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Luc 16:1-31

Luc 16:1-31 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Jésus raconte cette histoire à ses disciples : « Un homme riche a un serviteur, responsable de sa maison. Des gens viennent lui dire : “Ton serviteur gaspille toutes tes richesses.” Alors le maître appelle son serviteur et il lui dit : “Qu’est-ce que j’entends dire de toi ? Rends-moi tous les comptes de la maison. Maintenant, tu ne pourras plus t’occuper de mes affaires !” Le serviteur se dit : “Mon maître ne veut plus que je m’occupe de ses affaires. Qu’est-ce que je vais faire ? Travailler la terre, je n’en ai pas la force. Devenir mendiant, j’en ai honte. Je sais ce que je vais faire ! Alors, quand mon maître va me retirer mon travail, des gens me recevront chez eux.” Et il appelle, un par un, tous ceux qui doivent quelque chose à son maître. Il demande au premier : “Tu dois combien à mon maître ?” L’homme lui répond : “100 tonneaux d’huile.” Le serviteur lui dit : “Voici ton papier. Vite, assieds-toi et écris 50.” Ensuite le serviteur demande à un autre : “Et toi, tu dois combien ?” L’homme lui répond : “100 sacs de grains.” Le serviteur lui dit : “Voici ton papier. Écris 80.” Alors le maître dit du bien de ce serviteur malhonnête, parce qu’il a été habile. Les gens de ce monde sont plus habiles entre eux que ceux qui appartiennent à la lumière. » Jésus ajoute : « Et moi, je vous dis : Faites-vous des amis avec l’argent trompeur ! Ainsi, quand l’argent n’existera plus, Dieu vous recevra dans sa maison pour toujours. Quand on peut faire confiance à quelqu’un pour une toute petite chose, on peut lui faire confiance aussi pour une grande. Et quand on est malhonnête pour une toute petite chose, on est malhonnête aussi pour une grande. C’est pourquoi, si on ne peut pas vous faire confiance pour l’argent trompeur, qui va vous confier les vraies richesses ? Et si on ne peut pas vous faire confiance pour les richesses qui ne sont pas à vous, qui va vous confier ce qui est à vous ? « Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres. En effet, ou bien il détestera l’un et il aimera l’autre, ou bien il sera fidèle à l’un et il méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. » Les Pharisiens qui aiment l’argent entendent tout cela et ils se moquent de Jésus. Jésus leur dit : « Vous, vous faites croire aux gens que vous êtes justes. Mais Dieu connaît vos cœurs. Oui, ce qui paraît important pour les hommes, c’est une chose horrible pour Dieu. « Jusqu’à Jean-Baptiste, c’était le temps de la loi de Moïse et des prophètes. Mais depuis Jean-Baptiste, on annonce la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu, et tous font des efforts pour entrer dans le Royaume. Pourtant, le ciel et la terre disparaîtront plus facilement qu’une seule petite lettre du texte de la loi. « Quand un homme renvoie sa femme et se marie avec une autre, il commet un adultère. Et quand un homme se marie avec une femme renvoyée, il commet un adultère. » Ensuite Jésus raconte cette histoire : « Il y a un homme riche qui s’habille avec des vêtements très beaux et très chers. Chaque jour, il fait une grande fête. Un pauvre, appelé Lazare, est couché devant la porte du riche. Il est couvert de plaies. Il a très envie de manger ce qui tombe de la table du riche. Mais ce sont plutôt les chiens qui viennent lécher ses plaies. Un jour, le pauvre meurt. Les anges l’emportent auprès d’Abraham. Le riche meurt aussi, et on l’enterre. Mais chez les morts, il souffre beaucoup. Alors il lève les yeux, et de loin, il voit Abraham et Lazare à côté de lui. Le riche se met à crier : “Abraham, mon père, aie pitié de moi ! Envoie Lazare, pour qu’il mette le bout de son doigt dans l’eau, et il me rafraîchira la langue. En effet, je souffre beaucoup dans ce feu.” Abraham lui répond : “Mon enfant, rappelle-toi : pendant ta vie, tu as reçu le bonheur, et Lazare, lui, a reçu le malheur. Maintenant, ici, il est consolé, et toi, tu souffres. De plus, entre vous et nous, il y a un très grand trou. Ainsi, ceux qui veulent aller d’ici chez vous ne peuvent pas le faire, et on ne peut pas non plus traverser le trou pour venir chez nous.” Le riche lui dit : “Père, je t’en prie, envoie donc Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères, Lazare ira les prévenir pour qu’ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de souffrance.” Abraham lui répond : “Tes frères ont Moïse et les prophètes, ils doivent les écouter !” Le riche lui dit : “Abraham, mon père, cela ne suffit pas. Si quelqu’un de chez les morts vient les voir, ils changeront leur vie.” Mais Abraham lui dit : “Ils n’écoutent pas Moïse ni les prophètes. Alors, même si quelqu’un se lève de la mort, ils ne seront pas convaincus.” »

