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Lamentations 1:1-18

Lamentations 1:1-18 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Hélas ! la voici abandonnée, cette ville autrefois si peuplée ! Elle est comme une veuve, celle qui était si célèbre parmi tous les peuples. La voilà esclave, celle qui était une reine parmi les provinces ! Elle passe ses nuits à pleurer, et ses joues sont couvertes de larmes. Parmi ceux qui l’aimaient, personne ne la console. Tous ses amis l’ont trahie, ils sont maintenant ses ennemis. Toute la population de Juda est en exil, elle est écrasée de misère, sous le poids d’un dur esclavage. Elle vit parmi les autres peuples, mais elle ne trouve pas où s’installer. Ceux qui la poursuivaient l’ont rattrapée dans un chemin sans issue. Les routes qui vont à Sion sont en deuil, personne ne vient plus pour les jours de fête, ses places publiques sont vides. Ses prêtres gémissent, ses jeunes filles sont dans la tristesse, Sion elle-même est remplie d’une douleur amère. Ses adversaires ont été les plus forts, ses ennemis sont bien tranquilles. C’est le SEIGNEUR qui la fait souffrir à cause de ses nombreuses fautes. Ses jeunes enfants, prisonniers, s’en vont, poussés par les vainqueurs. La ville de Sion voit partir tout ce qui faisait sa grandeur. Ses ministres sont comme des animaux qui ne trouvent pas d’herbe à manger. Ils s’enfuient sans force devant ceux qui les poursuivent. Jérusalem, dans son malheur, ne sait pas où aller. Alors, elle se souvient de toutes les choses précieuses qu’elle possédait autrefois. Quand son peuple est tombé au pouvoir de ses ennemis, personne n’est venu l’aider. Ses ennemis la regardaient et ils riaient parce qu’elle était détruite. Jérusalem a commis des fautes graves, c’est pourquoi elle est devenue une ordure. Tous ceux qui la respectaient la méprisent, parce qu’ils la voient toute nue. Elle, elle tourne le dos et gémit. Tout le monde voit sur elle qu’elle est impure. Elle n’avait pas prévu ce qui allait arriver. Elle est étonnée d’être tombée si bas, et personne ne la console. Elle dit : « SEIGNEUR, regarde ma misère, car mon ennemi se vante de sa force. » Les vainqueurs ont pris tous les trésors de Jérusalem. Cette ville a même vu les autres peuples entrer dans son lieu saint. Pourtant, SEIGNEUR, tu leur avais défendu d’entrer dans ton assemblée. Tous ses habitants gémissent, ils cherchent de la nourriture. Ils donnent ce qu’ils ont de plus précieux pour avoir à manger, pour reprendre des forces. Jérusalem dit : « SEIGNEUR, regarde et vois combien je suis méprisée. » * Vous tous qui passez par ici, ce malheur ne vous a pas atteints. Regardez et voyez : est-ce qu’il y a une douleur pareille à ma douleur, pareille à celle que le SEIGNEUR a fait tomber sur moi le jour où sa violente colère a éclaté ? De là-haut, il a envoyé un feu, qu’il a fait descendre dans mon corps. Il a tendu un piège sous mes pieds et m’a fait tomber en arrière. Il a fait de moi une personne isolée, sans cesse malade. Il voit de près toutes mes fautes. Il les a attachées ensemble et les fait peser sur mes épaules. Le Seigneur a diminué mes forces, il m’a livré à des gens contre lesquels je ne peux pas me défendre. Le Seigneur a rejeté avec mépris tous les combattants courageux qui étaient chez moi. Il a réuni une armée contre moi pour briser mes jeunes soldats. Il m’a écrasée comme du raisin au pressoir, moi, la belle Jérusalem, ville de Juda. Voilà pourquoi je pleure. Mes yeux sont noyés de larmes, car celui qui peut me consoler et me rendre la vie est loin de moi. Mes enfants sont perdus, parce que l’ennemi a été le plus fort. * Sion tend les mains, mais il n’y a personne pour la consoler ! Le SEIGNEUR a donné l’ordre aux voisins d’Israël d’attaquer ce peuple. Au milieu d’eux, Jérusalem est devenue une ordure. * « Le SEIGNEUR a eu raison d’agir ainsi, car je me suis révoltée contre ses ordres. Écoutez donc, tous les peuples, et voyez ma douleur. Mes jeunes filles et mes jeunes gens ont été déportés.

