis la résurrection et la vie, lui dit Jésus. Celui qui place toute sa confiance en moi vivra, même s’il meurt. Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? – Oui, Seigneur, lui répondit-elle, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, celui qui devait venir dans le monde. Là-dessus, elle partit appeler sa sœur Marie, et, l’ayant prise à part, elle lui dit : Le Maître est là, et il te demande. A cette nouvelle, Marie se leva précipitamment et courut vers Jésus. Il n’était pas encore entré dans le village : il était resté à l’endroit où Marthe l’avait rencontré. Ceux qui se trouvaient dans la maison avec Marie pour la consoler la virent se lever brusquement et sortir. Ils la suivirent, pensant qu’elle allait au tombeau pour y pleurer. Marie parvint à l’endroit où était Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. En la voyant pleurer, elle et ceux qui l’accompagnaient, Jésus fut profondément indigné et ému. – Où l’avez-vous enterré ? demanda-t-il. – Viens, Seigneur, lui répondirent-ils, tu verras. Jésus pleura. Alors tous dirent : Voyez, comme il l’aimait. Quelques-uns remarquaient : Il a bien rendu la vue à l’aveugle, n’aurait-il pas pu empêcher que Lazare meure ? Une fois de plus, Jésus fut profondément bouleversé. Il arriva au tombeau. C’était une grotte dont l’entrée était fermée par une pierre. – Enlevez la pierre, dit Jésus. Marthe, la sœur du mort, dit alors : Seigneur, il doit déjà sentir. Cela fait quatre jours qu’il est là. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit : Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? On ôta donc la pierre. Alors Jésus, tournant son regard vers le ciel, dit : Père, tu as exaucé ma prière et je t’en remercie. Pour moi, je sais que tu m’exauces toujours, mais si je parle ainsi, c’est pour que tous ceux qui m’entourent croient que c’est toi qui m’as envoyé. Cela dit, il cria d’une voix forte : Lazare, sors de là ! Et voici que le mort sortit du tombeau : il avait les pieds et les mains entourés de bandes de lin, le visage recouvert d’un linge. Jésus dit à ceux qui étaient là : Déliez-le de ces bandes et laissez-le aller ! En voyant ce que Jésus avait fait, beaucoup de ceux qui étaient venus auprès de Marie crurent en lui. Quelques-uns, cependant, s’en allèrent trouver les pharisiens et leur rapportèrent ce que Jésus avait fait. Alors, les chefs des prêtres et les pharisiens convoquèrent le Grand-Conseil. – Qu’allons-nous faire ? disaient-ils. Cet homme accomplit trop de signes miraculeux ; si nous le laissons faire de la sorte, tout le monde va croire en lui. Alors les Romains viendront et détruiront notre temple et notre peuple. L’un d’eux, qui s’appelait Caïphe, et qui était grand-prêtre cette année-là, prit la parole : Vous n’y entendez rien, leur dit-il. Vous ne voyez pas qu’il est de votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, pour que le peuple ne disparaisse pas tout entier ? Or ce qu’il disait là ne venait pas de lui ; mais il était grand-prêtre cette année-là, et c’est en cette qualité qu’il prophétisa qu’il fallait que Jésus meure pour son peuple. Et ce n’était pas seulement pour son peuple qu’il devait mourir, c’était aussi pour rassembler tous les enfants de Dieu dispersés à travers le monde et les réunir en un seul peuple. C’est ce jour-là qu’ils prirent la décision de faire mourir Jésus. Jésus cessa donc de se montrer en public. Il partit de là et se retira dans la région voisine du désert, dans une ville nommée Ephraïm. Il y passa quelque temps avec ses disciples. Comme la fête de la Pâque approchait, beaucoup de gens de tout le pays montaient à Jérusalem avant la fête pour se soumettre aux cérémonies rituelles de purification. Ils cherchaient donc Jésus et se demandaient entre eux, dans la cour du Temple : Qu’en pensez-vous ? Croyez-vous qu’il viendra à la fête ? Or, les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné des instructions : si quelqu’un savait où se trouvait Jésus, il devait les prévenir pour qu’on l’arrête.