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Luc 16:1-31 Bible J.N. Darby (JND)

Et il dit aussi à ses disciples : Il y avait un homme riche qui avait un économe ; et celui-ci fut accusé devant lui comme dissipant ses biens. Et l’ayant appelé, il lui dit : Qu’est-ce que ceci que j’entends dire de toi ? Rends compte de ton administration ; car tu ne pourras plus administrer. Et l’économe dit en lui-même : Que ferai-je, car mon maître m’ôte l’administration ? Je ne puis pas bêcher la terre ; j’ai honte de mendier : je sais ce que je ferai, afin que, quand je serai renvoyé de mon administration, je sois reçu dans leurs maisons. Et ayant appelé chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier : Combien dois-tu à mon maître ? Et il dit : 100 baths d’huile. Et il lui dit : Prends ton écrit, et assieds-toi promptement et écris 50. Puis il dit à un autre : Et toi, combien dois-tu ? Et il dit : 100 cors de froment. Et il lui dit : Prends ton écrit, et écris 80. Et le maître loua l’économe injuste parce qu’il avait agi prudemment. Car les fils de ce siècle sont plus prudents, par rapport à leur propre génération, que les fils de la lumière. Et moi, je vous dis : Faites-vous des amis avec les richesses injustes, afin que, quand vous viendrez à manquer, vous soyez reçus dans les tabernacles éternels. Celui qui est fidèle dans ce qui est très petit, est fidèle aussi dans ce qui est grand ; et celui qui est injuste dans ce qui est très petit, est injuste aussi dans ce qui est grand. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les vraies ? Et si, dans ce qui est à autrui, vous n’avez pas été fidèles, qui vous donnera ce qui est vôtre ? Nul serviteur ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre : vous ne pouvez servir DIEU et les richesses. Et les pharisiens aussi, qui étaient avares, entendirent toutes ces choses, et ils se moquèrent de lui. Et il leur dit : Vous êtes ceux qui se justifient eux-mêmes devant les hommes ; mais DIEU connaît vos cœurs : car ce qui est haut estimé parmi les hommes est une abomination devant DIEU. La loi et les prophètes [ont été] jusqu’à Jean ; dès lors le royaume de DIEU est annoncé et chacun use de violence pour y entrer. Or il est plus facile que le ciel et la terre passent, qu’il ne l’est qu’un seul trait de lettre de la loi tombe. Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet adultère ; et quiconque épouse une femme répudiée par son mari, commet adultère. Or il y avait un homme riche qui se vêtait de pourpre et de fin lin, et qui faisait joyeuse chère, chaque jour, splendidement. Et il y avait un pauvre, nommé Lazare, couché à sa porte, tout couvert d’ulcères, et qui désirait de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; mais les chiens aussi venaient lécher ses ulcères. Et il arriva que le pauvre mourut, et qu’il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Et le riche aussi mourut, et fut enseveli. Et, en hadès, levant ses yeux, comme il était dans les tourments, il voit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Et s’écriant, il dit : Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare, afin qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt, et qu’il rafraîchisse ma langue, car je suis tourmenté dans cette flamme. Mais Abraham dit : [Mon] enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et Lazare pareillement les maux ; et maintenant lui est consolé ici, et toi tu es tourmenté. Et outre tout cela, un grand gouffre est fermement établi entre nous et vous ; en sorte que ceux qui veulent passer d’ici vers vous ne le peuvent, et que ceux qui [veulent passer] de là ne traversent pas non plus vers nous. Et il dit : Je te prie donc, père, de l’envoyer dans la maison de mon père, car j’ai cinq frères, en sorte qu’il les adjure ; de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de tourment. Mais Abraham lui dit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent. Mais il dit : Non, père Abraham ; mais si quelqu’un va des morts vers eux, ils se repentiront. Et il lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seront pas persuadés non plus si quelqu’un ressuscitait d’entre les morts.