Lamentations 1:1-18 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Comme elle reste solitaire la cité qui, naguère, ╵était si populeuse ! Elle est comme une veuve ! Elle qui était importante ╵au milieu des nations, princesse des provinces, elle est astreinte à la corvée ! Tout au long de la nuit, ╵elle pleure, et ses larmes ╵ruissellent sur ses joues. De tous ceux qui l’aimaient, aucun ne la console : tous ses compagnons l’ont trahie et ils sont devenus ses ennemis. Juda s’en est allé ╵dans un pays d’exil, ╵accablé de misère, soumis à un dur esclavage. Le voici qui habite ╵au sein de peuples étrangers sans trouver la tranquillité. Tous ceux qui le pourchassent ╵l’atteignent au milieu des détresses. Les chemins de Sion ╵sont plongés dans le deuil parce qu’il ne vient plus personne ╵pour célébrer les fêtes. Ses portes sont en pièces, ses prêtres se lamentent, ses jeunes filles ╵sont affligées, la ville est remplie d’amertume. Ses oppresseurs ╵font peser leur domination sur elle, ses ennemis prospèrent, car l’Eternel l’a affligée pour ses nombreux péchés, et ses petits enfants ╵sont partis en captivité poussés par l’ennemi. La communauté de Sion ╵a été dépouillée de toute sa splendeur. Ses ministres sont devenus ╵semblables à des cerfs qui ne trouvent pas de pâture, qui fuient à bout de forces devant ceux qui les traquent. Aux jours de son humiliation et de sa vie errante, Jérusalem ╵se souvient des trésors qu’elle avait autrefois, maintenant que son peuple ╵est, tout entier, tombé ╵aux mains de l’oppresseur sans qu’il y ait personne ╵qui vienne à son secours. Les ennemis la voient et font des gorges chaudes ╵au sujet de sa destruction. Voici Jérusalem ╵a gravement péché, c’est pourquoi elle est devenue ╵comme un déchet. Tous ceux qui l’honoraient, ╵maintenant la méprisent, car ils ont vu sa nudité. Elle-même en gémit ╵et se détourne. Son impureté apparaît ╵sur les pans de sa robe. Elle n’a pas songé ╵à ce qui s’ensuivrait. Elle est tombée, ╵sa chute est étonnante et nul ne la console. « O Eternel, dit-elle, ╵vois mon humiliation, car l’ennemi triomphe. » L’ennemi a pillé tous ses objets précieux, elle a vu des gens d’autres peuples pénétrer dans son sanctuaire. Pourtant, tu avais dit : « Ceux-là ne devront pas faire partie ╵de ta communauté. » Tout son peuple gémit en recherchant du pain. Il donne ses trésors ╵contre des aliments pour reprendre des forces. « Vois, Eternel, dit-elle, ╵et considère l’abjection où je suis. » N’êtes-vous pas touchés, ô vous tous qui passez par là ? Regardez et voyez s’il est une douleur ╵comparable à la mienne qui me fait tant souffrir. L’Eternel me l’a infligée au jour de sa colère ardente. D’en haut, il a lancé un feu qui m’a pénétré jusqu’aux os, il a tendu ╵un filet sous mes pieds : il m’a fait reculer et il a fait de moi ╵une désolation, dans la souffrance tout le jour. Il a lié le joug ╵que composent mes transgressions, sa main les a nouées ensemble, et elles pèsent sur mon cou. Il a sapé ma force. Le Seigneur m’a livrée ╵au pouvoir d’hommes auxquels je ne peux résister. Oui, le Seigneur a repoussé ╵tous les puissants guerriers qui étaient dans mes murs, et il a fixé contre moi ╵un rendez-vous dans le but de briser ╵mes jeunes gens. Le Seigneur a foulé ╵comme dans un pressoir la population de Juda. Je pleure donc sur eux ; j’éclate en longs sanglots, car le consolateur ╵qui ranimerait mon courage est loin de moi. Mes fils sont tous plongés ╵dans la désolation, car l’ennemi ╵a été le plus fort. Sion étend les mains, mais nul ne la console. L’Eternel a donné des ordres, aux adversaires de Jacob, ╵pour qu’ils l’encerclent. Jérusalem est devenue un déchet à leurs yeux. Mais l’Eternel est juste, car j’ai été rebelle ╵à ses commandements. Ecoutez, je vous prie, ╵vous, tous les peuples, et voyez ma douleur : mes jeunes filles, ╵mes jeunes gens sont partis en captivité.

