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Jean 5:1-47

Jean 5:1-47 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Ensuite il y a une fête juive, et Jésus va à Jérusalem. À Jérusalem, près de la porte des Moutons, se trouve une piscine avec cinq rangées de colonnes. En hébreu, on l’appelle Bethzata. Sous ces colonnes, beaucoup de malades sont couchés : des aveugles, des boiteux, des paralysés. [] Parmi eux, il y a un homme malade depuis 38 ans. Jésus voit qu’il est couché et il apprend que cet homme est malade depuis déjà longtemps. Il lui demande : « Est-ce que tu veux guérir ? » Le malade lui répond : « Seigneur, je n’ai personne pour me descendre dans la piscine quand l’eau se met en mouvement. Et pendant que j’essaie d’y aller, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ta natte et marche ! » Aussitôt, l’homme est guéri. Il prend sa natte et il se met à marcher. Cela se passe le jour du sabbat. Alors des chefs juifs disent à l’homme guéri : « C’est le jour du sabbat, et tu n’as pas le droit de porter ta natte. » Il leur répond : « Celui qui m’a guéri m’a dit : “Prends ta natte et marche !” » Ces gens lui demandent : « Qui est cet homme qui t’a dit : “Prends ta natte et marche” ? » Mais celui qui a été guéri n’en sait rien. En effet, Jésus est parti, parce qu’il y avait beaucoup de monde à cet endroit. Plus tard, Jésus le rencontre dans le temple et il lui dit : « Maintenant tu es guéri. Ne commets plus de péché, sinon il t’arrivera quelque chose de plus grave. » L’homme va dire aux chefs juifs : « C’est Jésus qui m’a guéri. » Alors ils cherchent à faire du mal à Jésus, parce qu’il a guéri quelqu’un le jour du sabbat. Mais Jésus leur dit : « Mon Père travaille depuis toujours, et moi aussi, je travaille. » À cause de cette parole, les chefs juifs cherchent encore plus à faire mourir Jésus. En effet, Jésus ne respecte pas le sabbat. Mais surtout il dit que Dieu est son Père, et ainsi, il se fait égal à Dieu. Jésus reprend la parole et dit : « Oui, je vous le dis, c’est la vérité, le Fils ne peut décider lui-même ce qu’il doit faire. Il voit ce que le Père fait et il fait seulement cela. Ce que le Père fait, le Fils le fait aussi. Le Père aime le Fils et il lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des actions encore plus grandes, et vous serez très étonnés. En effet, le Père réveille les morts et il leur donne la vie. De la même façon, le Fils donne la vie à qui il veut. Et le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le pouvoir pour juger. Ainsi, tous respecteront le Fils, comme tous respectent le Père. Le Père a envoyé le Fils. Si quelqu’un ne respecte pas le Fils, il ne respecte pas non plus le Père. « Oui, je vous le dis, c’est la vérité, si quelqu’un écoute mes paroles et croit au Père qui m’a envoyé, il vit avec Dieu pour toujours. Il n’est pas condamné, mais il est passé de la mort à la vie. Oui, je vous le dis, c’est la vérité, le moment arrive, et c’est maintenant : les morts vont entendre la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l’entendront vivront. Le Père possède la vie, le Fils aussi possède la vie. C’est le Père qui lui a donné cela. Et il a donné au Fils le pouvoir de juger, parce qu’il est le Fils de l’homme. Ne soyez pas étonnés de toutes ces choses. Le moment arrive où tous les morts qui sont dans les tombes entendront la voix du Fils de l’homme. Alors ils sortiront de leurs tombes. Ceux qui ont fait le bien se relèveront de la mort pour vivre. Ceux qui ont fait le mal se relèveront de la mort pour être condamnés. » « Je ne peux rien faire par moi-même. Je juge d’après ce que le Père me dit, et mon jugement est juste. En effet, je ne cherche pas à faire ce que je veux, mais à faire la volonté de celui qui m’a envoyé. « Si je suis témoin pour moi-même, ce que je dis n’est pas valable. Mais c’est quelqu’un d’autre qui est mon témoin, et je sais que son témoignage à mon sujet est vrai. Vous, vous avez envoyé des messagers à Jean-Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, je n’ai pas besoin qu’un homme soit mon témoin. Mais je dis cela pour que vous soyez sauvés. Jean était comme une lampe qu’on allume et qui éclaire. Et pendant un moment, vous avez accepté de vous réjouir à sa lumière. « Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean. En effet, le travail que le Père m’a donné à faire, le travail que je fais, me rend témoignage et il montre que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé est aussi mon témoin. Mais vous n’avez jamais écouté sa voix et vous n’avez jamais vu son visage. Vous ne croyez pas celui que le Père a envoyé. C’est pourquoi vous n’accueillez pas ses paroles. « Vous étudiez les Livres Saints et vous pensez trouver en eux la vie avec Dieu pour toujours. Et ce sont les Livres Saints qui me rendent témoignage. Mais vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vraie vie. « Je ne désire pas que les gens me fassent des compliments, mais je vous connais : vous n’avez pas en vous d’amour pour Dieu. Moi, je suis venu de la part de mon Père, et vous ne voulez pas me recevoir. Mais quand quelqu’un d’autre décide lui-même de venir, vous le recevez. Vous aimez vous faire des compliments les uns aux autres, mais vous ne cherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul. Alors comment pouvez-vous croire ? « Ne pensez pas que je vous accuserai devant mon Père. Vous mettez votre espoir en Moïse, et c’est Moïse qui vous accusera. En effet, si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi. Oui, Moïse a parlé de moi dans ses livres, mais vous ne croyez pas ce que Moïse a écrit. Alors comment pouvez-vous croire ce que je dis ? »