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Luc 16:1-31 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Jésus dit aussi à ses disciples: Un homme riche avait un économe, qui lui fut dénoncé comme dissipant ses biens. Il l'appela, et lui dit: Qu'est-ce que j'entends dire de toi? Rends compte de ton administration, car tu ne pourras plus administrer mes biens. L'économe dit en lui-même: Que ferai-je, puisque mon maître m'ôte l'administration de ses biens? Travailler à la terre? je ne le puis. Mendier? j'en ai honte. Je sais ce que je ferai, pour qu'il y ait des gens qui me reçoivent dans leurs maisons quand je serai destitué de mon emploi. Et, faisant venir chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier: Combien dois-tu à mon maître? Cent mesures d'huile, répondit-il. Et il lui dit: Prends ton billet, assieds-toi vite, et écris cinquante. Il dit ensuite à un autre: Et toi, combien dois-tu? Cent mesures de blé, répondit-il. Et il lui dit: Prends ton billet, et écris quatre-vingts. Le maître loua l'économe infidèle de ce qu'il avait agi en homme avisé. Car les enfants de ce siècle sont plus avisés à l'égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière. Et moi, je vous dis: Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu'ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles viendront à vous manquer. Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes. Si donc vous n'avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables? Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous? Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. Les pharisiens, qui étaient avares, écoutaient aussi tout cela, et ils se moquaient de lui. Jésus leur dit: Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu. La loi et les prophètes ont subsisté jusqu'à Jean; depuis lors, le royaume de Dieu est annoncé, et chacun use de violence pour y entrer. Il est plus facile que le ciel et la terre passent, qu'il ne l'est qu'un seul trait de lettre de la loi vienne à tomber. Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère. Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d'ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères. Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux; et, tandis qu'il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Il s'écria: Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau et me rafraîchisse la langue; car je souffre cruellement dans cette flamme. Abraham répondit: Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. D'ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire. Le riche dit: Je te prie donc, père [Abraham], d'envoyer Lazare dans la maison de mon père; car j'ai cinq frères. C'est pour qu'il leur atteste ces choses, afin qu'ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments. Abraham répondit: Ils ont Moïse et les prophètes; qu'ils les écoutent. Et il dit: Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit: S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader même si quelqu'un des morts ressuscitait.

