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Luc 20:1-47

Luc 20:1-47 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Jésus enseigne dans le temple et il annonce la Bonne Nouvelle aux gens. Un jour, les chefs des prêtres, les maîtres de la loi et les anciens arrivent. Ils demandent à Jésus : « Dis-nous : de quel droit est-ce que tu fais ces choses ? Qui t’a donné le pouvoir de les faire ? » Jésus leur répond : « Moi aussi, je vais vous poser une question. Dites-moi : qui a envoyé Jean baptiser ? Est-ce que c’est Dieu ou les hommes ? » Alors ils réfléchissent entre eux et ils se disent : « Si nous répondons : “C’est Dieu”, Jésus va nous dire : “Vous n’avez pas fait confiance à Jean, pourquoi donc ?” Et si nous répondons : “Ce sont les hommes”, tout le peuple va nous jeter des pierres pour nous tuer ! En effet, tous croient que Jean était un prophète. » Alors ils répondent à Jésus : « Nous ne savons pas. » Jésus leur dit : « Moi non plus, je ne vous dis pas de quel droit je fais ces choses. » Ensuite, Jésus raconte cette histoire au peuple : « Un homme plante une vigne. Il la confie à des vignerons et il part en voyage pour longtemps. Au moment de la récolte, il envoie un serviteur vers les vignerons pour aller chercher son raisin. Mais les vignerons frappent le serviteur et ils le renvoient sans rien lui donner. Le propriétaire envoie un autre serviteur. Les vignerons le frappent, l’insultent et ils le renvoient sans rien lui donner. Le propriétaire leur envoie un troisième serviteur. Les vignerons le blessent lui aussi et ils le chassent. Alors le propriétaire de la vigne se dit : “Qu’est-ce que je vais faire ? Je vais leur envoyer mon fils très aimé, ils vont sans doute le respecter.” Mais quand les vignerons voient le fils, ils se disent entre eux : “C’est lui qui sera le propriétaire plus tard. Tuons-le, et la vigne sera à nous !” Ils le font sortir de la vigne et ils le tuent. » Jésus demande : « Qu’est-ce que le propriétaire de la vigne va faire ? Il va venir, il va tuer les vignerons et il donnera la vigne à d’autres. » En entendant cela, les gens disent : « Non, jamais ! » Alors Jésus les regarde et il leur dit : « Que veut dire cette phrase des Livres Saints : “La pierre que les maçons ont rejetée est devenue la pierre principale de la maison ?” Tous ceux qui tombent sur cette pierre auront le corps brisé. Et si cette pierre tombe sur quelqu’un, elle l’écrasera. » Les maîtres de la loi et les chefs des prêtres comprennent que Jésus a raconté cette histoire contre eux. C’est pourquoi ils cherchent à l’arrêter tout de suite, mais ils ont peur du peuple. Alors ils surveillent Jésus et ils envoient vers lui des hommes qui font semblant d’être fidèles à Dieu. Ces gens-là veulent trouver des erreurs dans les paroles de Jésus. Ainsi, on pourra le livrer au gouverneur, qui a pouvoir et autorité sur le pays. Ils lui posent cette question : « Maître, nous le savons, tu dis et tu enseignes des choses justes. Tu ne regardes pas l’importance des gens, mais tu enseignes en toute vérité ce que Dieu nous demande de faire. Dis-nous : est-il permis ou non de payer l’impôt à l’empereur romain ? » Mais Jésus comprend que c’est un piège et il leur dit : « Montrez-moi une pièce d’argent . Sur cette pièce, il y a l’image et le nom de quelqu’un. De qui donc ? » Ils répondent : « De l’empereur. » Alors Jésus leur dit : « Eh bien, rendez à l’empereur ce qui est à l’empereur, et rendez à Dieu ce qui est à Dieu. » Le peuple écoute. Les maîtres de la loi et les chefs des prêtres ne peuvent pas trouver d’erreurs dans les paroles de Jésus. Ils sont très étonnés de sa réponse et ils se taisent. Quelques Sadducéens s’approchent de Jésus. Les Sadducéens ne croient pas que les morts se relèveront. Ils posent cette question à Jésus : « Maître, Moïse a écrit pour nous dans la loi : “Un homme a un frère marié. Si ce frère meurt sans enfants, l’homme doit se marier avec la veuve. Ainsi il donnera des enfants à son frère qui est mort.” Eh bien, supposons ceci : il y a donc sept frères. Le premier se marie et il meurt sans enfants. Le deuxième se marie avec la veuve et il meurt sans enfants. Il arrive la même chose au troisième et aux autres aussi. Les sept frères meurent sans laisser d’enfants. Finalement, la femme meurt à son tour. Quand les morts se relèveront, elle sera la femme de qui ? En effet, chacun des sept frères a été son mari. » Jésus leur répond : « Dans ce monde, les hommes et les femmes se marient. Certains, Dieu les juge dignes de vivre dans le monde qui vient, et donc de se relever de la mort. Mais ces hommes et ces femmes ne se marient plus. En effet, ils ne peuvent plus mourir, parce qu’ils sont comme les anges. Ils sont fils de Dieu, parce que Dieu les a relevés de la mort. Et Moïse a montré clairement que les gens se réveillent de la mort. En effet, quand Moïse raconte l’histoire du buisson, il appelle le Seigneur “le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob ”. » Jésus ajoute : « Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais il est le Dieu des vivants, parce que tous vivent pour lui. » Quelques maîtres de la loi disent à Jésus : « Maître, tu as bien parlé. » Et ils n’osent plus lui poser d’autres questions. Alors Jésus leur dit : « Les gens disent que le Messie est fils de David. Mais comment peuvent-ils dire cela ? En effet, dans le livre des Psaumes, David lui-même dit : “Le Seigneur déclare à mon Maître : Viens t’asseoir à ma droite, je vais mettre tes ennemis sous tes pieds .” Donc David appelle le Messie “Maître”. Alors comment le Messie peut-il être aussi fils de David ? » Tout le peuple écoute Jésus. Alors il dit à ses disciples : « Attention ! Ne faites pas comme les maîtres de la loi ! Ils aiment se promener avec de grands vêtements. Ils aiment qu’on les salue sur les places de la ville. Ils choisissent les premiers sièges dans les maisons de prière et les premières places dans les grands repas. Ils prennent aux veuves tout ce qu’elles ont, et en même temps, ils font de longues prières, pour faire semblant d’être bons. À cause de cela, Dieu les punira encore plus que les autres. »