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Jean 5:1-47 Bible J.N. Darby (JND)

Après ces choses, il y avait une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. Or il y a à Jérusalem, près de la porte des brebis, un réservoir d’eau, appelé en hébreu Béthesda, ayant cinq portiques, dans lesquels étaient couchés une multitude d’infirmes, d’aveugles, de boiteux et de gens qui avaient les membres secs, [attendant le mouvement de l’eau. Car à de certaines saisons un ange descendait dans le réservoir et agitait l’eau ; le premier donc qui entrait après que l’eau avait été agitée, était guéri, de quelque maladie qu’il soit pris]. Or il y avait là un homme infirme depuis 38 ans. Jésus, le voyant couché là, et sachant qu’il était dans cet état déjà depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne qui, lorsque l’eau a été agitée, me jette dans le réservoir ; et, pendant que moi je viens, un autre descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, prends ton petit lit, et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri, et il prit son petit lit, et marcha. Or c’était sabbat ce jour-là. Les Juifs donc dirent à celui qui avait été guéri : C’est [un jour de] sabbat ; il ne t’est pas permis de prendre ton petit lit. Il leur répondit : Celui qui m’a guéri, celui-là m’a dit : Prends ton petit lit, et marche. Ils lui demandèrent donc : Qui est l’homme qui t’a dit : Prends ton petit lit, et marche ? Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était ; car Jésus s’était retiré de là, une foule se trouvant dans ce lieu. Après ces choses, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit : Voici, tu es guéri ; ne pèche plus, de peur que pis ne t’arrive. L’homme s’en alla et annonça aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. Et à cause de cela les Juifs persécutaient Jésus [et cherchaient à le faire mourir], parce qu’il avait fait ces choses en un jour de sabbat. Mais Jésus leur répondit : Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et moi je travaille. À cause de cela donc les Juifs cherchaient d’autant plus à le faire mourir, parce que non seulement il violait le sabbat, mais aussi parce qu’il disait que DIEU était son propre Père, se faisant égal à DIEU. Jésus donc répondit et leur dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne voie faire une chose au Père, car quelque chose que celui-ci fasse, cela, le Fils aussi de même le fait. Car le Père aime le Fils, et lui montre toutes les choses qu’il fait lui-même, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car comme le Père réveille les morts et les vivifie, de même aussi le Fils vivifie ceux qu’il veut ; car aussi le Père ne juge personne, mais il a donné tout le jugement au Fils ; afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité, je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous dis que l’heure vient, et elle est maintenant, que les morts entendront la voix du Fils de DIEU, et ceux qui l’auront entendue vivront. Car comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils aussi d’avoir la vie en lui-même ; et il lui a donné autorité de juger aussi, parce qu’il est fils de l’homme. Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient en laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix ; et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien, en résurrection de vie ; et ceux qui auront fait le mal, en résurrection de jugement. Je ne puis rien faire, moi, de moi-même ; je juge selon ce que j’entends, et mon jugement est juste ; car je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Si moi je rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai. C’est un autre qui rend témoignage de moi ; et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai. Vous, vous avez envoyé auprès de Jean, et il a rendu témoignage à la vérité ; mais moi, je ne reçois pas témoignage de l’homme, mais je dis ces choses afin que vous, vous soyez sauvés. Celui-là était la lampe ardente et brillante ; et vous, vous avez voulu vous réjouir pour un temps à sa lumière ; mais moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a données pour les accomplir, ces œuvres mêmes que je fais rendent témoignage de moi, que le Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé, lui, a rendu témoignage de moi. Jamais vous n’avez entendu sa voix, ni vu sa figure ; et vous n’avez pas sa parole demeurant en vous ; car celui-là que lui a envoyé, vous, vous ne le croyez pas. Sondez les écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi : – et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie. Je ne reçois pas de gloire des hommes ; mais je vous connais, [et je sais] que vous n’avez pas l’amour de DIEU en vous. Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, celui-là vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez de la gloire l’un de l’autre et qui ne cherchez pas la gloire qui [vient] de DIEU seul  ? Ne pensez pas que moi, je vous accuserai devant le Père ; il y en a un qui vous accuse, Moïse en qui vous espérez. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car lui a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ?