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Jean 11:1-57 Bible J.N. Darby (JND)

Or il y avait un certain homme malade, Lazare, de Béthanie, du village de Marie et de Marthe sa sœur. (Et c’était la Marie qui oignit le Seigneur d’un parfum et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, de laquelle Lazare, le malade, était le frère.) Les sœurs donc envoyèrent vers lui, disant : Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. Jésus, l’ayant entendu, dit : Cette maladie n’est pas à la mort, mais pour la gloire de DIEU, afin que le Fils de DIEU soit glorifié par elle. Or Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. Après donc qu’il eut entendu que Lazare était malade, il demeura encore deux jours au lieu où il était. Puis après cela, il dit à ses disciples : Retournons en Judée. Les disciples lui disent : Rabbi, les Juifs cherchaient tout à l’heure à te lapider, et tu y vas encore ! Jésus répondit : N’y a-t-il pas douze heures au jour ? Si quelqu’un marche de jour, il ne bronche pas, car il voit la lumière de ce monde ; mais si quelqu’un marche de nuit, il bronche, car la lumière n’est pas en lui. Il dit ces choses ; et après cela il leur dit : Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais pour l’éveiller. Les disciples donc lui dirent : Seigneur, s’il s’est endormi, il sera guéri. Or Jésus avait parlé de sa mort ; mais eux pensaient qu’il avait parlé du dormir du sommeil. Jésus leur dit donc alors ouvertement : Lazare est mort ; et je me réjouis, à cause de vous, de ce que je n’étais pas là, afin que vous croyiez. Mais allons vers lui. Thomas donc, appelé Didyme, dit à ses condisciples : Allons-y, nous aussi, afin que nous mourions avec lui. Jésus étant donc arrivé trouva qu’il était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre. Or Béthanie était près de Jérusalem, à une distance d’environ 15 stades. Et plusieurs d’entre les Juifs étaient venus auprès de Marthe et de Marie, pour les consoler au sujet de leur frère. Marthe donc, quand elle eut entendu dire que Jésus venait, alla au-devant de lui ; mais Marie se tenait assise dans la maison. Marthe donc dit à Jésus : Seigneur, si tu avais été ici mon frère ne serait pas mort ; [mais] même maintenant je sais que tout ce que tu demanderas à DIEU, DIEU te le donnera. Jésus lui dit : Ton frère ressuscitera. Marthe lui dit : Je sais qu’il ressuscitera en la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit : Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu’il soit mort, vivra ; et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra point, à jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, moi je crois que tu es le Christ, le Fils de DIEU, qui vient dans le monde. Et ayant dit cela, elle s’en alla et appela secrètement Marie, sa sœur, disant : Le maître est venu, et il t’appelle. Celle-ci, aussitôt qu’elle l’eut entendu, se lève promptement et s’en vient à lui. (Or Jésus n’était pas encore arrivé dans le village ; mais il était au lieu où Marthe l’avait rencontré.) Les Juifs donc qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, ayant vu que Marie s’était levée promptement et était sortie, la suivirent, disant : Elle s’en va au sépulcre pour y pleurer. Marie donc, quand elle fut venue là où était Jésus, et qu’elle l’eut vu, se jeta à ses pieds, lui disant : Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Jésus donc, quand il la vit pleurer, et les Juifs qui étaient venus avec elle, pleurer, frémit en [son] esprit, et se troubla, et dit : Où l’avez-vous mis ? Ils lui disent : Seigneur, viens et vois. Jésus pleura. Les Juifs donc dirent : Voyez comme il l’affectionnait. Mais quelques-uns d’entre eux dirent : Celui-ci, qui a ouvert les yeux de l’aveugle, n’aurait-il pas pu faire aussi que cet homme ne meure pas ? Jésus donc, frémissant encore en lui-même, vient au sépulcre (or c’était une grotte, et il y avait une pierre dessus). Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car il est [là] depuis quatre jours. Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de DIEU  ? Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as entendu. Or moi je savais que tu m’entends toujours ; mais je l’ai dit à cause de la foule qui est autour de moi, afin qu’ils croient que toi, tu m’as envoyé. Et ayant dit ces choses, il cria à haute voix : Lazare, sors dehors  ! Et le mort sortit, ayant les pieds et les mains liés de bandes ; et son visage était enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller. Plusieurs donc d’entre les Juifs qui étaient venus auprès de Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui ; mais quelques-uns d’entre eux s’en allèrent auprès des pharisiens et leur dirent ce que Jésus avait fait. Les principaux sacrificateurs et les pharisiens donc assemblèrent un sanhédrin, et dirent : Que faisons-nous ? car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons ainsi [faire], tous croiront en lui, et les Romains viendront, et ôteront et notre lieu et notre nation. Et l’un d’entre eux, [appelé] Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit : Vous ne savez rien, ni ne considérez qu’il nous est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas. Or il ne dit pas cela de lui-même ; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et non pas seulement pour la nation, mais aussi pour rassembler en un les enfants de DIEU dispersés. Depuis ce jour-là donc, ils consultèrent [ensemble] pour le faire mourir. Jésus donc ne marcha plus ouvertement parmi les Juifs ; mais il s’en alla de là dans la contrée qui est près du désert, en une ville appelée Éphraïm ; et il séjourna là avec les disciples. Or la Pâque des Juifs était proche, et plusieurs montèrent de la campagne à Jérusalem, avant la Pâque, afin de se purifier. Ils cherchaient donc Jésus, et se disaient l’un à l’autre, comme ils étaient dans le temple : Que vous semble ? [Pensez-vous] qu’il ne viendra point à la fête ? Or les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient donné ordre que si quelqu’un savait où il était, il le déclare, afin qu’on le prenne.