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Luc 16:1-31 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Jésus dit encore à ses disciples : Un grand propriétaire avait un gérant. On vint lui dénoncer sa conduite car il gaspillait ses biens. Le maître le fit appeler et lui dit : « Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Remets-moi les comptes de ta gestion, car tu ne continueras pas à gérer mes affaires. » Le gérant se dit : « Que vais-je faire, puisque mon maître m’enlève la gestion de ses biens ? Travailler comme ouvrier agricole ? Je n’en ai pas la force. Me mettre à mendier ? J’en aurais honte. Ah ! je sais ce que je vais faire pour que des gens me reçoivent chez eux lorsque j’aurai perdu ma place. » Là-dessus, il fait venir un à un tous les débiteurs de son maître. Il dit au premier : « Combien dois-tu à mon maître ? – Quarante hectolitres d’huile d’olive, lui répond celui-ci. – Voici ta reconnaissance de dette, lui dit le gérant, assieds-toi là, dépêche-toi et inscris vingt hectolitres. » Ensuite il dit à un autre : « Et toi, combien dois-tu ? – Cinq cents sacs de blé. – Prends ta reconnaissance de dette, reprend le gérant, et inscris-en quatre cents. » Le maître admira l’habileté avec laquelle ce gérant malhonnête s’y était pris. En effet, ceux qui vivent pour ce monde sont plus avisés dans leurs affaires avec leurs semblables que les enfants de la lumière. Et moi je vous déclare : Si vous avez de ces richesses entachées d’injustice, utilisez-les pour vous faire des amis. Ainsi, le jour où elles vous échapperont, ils vous accueilleront dans les demeures éternelles. Si quelqu’un est fidèle dans les petites choses, on peut aussi lui faire confiance pour ce qui est important. Mais celui qui n’est pas fidèle dans les petites choses ne l’est pas non plus pour ce qui est important. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans la gestion des richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? Si vous n’avez pas été fidèles dans la gestion du bien d’autrui, qui vous donnera celui qui vous est personnellement destiné ? Aucun serviteur ne peut être en même temps au service de deux maîtres. En effet, ou bien il détestera l’un et aimera l’autre ; ou bien il sera dévoué au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir en même temps Dieu et l’Argent. En entendant toutes ces recommandations, les pharisiens, qui étaient très attachés à l’argent, se moquaient de Jésus. Mais il leur dit : Vous, vous vous faites passer vous-mêmes pour justes aux yeux de tout le monde, mais Dieu connaît le fond de votre cœur. Ce qui est en haute estime parmi les hommes, Dieu l’a en horreur. L’époque de la Loi et des prophètes va jusqu’à Jean-Baptiste ; depuis qu’il est venu, le royaume de Dieu est annoncé, et chacun use de violence pour y entrer. Il serait plus facile au ciel et à la terre de disparaître qu’à un trait de lettre de la Loi. Celui qui divorce d’avec sa femme et se remarie commet un adultère, et celui qui épouse une femme divorcée d’avec son mari commet un adultère. Il y avait un homme riche, toujours vêtu d’habits coûteux et raffinés. Sa vie n’était chaque jour que festins et plaisirs. Un pauvre, nommé Lazare, se tenait couché devant le portail de sa villa, le corps couvert de plaies purulentes. Il aurait bien voulu calmer sa faim avec les miettes qui tombaient de la table du riche. Les chiens mêmes venaient lécher ses plaies. Le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut à son tour, et on l’enterra. Du séjour des morts, où il souffrait cruellement, il leva les yeux et aperçut, très loin, Abraham, et Lazare à côté de lui. Alors il s’écria : « Abraham, mon père, aie pitié de moi ! Envoie donc Lazare, qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue, car je souffre horriblement dans ces flammes. » Mais Abraham lui répondit : « Mon fils, souviens-toi de combien de bonnes choses tu as joui pendant ta vie, tandis que Lazare n’a connu que des malheurs. A présent, ici, c’est lui qui est consolé, tandis que toi, tu es dans les tourments. De plus, il y a maintenant un immense abîme entre nous et vous et, même si on le voulait, on ne pourrait ni le franchir pour aller d’ici vers vous, ni le traverser pour venir de chez vous ici. – Dans ce cas, dit alors le riche, je t’en conjure, père, envoie au moins Lazare dans la maison de mon père, car j’ai cinq frères ; qu’il les avertisse pour qu’ils n’aboutissent pas, eux aussi, dans ce lieu de tourments. – Tes frères ont les écrits de Moïse et des prophètes, lui répondit Abraham ; qu’ils les écoutent ! – Non, père Abraham, reprit l’autre. Mais si quelqu’un revient du séjour des morts et va les trouver, ils changeront. » Mais Abraham répliqua : « S’ils n’écoutent ni Moïse ni les prophètes, ils ne se laisseront pas davantage convaincre par un mort revenant à la vie ! »

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Luc 16:1-31 Bible Segond 21 (S21)