Lamentations 1:1-18 Bible Segond 21 (S21)

Comment! Elle est assise solitaire, cette ville si peuplée, elle est pareille à une veuve! Elle qui était grande parmi les nations, elle qui était une princesse parmi les provinces, la voilà maintenant astreinte à la corvée! Elle pleure durant la nuit et ses joues sont couvertes de larmes. Parmi tous ceux qui l'aimaient, pas un ne la console: tous ses amis l’ont trahie, ils sont devenus ses ennemis. Juda est en exil, accablé par la misère et un grand esclavage. Il habite au milieu des nations sans y trouver de repos. Tous ses persécuteurs l'ont rattrapé au beau milieu des détresses. Les chemins de Sion sont dans le deuil, car on ne va plus aux fêtes. Toutes ses portes sont désertes, ses prêtres gémissent, ses jeunes filles sont pleines de chagrin et elle-même est remplie d'amertume. Ses adversaires ont pris le dessus, ses ennemis sont tranquilles, car c’est l'Eternel qui l’a plongée dans le chagrin à cause du grand nombre de ses transgressions. Ses enfants ont marché en déportés devant l’adversaire. La fille de Sion a perdu toute sa splendeur. Ses chefs sont pareils à des cerfs qui n’ont rien trouvé à brouter et qui fuient, sans force, devant celui qui les pourchasse. Durant ces jours de misère et d’errance, Jérusalem s'est souvenue de tous les biens précieux dont elle jouissait par le passé. Quand sa population est tombée entre les mains de l’adversaire, il n’y a eu personne pour l’aider: ses ennemis l'ont regardée et ont ri de sa chute. Jérusalem a gravement péché. Voilà pourquoi elle inspire le dégoût. Tous ceux qui l'honoraient la méprisent, car ils ont vu sa nudité. Elle-même gémit et tourne le dos. Son impureté se trouve dans les pans de sa robe. Elle n’avait pas imaginé sa fin; elle est tombée d'une manière étonnante et personne ne la console. «Vois ma misère, Eternel, face à l’arrogance de l’ennemi!» L’adversaire a étendu la main sur tout ce qu'elle avait de précieux. En effet, Jérusalem a vu les nations pénétrer dans son sanctuaire, alors que tu leur avais interdit d’entrer dans ton assemblée. Toute sa population gémit, elle cherche du pain. Ils ont donné tout ce qu’ils avaient de précieux pour de la nourriture afin de retrouver des forces. «Vois, Eternel, regarde, car je suis méprisée! Que cela ne vous arrive pas, à vous qui passez sur le chemin! Regardez et voyez s'il y a une souffrance pareille à la mienne, à celle qui me fait si mal, à celle que l'Eternel m'a infligée le jour où il a déversé toute l’ardeur de sa colère. D'en haut il a lancé un feu dans mes os et il les piétine. Il a tendu un piège sous mes pieds, il m'a fait tomber en arrière. Il m'a livrée à la dévastation, je suis constamment souffrante. Sa main a fait de mes transgressions une charge, elles se sont entremêlées, hissées sur ma nuque. Il a brisé ma force. Le Seigneur m'a livrée entre des mains auxquelles je suis incapable de résister. Le Seigneur a terrassé tous les guerriers qui étaient avec moi, il a convoqué contre moi un rassemblement pour briser mes jeunes hommes. Le Seigneur a écrasé au pressoir la jeune fille, la fille de Juda. C'est pour cela que je pleure. Mes yeux fondent en larmes car il s'est éloigné de moi, celui qui pourrait me consoler, celui qui aurait pu me redonner des forces. Mes fils sont désespérés car l'ennemi est puissant.» Sion a tendu les mains et personne ne l'a consolée; l'Eternel a donné ses ordres contre Jacob aux adversaires qui l’entouraient et Jérusalem est devenue un objet d'horreur au milieu d'eux. «L'Eternel est juste, car je me suis révoltée contre ses ordres. Ecoutez donc, vous, tous les peuples, et voyez ma douleur! Mes jeunes filles et mes jeunes hommes sont partis en déportation