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Jean 5:1-47 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, [qui attendaient le mouvement de l'eau; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l'eau; et celui qui y descendait le premier après que l'eau avait été agitée était guéri, quelle que soit sa maladie]. Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus, l'ayant vu couché, et sachant qu'il était malade depuis longtemps, lui dit: Veux-tu être guéri? Le malade lui répondit: Seigneur, je n'ai personne pour me jeter dans la piscine quand l'eau est agitée, et, pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt cet homme fut guéri; il prit son lit, et marcha. C'était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri: C'est le sabbat; il ne t'est pas permis d'emporter ton lit. Il leur répondit: Celui qui m'a guéri m'a dit: Prends ton lit, et marche. Ils lui demandèrent: Qui est l'homme qui t'a dit: Prends ton lit, et marche? Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c'était; car Jésus avait disparu de la foule qui était en ce lieu. Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit: Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire. Cet homme s'en alla, et annonça aux Juifs que c'était Jésus qui l'avait guéri. C'est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu'il faisait ces choses le jour du sabbat. Mais Jésus leur répondit: Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi, j'agis. A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu'il violait le sabbat, mais parce qu'il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l'auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme. Ne vous étonnez pas de cela; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. Je ne puis rien faire de moi-même: d'après ce que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé. Si c'est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n'est pas vrai. Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu'il rend de moi est vrai. Vous avez envoyé une délégation vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité. Pour moi ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. Moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les œuvres que le Père m'a donné d'accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c'est le Père qui m'a envoyé. Et le Père qui m'a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez point vu sa face, et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu'il a envoyé. Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie! Je ne tire pas ma gloire des hommes. Mais je sais que vous n'avez point en vous l'amour de Dieu. Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul? Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit à mon sujet. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles?

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Jean 5:1-47 Bible Segond 21 (S21)