Jésus dit aussi à ses disciples: «Un homme riche avait un intendant. On vint lui rapporter qu’il gaspillait ses biens. Il l'appela et lui dit: ‘Qu'est-ce que j'entends dire à ton sujet? Rends compte de ta gestion, car tu ne pourras plus gérer mes biens.’ L'intendant se dit en lui-même: ‘Que vais-je faire, puisque mon maître m'enlève la gestion de ses biens? Travailler la terre? Je n'en ai pas la force. Mendier? J'en ai honte. Je sais ce que je ferai pour qu'il y ait des gens qui m'accueillent chez eux quand je serai renvoyé de mon emploi.’ Il fit venir chacun des débiteurs de son maître et dit au premier: ‘Combien dois-tu à mon maître?’ ‘Je dois 100 tonneaux d'huile d'olive’, répondit-il. Il lui dit: ‘Voici ton reçu, assieds-toi vite et écris 50.’ Il dit ensuite à un autre: ‘Et toi, combien dois-tu?’ ‘Je dois 100 mesures de blé’, répondit-il. Et il lui dit: ‘Voici ton reçu, écris 80.’ Le maître fit l’éloge de l'intendant malhonnête à cause de l’habileté dont il avait fait preuve. En effet, les enfants de ce monde sont plus habiles vis-à-vis de leur génération que ne le sont les enfants de la lumière. »Et moi, je vous dis: Faites-vous des amis avec les richesses injustes, afin qu’ils vous accueillent dans les habitations éternelles lorsqu'elles viendront à vous manquer. Celui qui est fidèle dans les petites choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est malhonnête dans les petites choses l'est aussi dans les grandes. Si donc vous n'avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les biens véritables? Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous? Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s'attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent.» En entendant tout cela, les pharisiens qui aimaient l'argent se moquaient de lui. Jésus leur dit: «Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît votre cœur. De fait, ce qui est très estimé parmi les hommes est abominable devant Dieu. La loi et les prophètes ont subsisté jusqu'à Jean; depuis lors, la bonne nouvelle du royaume de Dieu est annoncée et chacun cherche avec force à y entrer. Le ciel et la terre disparaîtront plus facilement que ne tombera un seul trait de lettre de la loi. Tout homme qui renvoie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et tout homme qui épouse une femme divorcée de son mari commet un adultère. »Il y avait un homme riche, qui s'habillait de pourpre et de fin lin et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre du nom de Lazare était couché devant son portail, couvert d'ulcères. Il aurait bien voulu se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche, cependant même les chiens venaient lécher ses ulcères. Le pauvre mourut et fut porté par les anges auprès d'Abraham. Le riche mourut aussi et fut enterré. Dans le séjour des morts, en proie à une grande souffrance il leva les yeux et vit de loin Abraham, avec Lazare à ses côtés. Il s'écria: ‘Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau afin de me rafraîchir la langue, car je souffre cruellement dans cette flamme.’ Abraham répondit: ‘Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie et que Lazare a connu les maux pendant la sienne; maintenant, il est consolé ici et toi, tu souffres. De plus, il y a un grand abîme entre nous et vous, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de chez vous vers nous, ne puissent pas le faire.’ Le riche dit: ‘Je te prie alors, père, d'envoyer Lazare chez mon père, car j'ai cinq frères. C'est pour qu'il les avertisse, afin qu'ils n’aboutissent pas, eux aussi, dans ce lieu de souffrances.’ Abraham [lui] répondit: ‘Ils ont Moïse et les prophètes, qu'ils les écoutent.’ Le riche dit: ‘Non, père Abraham, mais si quelqu'un vient de chez les morts vers eux, ils changeront d’attitude.’ Abraham lui dit alors: ‘S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader, même si quelqu'un ressuscite.’»

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Luc 16:1-31 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Jésus dit aussi à ses disciples: Un homme riche avait un économe, qui lui fut dénoncé comme dissipant ses biens. Il l’appela, et lui dit: Qu’est-ce que j’entends dire de toi? Rends compte de ton administration, car tu ne pourras plus administrer mes biens. L’économe dit en lui-même: Que ferai-je, puisque mon maître m’ôte l’administration de ses biens? Travailler à la terre? Je ne le puis. Mendier? J’en ai honte. Je sais ce que je ferai, pour qu’il y ait des gens qui me reçoivent dans leurs maisons quand je serai destitué de mon emploi. Et, faisant venir chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier: Combien dois-tu à mon maître? Cent mesures d’huile, répondit-il. Et il lui dit: Prends ton billet, assieds-toi vite, et écris cinquante. Il dit ensuite à un autre: Et toi, combien dois-tu? Cent mesures de blé, répondit-il. Et il lui dit: Prends ton billet, et écris quatre-vingts. Le maître loua l’économe infidèle de ce qu’il avait agi prudemment. Car les enfants de ce siècle sont plus prudents à l’égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière. Et moi, je vous dis: Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu’ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles viendront à vous manquer. Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables? Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous? Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. Les pharisiens, qui étaient avares, écoutaient aussi tout cela, et ils se moquaient de lui. Jésus leur dit: Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu. La loi et les prophètes ont subsisté jusqu’à Jean; depuis lors, le royaume de Dieu est annoncé, et chacun use de violence pour y entrer. Il est plus facile que le ciel et la terre passent, qu’il ne l’est qu’un seul trait de lettre de la loi vienne à tomber. Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère. Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d’ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche; et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères. Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux; et, tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein. Il s’écria: Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue; car je souffre cruellement dans cette flamme. Abraham répondit: Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres. D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous, ne puissent le faire. Le riche dit: Je te prie donc, père Abraham, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père; car j’ai cinq frères. C’est pour qu’il leur atteste ces choses, afin qu’ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourments. Abraham répondit: Ils ont Moïse et les prophètes; qu’ils les écoutent. Et il dit: Non, père Abraham, mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit: S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait.