Lamentations 1:1-18 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Eh quoi! Elle est assise solitaire, cette ville si peuplée! Elle est semblable à une veuve! Grande entre les nations, souveraine parmi les états, Elle est réduite à la servitude! Elle pleure durant la nuit, et ses joues sont couvertes de larmes; De tous ceux qui l’aimaient nul ne la console; Tous ses amis lui sont devenus infidèles, Ils sont devenus ses ennemis. Juda est en exil, victime de l’oppression et d’une grande servitude; Il habite au milieu des nations, Et il n’y trouve point de repos; Tous ses persécuteurs l’ont surpris dans l’angoisse. Les chemins de Sion sont dans le deuil, car on ne va plus aux fêtes; Toutes ses portes sont désertes, Ses sacrificateurs gémissent, Ses vierges sont affligées, et elle est remplie d’amertume. Ses oppresseurs triomphent, ses ennemis sont en paix; Car l’Éternel l’a humiliée, A cause de la multitude de ses péchés; Ses enfants ont marché captifs devant l’oppresseur. La fille de Sion a perdu toute sa gloire; Ses chefs sont comme des cerfs Qui ne trouvent point de pâture, Et qui fuient sans force devant celui qui les chasse. Aux jours de sa détresse et de sa misère, Jérusalem s’est souvenue De tous les biens dès longtemps son partage, Quand son peuple est tombé sans secours sous la main de l’oppresseur; Ses ennemis l’ont vue, et ils ont ri de sa chute. Jérusalem a multiplié ses péchés, C’est pourquoi elle est un objet d’aversion; Tous ceux qui l’honoraient la méprisent, en voyant sa nudité; Elle-même soupire, et détourne la face. La souillure était dans les pans de sa robe, et elle ne songeait pas à sa fin; Elle est tombée d’une manière étonnante, et nul ne la console. Vois ma misère, ô Éternel! Quelle arrogance chez l’ennemi! L’oppresseur a étendu la main Sur tout ce qu’elle avait de précieux; Elle a vu pénétrer dans son sanctuaire les nations Auxquelles tu avais défendu d’entrer dans ton assemblée. Tout son peuple soupire, il cherche du pain; Ils ont donné leurs choses précieuses pour de la nourriture, Afin de ranimer leur vie. Vois, Éternel, regarde comme je suis avilie! Je m’adresse à vous, à vous tous qui passez ici! Regardez et voyez s’il est une douleur pareille à ma douleur, A celle dont j’ai été frappée! L’Éternel m’a affligée au jour de son ardente colère. D’en haut il a lancé dans mes os un feu qui les dévore; Il a tendu un filet sous mes pieds, Il m’a fait tomber en arrière; Il m’a jetée dans la désolation, dans une langueur de tous les jours. Sa main a lié le joug de mes iniquités; Elles se sont entrelacées, appliquées sur mon cou; Il a brisé ma force; Le Seigneur m’a livrée à des mains auxquelles je ne puis résister. Le Seigneur a terrassé tous mes guerriers au milieu de moi; Il a rassemblé contre moi une armée, Pour détruire mes jeunes hommes; Le Seigneur a foulé au pressoir la vierge, fille de Juda. C’est pour cela que je pleure, que mes yeux fondent en larmes; Car il s’est éloigné de moi, celui qui me consolerait, Qui ranimerait ma vie. Mes fils sont dans la désolation, parce que l’ennemi a triomphé. Sion a étendu les mains, Et personne ne l’a consolée; L’Éternel a envoyé contre Jacob les ennemis d’alentour; Jérusalem a été un objet d’horreur au milieu d’eux. L’Éternel est juste, Car j’ai été rebelle à ses ordres. Écoutez, vous tous, peuples, et voyez ma douleur! Mes vierges et mes jeunes hommes sont allés en captivité.