Après cela, il y eut une fête juive et Jésus monta à Jérusalem. Or à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda et qui a cinq portiques. Sous ces portiques un grand nombre de malades étaient couchés: des aveugles, des boiteux, des paralysés; [ils attendaient le mouvement de l'eau,] [car un ange descendait de temps en temps dans la piscine et agitait l'eau; et le premier qui descendait dans l'eau après qu'elle avait été agitée était guéri, quelle que soit sa maladie.] Là se trouvait un homme infirme depuis 38 ans. Jésus le vit couché et, sachant qu'il était malade depuis longtemps, il lui dit: «Veux-tu être guéri?» L'infirme lui répondit: «Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine quand l'eau est agitée, et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi.» «Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton brancard et marche.» Aussitôt cet homme fut guéri; il prit son brancard et se mit à marcher. C'était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri: «C'est le sabbat; il ne t'est pas permis de porter ton brancard.» Il leur répondit: «Celui qui m'a guéri m'a dit: ‘Prends ton brancard et marche.’» Ils lui demandèrent: «Qui est l'homme qui t'a dit: ‘Prends [ton brancard] et marche’?» Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c'était, car Jésus avait disparu dans la foule qui était à cet endroit. Quelque temps plus tard, Jésus le retrouva dans le temple et lui dit: «Te voilà guéri. Ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire.» Cet homme s'en alla annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui l'avait guéri. C'est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus [et cherchaient à le faire mourir], parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat. Cependant, Jésus leur répondit: «Mon Père est à l'œuvre jusqu'à présent; moi aussi, je suis à l'œuvre.» Voilà pourquoi les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir: parce que non seulement il violait le sabbat, mais il appelait aussi Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. Jésus reprit donc la parole et leur dit: «En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, sinon ce qu'il voit le Père accomplir. Tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. En effet, le Père aime le Fils et lui montre tout ce que lui-même fait, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement. En effet, tout comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, le Fils aussi donne la vie à qui il veut. Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà là, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront. En effet, tout comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné [aussi] le pouvoir de juger, parce qu'il est le Fils de l'homme. Ne vous en étonnez pas, car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et en sortiront: ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. Je ne peux rien faire de moi-même: je juge d'après ce que j'entends, et mon jugement est juste parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais celle du Père qui m'a envoyé. »Si je me rends témoignage à moi-même, mon témoignage n'est pas valable. C'est un autre qui témoigne en ma faveur, et je sais que le témoignage qu'il me rend est vrai. Vous avez envoyé une délégation vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité. Pour ma part, ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage, mais je dis cela afin que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. Pour ma part, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean: ce sont les œuvres que le Père m'a donné d'accomplir. Ces œuvres mêmes que je fais témoignent à mon sujet que c'est le Père qui m'a envoyé, et le Père qui m'a envoyé a rendu lui-même témoignage à mon sujet. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez pas vu son visage et sa parole n’habite pas en vous, puisque vous ne croyez pas en celui qu'il a envoyé. Vous étudiez les Ecritures parce que vous pensez avoir par elles la vie éternelle. Ce sont elles qui rendent témoignage à mon sujet, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie! »Je ne reçois pas ma gloire des hommes. Mais je vous connais: vous n'avez pas l'amour de Dieu en vous. Je suis venu au nom de mon Père et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres et qui ne recherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul? Ne pensez pas que c'est moi qui vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse, c'est Moïse, celui en qui vous avez mis votre espérance. En effet, si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, puisqu'il a écrit à mon sujet. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles?»

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Jean 5:1-47 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l’eau; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l’eau; et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie. Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit: Veux-tu être guéri? Le malade lui répondit: Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt cet homme fut guéri; il prit son lit, et marcha. C’était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri: C’est le sabbat; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit. Il leur répondit: Celui qui m’a guéri m’a dit: Prends ton lit, et marche. Ils lui demandèrent: Qui est l’homme qui t’a dit: Prends ton lit, et marche? Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c’était; car Jésus avait disparu de la foule qui était en ce lieu. Depuis, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit: Voici, tu as été guéri; ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. Cet homme s’en alla, et annonça aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. C’est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, parce qu’il faisait ces choses le jour du sabbat. Mais Jésus leur répondit: Mon Père agit jusqu’à présent; moi aussi, j’agis. A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité, je vous le dis, l’heure vient, et elle est déjà venue, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu; et ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est Fils de l’homme. Ne vous étonnez pas de cela; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j’entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Si c’est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n’est pas vrai. Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu’il rend de moi est vrai. Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité. Pour moi ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière. Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face, et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu’il a envoyé. Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie! Je ne tire pas ma gloire des hommes. Mais je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu. Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul? Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles?

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Jean 5:1-47 Bible en français courant (BFC)