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Luc 16:1-31 Bible en français courant (BFC)

Jésus dit à ses disciples: «Un homme riche avait un gérant et l'on vint lui rapporter que ce gérant gaspillait ses biens. Le maître l'appela et lui dit: “Qu'est-ce que j'apprends à ton sujet? Présente-moi les comptes de ta gestion, car tu ne pourras plus être mon gérant.” Le gérant se dit en lui-même: “Mon maître va me retirer ma charge. Que faire? Je ne suis pas assez fort pour travailler la terre et j'aurais honte de mendier. Ah! je sais ce que je vais faire! Et quand j'aurai perdu ma place, des gens me recevront chez eux!” Il fit alors venir un à un tous ceux qui devaient quelque chose à son maître. Il dit au premier: “Combien dois-tu à mon maître?” – “Cent tonneaux d'huile d'olive”, lui répondit-il. Le gérant lui dit: “Voici ton compte; vite, assieds-toi et note cinquante.” Puis il dit à un autre: “Et toi, combien dois-tu?” – “Cent sacs de blé”, répondit-il. Le gérant lui dit: “Voici ton compte; note quatre-vingts.” Eh bien, le maître loua le gérant malhonnête d'avoir agi si habilement. En effet, les gens de ce monde sont bien plus habiles dans leurs rapports les uns avec les autres que ceux qui appartiennent à la lumière.» Jésus ajouta: «Et moi je vous dis: faites-vous des amis avec les richesses trompeuses de ce monde, afin qu'au moment où elles n'existeront plus pour vous on vous reçoive dans les demeures éternelles. Celui qui est fidèle dans les petites choses est aussi fidèle dans les grandes; celui qui est malhonnête dans les petites choses est aussi malhonnête dans les grandes. Si donc vous n'avez pas été fidèles dans votre façon d'utiliser les richesses trompeuses de ce monde, qui pourrait vous confier les vraies richesses? Et si vous n'avez pas été fidèles en ce qui concerne le bien des autres, qui vous donnera le bien qui vous est destiné? «Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres: ou bien il haïra le premier et aimera le second; ou bien il s'attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'argent.» Les Pharisiens entendaient toutes ces paroles et se moquaient de Jésus, car ils aimaient l'argent. Jésus leur dit: «Vous êtes des gens qui se font passer pour justes aux yeux des hommes, mais Dieu connaît vos cœurs. Car ce que les hommes considèrent comme grand est détestable aux yeux de Dieu. «Le temps de la loi de Moïse et des livres des Prophètes a duré jusqu'à l'époque de Jean-Baptiste. Depuis cette époque, la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu est annoncée et chacun use de force pour y entrer. Mais le ciel et la terre peuvent disparaître plus facilement que le plus petit détail de la loi. «Tout homme qui renvoie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et celui qui épouse une femme renvoyée par son mari commet un adultère.» «Il y avait une fois un homme riche qui s'habillait des vêtements les plus fins et les plus coûteux et qui, chaque jour, vivait dans le luxe en faisant de bons repas. Devant la porte de sa maison était couché un pauvre homme, appelé Lazare. Son corps était couvert de plaies. Il aurait bien voulu se nourrir des morceaux qui tombaient de la table du riche. De plus, les chiens venaient lécher ses plaies. Le pauvre mourut et les anges le portèrent auprès d'Abraham. Le riche mourut aussi et on l'enterra. Il souffrait beaucoup dans le monde des morts; il leva les yeux et vit de loin Abraham et Lazare à côté de lui. Alors il s'écria: “Père Abraham, aie pitié de moi; envoie donc Lazare tremper le bout de son doigt dans de l'eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre beaucoup dans ce feu.” Mais Abraham dit: “Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu beaucoup de biens pendant ta vie, tandis que Lazare a eu beaucoup de malheurs. Maintenant, il reçoit ici sa consolation, tandis que toi tu souffres. De plus, il y a un profond abîme entre vous et nous; ainsi, ceux qui voudraient passer d'ici vers vous ne le peuvent pas et l'on ne peut pas non plus parvenir jusqu'à nous de là où tu es.” Le riche dit: “Je t'en prie, père, envoie donc Lazare dans la maison de mon père, où j'ai cinq frères. Qu'il aille les avertir, afin qu'ils ne viennent pas eux aussi dans ce lieu de souffrances.” Abraham répondit: “Tes frères ont Moïse et les prophètes pour les avertir: qu'ils les écoutent!” Le riche dit: “Cela ne suffit pas, père Abraham. Mais si quelqu'un revient de chez les morts et va les trouver, alors ils changeront de comportement.” Mais Abraham lui dit: “S'ils ne veulent pas écouter Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader même si quelqu'un se relevait d'entre les morts.” »

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