Lamentations 1:1-18 Bible J.N. Darby (JND)

Comment est-elle assise solitaire, la ville si peuplée ! Celle qui était grande entre les nations est devenue comme veuve ; la princesse parmi les provinces est devenue tributaire. Elle pleure, elle pleure pendant la nuit, et ses larmes sont sur ses joues ; de tous ses amants, il n’en est pas un qui la console ; tous ses amis ont agi perfidement envers elle, ils sont pour elle des ennemis. Juda est allé en captivité à cause de [son] affliction et de la grandeur de [son] esclavage ; il habite parmi les nations, il n’a pas trouvé de repos ; tous ses persécuteurs l’ont atteint dans [ses] lieux resserrés. Les chemins de Sion mènent deuil de ce qu’il n’y a personne qui vienne aux fêtes ; toutes ses portes sont désolées ; ses sacrificateurs gémissent, ses vierges sont dans la détresse ; elle-même est dans l’amertume. Ses adversaires dominent, ses ennemis prospèrent ; car l’ÉTERNEL l’a affligée à cause de la multitude de ses transgressions ; ses petits enfants ont marché captifs devant l’adversaire. Et toute la magnificence de la fille de Sion s’est retirée d’elle. Ses princes sont comme des cerfs qui ne trouvent pas de pâture, et ils s’en sont allés sans force devant celui qui les poursuit. Jérusalem, dans les jours de son affliction et de son bannissement, lorsque son peuple tombait dans la main de l’ennemi et qu’il n’y avait personne qui l’aide, s’est souvenue de toutes les choses désirables qu’elle avait dans les jours d’autrefois ; les adversaires l’ont vue, ils se sont moqués de sa ruine. Jérusalem a grièvement péché, c’est pourquoi elle est [rejetée] comme une impureté ; tous ceux qui l’honoraient l’ont méprisée, car ils ont vu sa nudité : elle aussi gémit et s’est retournée en arrière. Son impureté était aux pans de sa robe, elle ne s’est pas souvenue de sa fin ; elle est descendue prodigieusement ; il n’y a personne qui la console ! Regarde, ô ÉTERNEL, mon affliction, car l’ennemi s’est élevé avec orgueil. L’ennemi a étendu sa main sur toutes ses choses désirables ; car elle a vu entrer dans son sanctuaire les nations, au sujet desquelles tu avais commandé qu’elles n’entreraient point dans ta congrégation. Tout son peuple gémit ; ils cherchent du pain ; ils ont donné leurs choses désirables contre des aliments pour restaurer [leur] âme. Regarde, ÉTERNEL, et contemple, car je suis devenue vile. N’est-ce rien pour vous tous qui passez par le chemin ? Contemplez, et voyez s’il est une douleur comme ma douleur qui m’est survenue, à moi que l’ÉTERNEL a affligée au jour de l’ardeur de sa colère. D’en haut il a envoyé dans mes os un feu qui les a maîtrisés ; il a tendu un filet pour mes pieds, il m’a fait retourner en arrière ; il m’a mise dans la désolation, dans la langueur, tout le jour. Le joug de mes transgressions est lié par sa main ; elles sont entrelacées, elles montent sur mon cou ; il a fait défaillir ma force ; le Seigneur m’a livrée en des mains d’où je ne puis me relever. Le Seigneur a abattu tous mes hommes forts au milieu de moi ; il a convoqué contre moi une assemblée pour écraser mes jeunes gens. Le Seigneur a foulé comme au pressoir la vierge, fille de Juda. À cause de ces choses je pleure ; mon œil, mon œil se fond en eau ; car il est loin de moi, le consolateur qui restaurerait mon âme. Mes fils sont péris, car l’ennemi a été le plus fort. Sion étend ses mains, il n’y a personne qui la console. L’ÉTERNEL a commandé au sujet de Jacob que ses adversaires l’entourent ; Jérusalem est devenue au milieu d’eux une impureté. L’ÉTERNEL est juste ; car je me suis rebellée contre son commandement. Écoutez, je vous prie, vous tous les peuples, et voyez ma douleur : mes vierges et mes jeunes gens sont allés en captivité.