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Jean 11:1-57 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Il y a un homme malade appelé Lazare. Il habite à Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe. Marie est la femme qui a versé du parfum sur les pieds du Seigneur et qui les a essuyés avec ses cheveux. C’est le frère de Marie, Lazare, qui est malade. Les deux sœurs envoient quelqu’un dire à Jésus : « Seigneur, ton ami est malade. » Quand Jésus entend cela, il dit : « La maladie de Lazare ne va pas le faire mourir, mais elle va servir à montrer la gloire de Dieu. Ainsi elle donnera de la gloire au Fils de Dieu. » Jésus aime Marthe et sa sœur, et Lazare. Il apprend que Lazare est malade, et pourtant, pendant deux jours, Jésus reste là où il est. Ensuite il dit à ses disciples : « Retournons en Judée. » Ses disciples lui disent : « Maître, l’autre jour, des Juifs cherchaient à te tuer en te jetant des pierres, et tu veux retourner là-bas ? » Jésus leur répond : « Il y a douze heures dans une journée. Si on marche pendant le jour, on ne tombe pas, parce qu’on voit clair. Mais si on marche pendant la nuit, on tombe, parce qu’on ne voit pas clair. » Ensuite Jésus ajoute : « Notre ami Lazare s’est endormi, mais je vais aller le réveiller. » Les disciples lui disent : « Seigneur, s’il s’est endormi, il guérira. » Jésus a voulu dire : « Lazare est mort », mais les disciples croient qu’il parle du sommeil normal. Alors Jésus leur dit clairement : « Lazare est mort. Je n’étais pas là-bas et je m’en réjouis, à cause de vous. De cette façon, vous pourrez croire en moi. Mais allons auprès de Lazare. » Alors Thomas, appelé aussi le Jumeau, dit aux autres disciples : « Allons-y nous aussi, pour mourir avec Jésus ! » Quand Jésus arrive, il apprend qu’on a mis Lazare dans la tombe il y a quatre jours déjà. Béthanie est près de Jérusalem, à trois kilomètres environ. C’est pourquoi beaucoup de Juifs sont venus chez Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère. Marthe apprend que Jésus arrive et elle part à sa rencontre. Marie reste assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. Mais, même maintenant, Dieu te donnera tout ce que tu lui demanderas, j’en suis sûre. » Jésus lui dit : « Ton frère se relèvera de la mort. » Marthe lui répond : « Oui, je le sais, il se relèvera de la mort quand tous les morts se relèveront, le dernier jour. » Jésus lui dit : « Celui qui relève de la mort, c’est moi. La vie, c’est moi. Celui qui croit en moi aura la vie, même s’il meurt. Et tous ceux qui vivent et qui croient en moi ne mourront jamais. Est-ce que tu crois cela ? » Marthe répond à Jésus : « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, celui qui devait venir dans le monde. » Après que Marthe a dit cela, elle part appeler sa sœur Marie. Elle lui dit tout bas : « Le Maître est là et il te demande de venir. » Quand Marie entend cela, elle se lève tout de suite et elle va trouver Jésus. Jésus n’est pas encore entré dans le village. Il est toujours à l’endroit où Marthe l’a rencontré. Des Juifs sont dans la maison avec Marie, pour la consoler. Ils voient qu’elle s’est levée tout de suite et qu’elle est sortie. Ils pensent : elle part vers la tombe, pour pleurer là-bas. Alors ils la suivent. Marie arrive à l’endroit où Jésus se trouve. Quand elle le voit, elle se jette à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. » Jésus voit qu’elle pleure. Les Juifs qui sont venus avec elle pleurent aussi. Alors Jésus est bouleversé et troublé. Il demande : « Où est-ce que vous l’avez mis ? » Ils lui répondent : « Seigneur, viens et tu verras. » Jésus se met à pleurer. Les Juifs disent : « Regardez ! Il aimait beaucoup Lazare ! » Mais d’autres disent : « Il a ouvert les yeux de l’aveugle, et il n’a pas pu empêcher Lazare de mourir ? » De nouveau, Jésus est bouleversé et il part vers la tombe. C’est une grotte avec une grosse pierre placée devant l’entrée. Jésus dit : « Enlevez la pierre ! » Marthe, la sœur du mort, lui dit : « Seigneur, il doit déjà sentir mauvais. Il est dans la tombe depuis quatre jours. » Mais Jésus lui répond : « Je t’ai dit : “Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu.” » On enlève donc la pierre. Jésus lève les yeux vers le ciel et il dit : « Père, je te dis merci, parce que tu m’as écouté. Tu m’écoutes toujours, je le sais. Mais je dis cela à cause des gens qui sont autour de moi. Ainsi, ils pourront croire que tu m’as envoyé. » Ensuite Jésus crie d’une voix forte : « Lazare, sors de là ! » Et Lazare sort, lui qui était mort. Il a les pieds et les mains attachés avec des bandes de tissu. Son visage est enveloppé dans un linge. Jésus dit aux gens : « Enlevez-lui tout cela et laissez-le partir. » Beaucoup de Juifs sont allés chez Marie