Peu après, les Juifs célébrèrent une fête religieuse et Jésus se rendit alors à Jérusalem. Dans cette ville, il y a, près de la porte des Brebis, une piscine avec cinq galeries à colonnes; on l'appelle en hébreu Bethzatha. Dans ces galeries, une foule de malades étaient couchés: des aveugles, des boiteux, des paralysés. [Ils attendaient que l'eau fasse des remous; car un ange du Seigneur descendait à certains moments dans la piscine et agitait l'eau. Le premier malade qui descendait dans l'eau ainsi agitée, était guéri de sa maladie, quelle qu'elle fût.] Il y avait là un homme malade depuis trente-huit ans. Quand Jésus le vit étendu à terre et apprit qu'il était malade depuis longtemps déjà, il lui demanda: «Veux-tu être guéri?» Le malade lui répondit: «Maître, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine quand l'eau est agitée; pendant que j'essaie d'y aller, un autre y descend avant moi.» Jésus lui dit: «Lève-toi, prends ta natte et marche.» Aussitôt, l'homme fut guéri; il prit sa natte et se mit à marcher. Or, cela se passait le jour du sabbat, et les chefs juifs dirent à l'homme qui avait été guéri: «C'est le sabbat, tu n'as donc pas le droit de porter ta natte.» Il leur répondit: «Celui qui m'a guéri m'a dit: “Prends ta natte et marche.” » Ils lui demandèrent alors: «Qui est celui qui t'a dit: “Prends ta natte et marche”?» Mais l'homme qui avait été guéri l'ignorait, car Jésus avait disparu dans la foule qui se trouvait à cet endroit. Plus tard, Jésus le rencontra dans le temple et lui dit: «Te voilà guéri maintenant. Ne pèche plus, pour qu'il ne t'arrive pas quelque chose de pire.» L'homme alla dire aux chefs juifs que c'était Jésus qui l'avait guéri. Ils s'en prirent alors à Jésus, parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat. Mais Jésus leur répondit: «Mon Père est continuellement à l'œuvre et moi aussi je suis à l'œuvre.» A cause de cette parole, les autorités juives cherchaient encore plus à faire mourir Jésus; car il avait non seulement agi contre la loi du sabbat, mais il disait encore que Dieu était son propre Père et se faisait ainsi l'égal de Dieu. Jésus reprit la parole et leur dit: «Oui, je vous le déclare, c'est la vérité: le Fils ne peut rien faire par lui-même; il ne fait que ce qu'il voit faire au Père. Tout ce que le Père fait, le Fils le fait également. Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu'il fait lui-même. Il lui montrera des œuvres à faire encore plus grandes que celles-ci et vous en serez étonnés. Car, de même que le Père relève les morts et leur donne la vie, de même le Fils donne la vie à qui il veut. Et le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le pouvoir de juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils, n'honore pas le Père qui l'a envoyé. «Oui, je vous le déclare, c'est la vérité: quiconque écoute mes paroles, et croit en celui qui m'a envoyé, possède la vie éternelle. Il ne sera pas condamné, mais il est déjà passé de la mort à la vie. Oui, je vous le déclare, c'est la vérité: le moment vient, et il est même déjà là, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu et ceux qui l'auront entendue vivront. Car, de même que le Père est la source de la vie, de même il a accordé au Fils d'être source de vie. Et il a accordé au Fils le pouvoir de juger, parce qu'il est le Fils de l'homme. Ne vous en étonnez pas, car le moment vient où tous les morts qui sont enterrés entendront sa voix et sortiront de leurs tombes. Ceux qui ont fait le bien ressusciteront pour recevoir la vie, mais ceux qui ont fait le mal ressusciteront pour être condamnés. Je ne peux rien faire par moi-même. Je juge d'après ce que Dieu me dit, et mon jugement est juste parce que je ne cherche pas à faire ce que je veux, mais ce que veut celui qui m'a envoyé.» «Si je témoignais en ma faveur, mon témoignage ne serait pas valable. Mais c'est un autre qui témoigne en ma faveur et je sais que ce témoignage à mon sujet est vrai. Vous avez envoyé des messagers à Jean et il a rendu témoignage à la vérité. Je n'ai pas besoin, moi, du témoignage d'un homme; mais je dis cela seulement pour que vous puissiez être sauvés. Jean était comme une lampe qu'on allume pour qu'elle éclaire et vous avez accepté de vous réjouir un moment à sa lumière. Mais j'ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean: les œuvres que je fais, celles-là mêmes que le Père m'a donné à accomplir, parlent en ma faveur et montrent que le Père m'a envoyé. Et le Père qui m'a envoyé témoigne aussi en ma faveur. Seulement, vous n'avez jamais entendu sa voix et vous n'avez jamais vu son visage. Vous ne gardez pas ses paroles en vous, parce que vous ne croyez pas en celui qu'il a envoyé. Vous étudiez avec soin les Écritures parce que vous pensez trouver en elles la vie éternelle: ce sont justement elles qui témoignent de moi! Pourtant, vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vraie vie. «Je ne recherche pas les éloges qui viennent des hommes. D'ailleurs je vous connais: je sais que vous n'avez pas en vous d'amour pour Dieu. Je suis venu de la part de mon Père et vous refusez de me recevoir. Mais si quelqu'un d'autre vient de sa propre autorité, vous le recevrez! Vous aimez recevoir des éloges les uns des autres et vous ne recherchez pas l'éloge qui vient du seul Dieu; comment donc pourriez-vous me croire? Mais ne pensez pas que je vous accuserai devant mon Père. C'est Moïse qui vous accusera, lui en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez vraiment Moïse, vous me croiriez aussi, car il a écrit à mon sujet. Mais puisque vous ne croyez pas ce qu'il a écrit, comment pourriez-vous croire mes paroles?»

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