Lamentations 1:1-18 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Eh quoi! elle est assise solitaire, cette ville si peuplée! Elle est semblable à une veuve! Grande entre les nations, souveraine parmi les Etats, Elle est réduite à la servitude! Elle pleure durant la nuit, et ses joues sont couvertes de larmes; De tous ceux qui l'aimaient nul ne la console; Tous ses amis lui sont devenus infidèles, Ils sont devenus ses ennemis. Juda est en exil, victime de l'oppression et d'une grande servitude; Il habite au milieu des nations, Et il n'y trouve point de repos; Tous ses persécuteurs l'ont surpris dans l'angoisse. Les chemins de Sion sont dans le deuil, car on ne va plus aux fêtes; Toutes ses portes sont désertes, Ses sacrificateurs gémissent, Ses vierges sont affligées, et elle est remplie d'amertume. Ses oppresseurs triomphent, ses ennemis sont en paix; Car l'Eternel l'a humiliée, A cause de la multitude de ses péchés; Ses enfants ont marché captifs devant l'oppresseur. La fille de Sion a perdu toute sa gloire; Ses chefs sont comme des cerfs Qui ne trouvent point de pâture, Et qui fuient sans force devant celui qui les chasse. Aux jours de sa détresse et de sa misère, Jérusalem s'est souvenue De tous les biens qu'elle possédait autrefois, Quand son peuple est tombé sans secours sous la main de l'oppresseur; Ses ennemis l'ont vue, et ils ont ri de sa chute. Jérusalem a multiplié ses péchés, C'est pourquoi elle est un objet d'aversion; Tous ceux qui l'honoraient la méprisent, en voyant sa nudité; Elle-même soupire, et détourne la face. La souillure était dans les pans de sa robe, et elle ne songeait pas à sa fin; Elle est tombée d'une manière étonnante, et nul ne la console. Vois ma misère, ô Eternel! Quelle arrogance chez l'ennemi! L'oppresseur a étendu la main Sur tout ce qu'elle avait de précieux; Elle a vu pénétrer dans son sanctuaire les nations Auxquelles tu avais défendu d'entrer dans ton assemblée. Tout son peuple soupire, il cherche du pain; Ils ont donné leurs choses précieuses pour de la nourriture, Afin de ranimer leur vie. Vois, Eternel, regarde comme je suis avilie! Je m'adresse à vous, à vous tous qui passez ici! Regardez et voyez s'il est une douleur pareille à ma douleur, A celle dont j'ai été frappée! L'Eternel m'a affligée au jour de son ardente colère. D'en haut il a lancé dans mes os un feu qui les dévore; Il a tendu un filet sous mes pieds, Il m'a fait tomber en arrière; Il m'a jetée dans la désolation, dans une langueur de tous les jours. Sa main a lié le joug de mes iniquités; Elles se sont entrelacées, appliquées sur mon cou; Il a brisé ma force; Le Seigneur m'a livrée à des mains auxquelles je ne puis résister. Le Seigneur a terrassé tous mes guerriers au milieu de moi; Il a rassemblé contre moi une armée, Pour détruire mes jeunes hommes; Le Seigneur a foulé au pressoir la vierge, fille de Juda. C'est pour cela que je pleure, que mes yeux fondent en larmes; Car il s'est éloigné de moi, celui qui me consolerait, Qui ranimerait ma vie. Mes fils sont dans la désolation, parce que l'ennemi a triomphé. Sion a étendu les mains, Et personne ne l'a consolée; L'Eternel a envoyé contre Jacob les ennemis d'alentour; Jérusalem a été un objet d'horreur au milieu d'eux. L'Eternel est juste, Car j'ai été rebelle à ses ordres. Ecoutez, vous tous, peuples, et voyez ma douleur! Mes vierges et mes jeunes hommes sont allés en captivité.