et ils ont vu ce que Jésus a fait. Ils se mettent à croire en lui. Mais certains d’entre eux vont trouver les Pharisiens et ils leur racontent ce que Jésus a fait. Alors les chefs des prêtres et les Pharisiens réunissent le Tribunal religieux et ils disent : « Cet homme fait beaucoup de signes étonnants. Qu’est-ce que nous allons faire ? Si nous le laissons continuer, tout le monde va croire en lui. Ensuite, les Romains vont agir, ils vont détruire notre temple et notre nation ! » L’un des chefs juifs, nommé Caïphe, est grand-prêtre, cette année-là. Il leur dit : « Vous n’y comprenez rien ! Réfléchissez donc ! Pour vous, il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. De cette façon, la nation entière ne sera pas détruite. » Les paroles de Caïphe ne viennent pas de lui-même. En effet, cette année-là, c’est lui qui est grand-prêtre, et il parle comme un prophète. Il annonce que Jésus doit mourir pour la nation juive. Il doit mourir non seulement pour cette nation, mais aussi pour rassembler en un seul peuple les enfants de Dieu qui sont de tous les côtés. À partir de ce jour-là, les chefs décident de faire mourir Jésus. C’est pourquoi il cesse d’aller et venir en public parmi le peuple. Mais il s’en va près du désert, dans un village appelé Éfraïm, et il reste là avec ses disciples. C’est bientôt la fête juive de la Pâque. Beaucoup de gens quittent leur région et ils vont à Jérusalem, avant la fête, pour se rendre purs. Ils sont dans le temple et ils cherchent Jésus. Ils se disent les uns aux autres : « Qu’est-ce que vous en pensez ? Jésus ne viendra sûrement pas à la fête ! » Les chefs des prêtres et les Pharisiens ont donné cet ordre : « Si quelqu’un sait où Jésus se trouve, il doit venir le dire. Alors nous ferons arrêter Jésus. »

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Jean 11:1-57 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa sœur. – C'était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade. – Les sœurs envoyèrent dire à Jésus: Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. Après avoir entendu cela, Jésus dit: Cette maladie n'est point à la mort; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. Lorsqu'il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était, et il dit ensuite aux disciples: Retournons en Judée. Les disciples lui dirent: Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée! Jésus répondit: N'y a-t-il pas douze heures au jour? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu'il voit la lumière de ce monde; mais, si quelqu'un marche pendant la nuit, il bronche, parce que la lumière n'est pas en lui. Après ces paroles, il leur dit: Lazare, notre ami, dort; mais je vais le réveiller. Les disciples lui dirent: Seigneur, s'il dort, il sera guéri. Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu'il parlait de l'assoupissement du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement: Lazare est mort. Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n'étais pas là. Mais allons vers lui. Sur quoi Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples: Allons aussi, afin de mourir avec lui. Jésus, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre. Et, comme Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ, beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère. Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison. Marthe dit à Jésus: Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera. Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera. Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? Elle lui dit: Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. Ayant ainsi parlé, elle s'en alla. Puis elle appela secrètement Marie, sa sœur, et lui dit: Le maître est ici, et il te demande. Dès que Marie eut entendu, elle se leva promptement, et alla vers lui. Car Jésus n'était pas encore entré dans le village, mais il était dans le lieu où Marthe l'avait rencontré. Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, l'ayant vue se lever promptement et sortir, la suivirent, disant: Elle va au sépulcre, pour y pleurer. Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu'elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit: Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému. Et il dit: Où l'avez-vous mis? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois. Jésus pleura. Sur quoi les Juifs dirent: Voyez comme il l'aimait. Et quelques-uns d'entre eux dirent: Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne meure point? Jésus frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre. C'était une grotte, et une pierre était placée devant. Jésus dit: Otez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit: Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu'il est là. Jésus lui dit: Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu? Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit: Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé. Pour moi, je sais que tu m'exauces toujours; mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé. Ayant dit cela, il cria d'une voix forte: Lazare, sors! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit: Déliez-le, et laissez-le aller. Plusieurs des Juifs qui étaient venus vers Marie, et qui virent ce que fit Jésus, crurent en lui. Mais quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Jésus avait fait. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent: Que ferons-nous? Car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation. L'un d'eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit: Vous n'y comprenez rien; vous ne réfléchissez pas qu'il est dans votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas. Or, il ne dit pas cela de lui-même; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation. Et ce n'était pas pour la nation seulement; c'était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés. Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir. C'est pourquoi Jésus ne se montra plus ouvertement parmi les Juifs; mais il se retira dans la contrée voisine du désert, dans une ville appelée Ephraïm; et là il demeurait avec ses disciples. La Pâque des Juifs était proche. Et beaucoup de gens du pays montèrent à Jérusalem avant la Pâque, pour se purifier. Ils cherchaient Jésus, et ils se disaient les uns aux autres dans le temple: Que vous en semble? Ne viendra-t-il pas à la fête? Or, les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient donné l'ordre que, si quelqu'un savait où il était, il le déclare, afin qu'on se saisisse de lui.

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Jean 11:1-57 Bible Segond 21 (S21)

Il y avait un homme malade; c'était Lazare de Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe. - Marie était celle qui versa du parfum sur les pieds du Seigneur et qui les essuya avec ses cheveux; c'était son frère Lazare qui était malade. - Les sœurs envoyèrent dire à Jésus: «Seigneur, celui que tu aimes est malade.» A cette nouvelle, Jésus dit: «Cette maladie n'aboutira pas à la mort, mais elle servira à la gloire de Dieu, afin qu’à travers elle la gloire du Fils de Dieu soit révélée.» Or, Jésus aimait Marthe, sa sœur et Lazare. Quand il eut appris que Lazare était malade, il resta encore deux jours à l'endroit où il était. Puis il dit aux disciples: «Retournons en Judée.» Les disciples lui dirent: «Maître, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider et tu retournes là-bas?» Jésus répondit: «N'y a-t-il pas douze heures de jour? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde; mais si quelqu'un marche pendant la nuit, il trébuche, parce que la lumière n'est pas en lui.» Après ces paroles, il leur dit: «Notre ami Lazare s'est endormi, mais je vais aller le réveiller.» Les disciples lui dirent: «Seigneur, s'il s'est endormi, il sera guéri.» En fait, Jésus avait parlé de la mort de Lazare, mais ils crurent qu'il parlait de l'assoupissement du sommeil. Jésus leur dit alors ouvertement: «Lazare est mort. Et à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n'étais pas là. Mais allons vers lui.» Là-dessus Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples: «Allons-y, nous aussi, afin de mourir avec lui.» A son arrivée, Jésus trouva que Lazare était depuis quatre jours déjà dans le tombeau. Béthanie était près de Jérusalem, à moins de trois kilomètres, et beaucoup de Juifs étaient venus chez Marthe et Marie pour les consoler de la mort de leur frère. Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus: «Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. [Cependant,] même maintenant, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera.» Jésus lui dit: «Ton frère ressuscitera.» «Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera lors de la résurrection, le dernier jour.» Jésus lui dit: «C’est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt; et toute personne qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?» Elle lui dit: «Oui, Seigneur, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.» Après avoir dit cela, elle alla appeler secrètement sa sœur Marie en lui disant: «Le maître est ici et te demande.» A ces mots, Marie se leva sans attendre et alla vers lui. Jésus n'était pas encore entré dans le village, mais il était à l'endroit où Marthe l'avait rencontré. Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient la virent se lever soudain et sortir; ils la suivirent en disant: «Elle va au tombeau pour y pleurer.» Marie arriva à l'endroit où était Jésus. Quand elle le vit, elle tomba à ses pieds et lui dit: «Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.» En la voyant pleurer, elle et les Juifs venus avec elle, Jésus fut profondément indigné et bouleversé. Il dit: «Où l'avez-vous mis?» «Seigneur, lui répondit-on, viens et tu verras.» Jésus pleura. Les Juifs dirent alors: «Voyez comme il l'aimait!» Et quelques-uns d'entre eux dirent: «Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas aussi faire en sorte que cet homme ne meure pas?» Jésus, de nouveau profondément indigné, se rendit au tombeau. C'était une grotte; une pierre fermait l'entrée. Jésus dit: «Enlevez la pierre.» Marthe, la sœur du mort, lui dit: «Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu'il est là.» Jésus lui dit: «Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu?» Ils enlevèrent donc la pierre [de l’endroit où le mort avait été déposé]. Jésus leva alors les yeux et dit: «Père, je te remercie de ce que tu m'as écouté. Pour ma part, je savais que tu m'écoutes toujours, mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé.» Après avoir dit cela, il cria d'une voix forte: «Lazare, sors!» Et le mort sortit, les pieds et les mains attachés par des bandelettes et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit: «Détachez-le et laissez-le s’en aller.» Beaucoup de Juifs qui étaient venus auprès de Marie et qui virent ce que Jésus avait fait crurent en lui. Mais quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les pharisiens et leur racontèrent ce que Jésus avait fait. Alors les chefs des prêtres et les pharisiens rassemblèrent le sanhédrin et dirent: «Qu'allons-nous faire? En effet, cet homme fait beaucoup de signes miraculeux. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation.» L'un d'eux, Caïphe, qui était grand-prêtre cette année-là, leur dit: «Vous n'y comprenez rien; vous ne réfléchissez pas qu'il est dans notre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple et que la nation tout entière ne disparaisse pas.» Or il ne dit pas cela de lui-même, mais comme il était grand-prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation. Et ce n'était pas pour la nation seulement, c'était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés. Dès ce jour, ils tinrent conseil pour le faire mourir. C'est pourquoi Jésus ne se montra plus ouvertement parmi les Juifs, mais il se retira dans la région voisine du désert, dans une ville appelée Ephraïm, où il resta avec ses disciples. La Pâque des Juifs était proche et beaucoup de gens montèrent de la campagne à Jérusalem avant la Pâque pour se purifier. Ils cherchaient Jésus et se disaient les uns aux autres dans le temple: «Qu'en pensez-vous? Ne viendra-t-il pas à la fête?» Or les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné l'ordre que, si quelqu'un savait où était Jésus, il le dénonce, afin qu'on l'arrête.

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Jean 11:1-57 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa sœur. C’était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux, et c’était son frère Lazare qui était malade. Les sœurs envoyèrent dire à Jésus: Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade. Après avoir entendu cela, Jésus dit: Cette maladie n’est point à la mort; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. Lors donc qu’il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore dans le lieu où il était, et il dit ensuite aux disciples: Retournons en Judée. Les disciples lui dirent: Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée! Jésus répondit: N’y a-t-il pas douze heures au jour? Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne bronche point, parce qu’il voit la lumière de ce monde; mais, si quelqu’un marche pendant la nuit, il bronche, parce que la lumière n’est pas en lui. Après ces paroles, il leur dit: Lazare, notre ami, dort; mais je vais le réveiller. Les disciples lui dirent: Seigneur, s’il dort, il sera guéri. Jésus avait parlé de sa mort, mais ils crurent qu’il parlait de l’assoupissement du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement: Lazare est mort. Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n’étais pas là. Mais allons vers lui. Sur quoi Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples: Allons aussi, afin de mourir avec lui. Jésus, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre. Et, comme Béthanie était près de Jérusalem, à quinze stades environ, beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie, pour les consoler de la mort de leur frère. Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui, tandis que Marie se tenait assise à la maison. Marthe dit à Jésus: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais, maintenant même, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. Jésus lui dit: Ton frère ressuscitera. Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. Jésus lui dit: Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? Elle lui dit: Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. Ayant ainsi parlé, elle s’en alla. Puis elle appela secrètement Marie, sa sœur, et lui dit: Le maître est ici, et il te demande. Dès que Marie eut entendu, elle se leva promptement, et alla vers lui. Car Jésus n’était pas encore entré dans le village, mais il était dans le lieu où Marthe l’avait rencontré. Les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et qui la consolaient, l’ayant vue se lever promptement et sortir, la suivirent, disant: Elle va au sépulcre, pour y pleurer. Lorsque Marie fut arrivée là où était Jésus, et qu’elle le vit, elle tomba à ses pieds, et lui dit: Seigneur, si tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort. Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému. Et il dit: Où l’avez-vous mis? Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois. Jésus pleura. Sur quoi les Juifs dirent: Voyez comme il l’aimait. Et quelques-uns d’entre eux dirent: Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût point? Jésus frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre. C’était une grotte, et une pierre était placée devant. Jésus dit: Otez la pierre. Marthe, la sœur du mort, lui dit: Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu’il est là. Jésus lui dit: Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu? Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit: Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. Ayant dit cela, il cria d’une voix forte: Lazare, sors! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit: Déliez-le, et laissez-le aller. Plusieurs des Juifs qui étaient venus vers Marie, et qui virent ce que fit Jésus, crurent en lui. Mais quelques-uns d’entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Jésus avait fait. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent: Que ferons-nous? Car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation. L’un d’eux, Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là, leur dit: Vous n’y entendez rien; vous ne réfléchissez pas qu’il est dans votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas. Or, il ne dit pas cela de lui-même; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation. Et ce n’était pas pour la nation seulement; c’était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés. Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir. C’est pourquoi Jésus ne se montra plus ouvertement parmi les Juifs; mais il se retira dans la contrée voisine du désert, dans une ville appelée Éphraïm; et là il demeurait avec ses disciples. La Pâque des Juifs était proche. Et beaucoup de gens du pays montèrent à Jérusalem avant la Pâque, pour se purifier. Ils cherchaient Jésus, et ils se disaient les uns aux autres dans le temple: Que vous en semble? Ne viendra-t-il pas à la fête? Or, les principaux sacrificateurs et les pharisiens avaient donné l’ordre que, si quelqu’un savait où il était, il le déclarât, afin qu’on se saisît de lui.

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Jean 11:1-57 Bible en français courant (BFC)

Un homme appelé Lazare tomba malade. Il habitait Béthanie, le village où vivaient Marie et sa sœur Marthe. – Marie était cette femme qui répandit du parfum sur les pieds du Seigneur et les essuya avec ses cheveux, et c'était son frère Lazare qui était malade. – Les deux sœurs envoyèrent quelqu'un dire à Jésus: «Seigneur, ton ami est malade.» Lorsque Jésus apprit cette nouvelle, il dit: «La maladie de Lazare ne le fera pas mourir; elle doit servir à montrer la puissance glorieuse de Dieu et à manifester ainsi la gloire du Fils de Dieu.» Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Or, quand il apprit que Lazare était malade, il resta encore deux jours à l'endroit où il se trouvait, puis il dit à ses disciples: «Retournons en Judée.» Les disciples lui répondirent: «Maître, il y a très peu de temps on cherchait à te tuer à coups de pierres là-bas et tu veux y retourner?» Jésus leur dit: «Il y a douze heures dans le jour, n'est-ce pas? Si quelqu'un marche pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde. Mais si quelqu'un marche pendant la nuit, il trébuche, parce qu'il n'y a pas de lumière en lui.» Après avoir dit cela, Jésus ajouta: «Notre ami Lazare s'est endormi, mais je vais aller le réveiller.» Les disciples répondirent: «Seigneur, s'il s'est endormi, il guérira.» En fait, Jésus avait parlé de la mort de Lazare, mais les disciples pensaient qu'il parlait du sommeil ordinaire. Jésus leur dit alors clairement: «Lazare est mort. Je me réjouis pour vous de n'avoir pas été là-bas, parce qu'ainsi vous croirez en moi. Mais allons auprès de lui.» Alors Thomas – surnommé le Jumeau – dit aux autres disciples: «Allons-y, nous aussi, pour mourir avec notre Maître!» Quand Jésus arriva, il apprit que Lazare était dans la tombe depuis quatre jours déjà. Béthanie est proche de Jérusalem, à moins de trois kilomètres, et beaucoup de Juifs étaient venus chez Marthe et Marie pour les consoler de la mort de leur frère. Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle partit à sa rencontre; mais Marie resta assise à la maison. Marthe dit à Jésus: «Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais je sais que même maintenant Dieu te donnera tout ce que tu lui demanderas.» Jésus lui dit: «Ton frère se relèvera de la mort.» Marthe répondit: «Je sais qu'il se relèvera lors de la résurrection des morts, au dernier jour.» Jésus lui dit: «Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt; et celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?» – «Oui, Seigneur, répondit-elle, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, celui qui devait venir dans le monde.» Sur ces mots, Marthe s'en alla appeler sa sœur Marie et lui dit tout bas: «Le Maître est là et il te demande de venir.» Dès que Marie eut entendu cela, elle se leva et courut au-devant de Jésus. Or, Jésus n'était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l'endroit où Marthe l'avait rencontré. Quand les Juifs qui étaient dans la maison avec Marie pour la consoler la virent se lever et sortir en hâte, ils la suivirent. Ils pensaient qu'elle allait au tombeau pour y pleurer. Marie arriva là où se trouvait Jésus; dès qu'elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit: «Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.» Jésus vit qu'elle pleurait, ainsi que ceux qui étaient venus avec elle. Il en fut profondément ému et troublé, et il leur demanda: «Où l'avez-vous mis?» Ils lui répondirent: «Seigneur, viens et tu verras.» Jésus pleura. Les Juifs dirent alors: «Voyez comme il l'aimait!» Mais quelques-uns d'entre eux dirent: «Lui qui a guéri les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas aussi empêcher Lazare de mourir?» Jésus, de nouveau profondément ému, se rendit au tombeau. C'était une caverne, dont l'entrée était fermée par une grosse pierre. «Enlevez la pierre», dit Jésus. Marthe, la sœur du mort, lui dit: «Seigneur, il doit sentir mauvais, car il y a déjà quatre jours qu'il est ici.» Jésus lui répondit: «Ne te l'ai-je pas dit? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu.» On enleva donc la pierre. Jésus leva les yeux vers le ciel et dit: «Père, je te remercie de m'avoir écouté. Je sais que tu m'écoutes toujours, mais je le dis à cause de ces gens qui m'entourent, afin qu'ils croient que tu m'as envoyé.» Cela dit, il cria très fort: «Lazare, sors de là!» Le mort sortit, les pieds et les mains entourés de bandes et le visage enveloppé d'un linge. Jésus dit alors: «Déliez-le et laissez-le aller.» Beaucoup de Juifs, parmi ceux qui étaient venus chez Marie et avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns d'entre eux allèrent trouver les Pharisiens et leur racontèrent ce que Jésus avait fait. Les chefs des prêtres et les Pharisiens réunirent alors le Conseil supérieur et dirent: «Qu'allons-nous faire? Car cet homme réalise beaucoup de signes miraculeux! Si nous le laissons agir ainsi, tous croiront en lui, puis les autorités romaines interviendront et détruiront notre temple et notre nation!» L'un d'entre eux, nommé Caïphe, qui était grand-prêtre cette année-là, leur dit: «Vous n'y comprenez rien! Ne saisissez-vous pas qu'il est de votre intérêt qu'un seul homme meure pour le peuple et qu'ainsi la nation entière ne soit pas détruite?» Or, ce n'est pas de lui-même qu'il disait cela; mais, comme il était grand-prêtre cette année-là, il prophétisait que Jésus devait mourir pour la nation juive, et non seulement pour cette nation, mais aussi pour rassembler en un seul corps tous les enfants de Dieu dispersés. Dès ce jour-là, les autorités juives décidèrent de faire mourir Jésus. C'est pourquoi Jésus cessa d'aller et venir en public parmi les Juifs. Il se rendit dans une région voisine du désert, dans une localité appelée Éfraïm, où il resta avec ses disciples. La fête juive de la Pâque était proche, et beaucoup de gens du pays se rendirent à Jérusalem pour se purifier avant cette fête. Ils cherchaient Jésus et, alors qu'ils se tenaient dans le temple, ils se demandaient les uns aux autres: «Qu'en pensez-vous? Viendra-t-il à la fête ou non?» Les chefs des prêtres et les Pharisiens avaient ordonné que si quelqu'un savait où était Jésus, il devait les avertir, afin qu'on puisse l'arrêter.

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