Lamentations 1:1-18 Bible en français courant (BFC)

Hélas! la voilà toute seule la cité autrefois si fréquentée! Elle, si renommée parmi les nations, la voilà comme veuve. Hier princesse dominant les provinces, la voilà réduite au travail des esclaves. Elle passe la nuit à pleurer, ses joues ruissellent de larmes. Parmi tous ses amis, plus personne pour la réconforter. Tous ses amis l'ont abandonnée, ils sont maintenant des ennemis pour elle. Accablée de misère et du pire esclavage, la tribu de Juda part en déportation. Elle vit chez les païens, mais sans trouver où se fixer. Ceux qui la poursuivaient l'ont rejointe en la coinçant dans une impasse. Les chemins qui vont à Sion sont dans le deuil, délaissés par ceux qui venaient à la fête. Ses places publiques sont désertées, ses prêtres soupirent de découragement. Ses jeunes filles sont désespérées. Que tout cela est amer pour Sion! Ses ennemis ont eu le dessus, ses adversaires sont tranquilles. C'est le Seigneur qui l'afflige pour ses nombreuses désobéissances. Ses jeunes enfants, poussés par les vainqueurs, partent vers la captivité. Sion voit s'en aller tout ce qui faisait sa gloire. Ses ministres font penser à des cerfs qui n'ont rien trouvé à brouter, et s'enfuient à bout de forces devant le chasseur. En ces jours où elle est errante et humiliée, Jérusalem se rappelle tout ce qu'elle avait de précieux depuis si longtemps. Quand son peuple est tombé aux mains de l'ennemi, sans personne pour lui porter secours, ses vainqueurs ont trouvé amusant de la voir ainsi réduite à rien. Jérusalem a commis des fautes graves, c'est pourquoi elle provoque le dégoût. Ceux qui la respectaient la méprisent, maintenant qu'ils la voient toute nue. Elle n'a plus qu'à se retirer en poussant des soupirs. Sa robe porte les traces de sa souillure. Elle n'avait pas prévu ce qui arriverait, et la voilà surprise d'être ainsi déchue, sans personne pour la réconforter. «Seigneur, dit-elle, vois ma misère, vois comme mon ennemi est triomphant.» Les vainqueurs ont fait main basse sur tous ses trésors. Elle a même vu les païens pénétrer dans son sanctuaire. Tu avais pourtant interdit, Seigneur, qu'ils prennent place dans ton assemblée. Son peuple soupire, découragé, cherchant quelque chose à manger. Il a donné ce qu'il avait de plus précieux pour du pain, pour refaire ses forces. «Seigneur, prie-t-elle, regarde et vois à quel point je suis méprisée.» Vous tous qui passez par ici, ce malheur ne vous a pas touchés; regardez et constatez: il n'y a pas de souffrance comparable à celle que je subis, à celle que le Seigneur m'a infligée, le jour où sa colère a éclaté. De là-haut, il a envoyé un feu et l'a fait pénétrer en moi. Il a tendu un piège sous mes pas et m'a renversée en arrière. Il m'a complètement isolée, j'en suis malade tous les jours. Il a l'œil sur mes fautes, elles forment comme un nœud dans sa main, elles montent jusqu'à mon cou. Le Seigneur a paralysé mes forces, il m'a livrée aux mains d'adversaires contre lesquels je ne peux rien. Le Seigneur a rejeté dans le mépris tous les vaillants soldats que j'avais chez moi. Il a mobilisé une armée contre moi, pour écraser mes jeunes gens. Il m'a écrasée, moi Sion de Juda, comme du raisin au pressoir. C'est sur ce malheur que je pleure toutes les larmes de mon corps. Il est loin, celui qui peut me réconforter et me rendre la force de vivre. Mes enfants sont perdus pour moi, l'ennemi était trop fort. Sion a beau tendre les mains en suppliant, personne pour la réconforter. Sur l'ordre du Seigneur, les voisins d'Israël sont devenus ses adversaires. Parmi eux, Jérusalem ne provoque plus que du dégoût. Le Seigneur a eu raison d'agir ainsi, car je m'étais opposée à ses ordres. Vous tous qui êtes ici, écoutez bien, et regardez ma souffrance: mes jeunes filles et mes jeunes gens partent vers la captivité.