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Luc 20:1-47 Bible Segond 21 (S21)

Un de ces jours-là, Jésus enseignait le peuple dans le temple et annonçait la bonne nouvelle. Les [chefs des] prêtres et les spécialistes de la loi, avec les anciens, survinrent alors et lui dirent: «Dis-nous par quelle autorité tu fais ces choses, ou qui t’a donné cette autorité.» Il leur répondit: «Je vous poserai moi aussi une question. Dites-moi, le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes?» Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux: «Si nous répondons: ‘Du ciel’, il dira: ‘Pourquoi n'avez-vous pas cru en lui?’ Et si nous répondons: ‘Des hommes’, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète.» Alors ils répondirent qu'ils ne savaient pas d'où il venait. Jésus leur dit: «Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses.» Il se mit ensuite à dire cette parabole au peuple: «Un homme planta une vigne, la loua à des vignerons et quitta pour longtemps le pays. Le moment venu, il envoya un serviteur vers les vignerons pour qu'ils lui donnent sa part de récolte de la vigne. Mais les vignerons le battirent et le renvoyèrent les mains vides. Il envoya encore un autre serviteur; ils le battirent lui aussi, l'insultèrent et le renvoyèrent les mains vides. Il en envoya encore un troisième, mais ils le blessèrent aussi et le chassèrent. Le maître de la vigne se dit alors: ‘Que faire? J'enverrai mon fils bien-aimé, peut-être [en le voyant] auront-ils du respect pour lui.’ Mais quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux et dirent: ‘Voilà l'héritier. Tuons-le, afin que l'héritage soit à nous.’ Ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Maintenant, que leur fera donc le maître de la vigne? Il viendra, fera mourir ces vignerons et donnera la vigne à d'autres.» En entendant cela, ils dirent: «Certainement pas!» Mais Jésus jeta les regards sur eux et dit: «Que signifie donc ce qui est écrit: La pierre qu'ont rejetée ceux qui construisaient est devenue la pierre angulaire ? Toute personne qui tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé.» Les chefs des prêtres et les spécialistes de la loi cherchèrent à l'arrêter au moment même, mais ils redoutaient les réactions [du peuple]. Ils avaient compris que c'était pour eux que Jésus avait dit cette parabole. Ils se mirent à observer Jésus et ils envoyèrent des hommes qui faisaient semblant d'être des justes pour le prendre au piège de ses propres paroles, afin de le livrer au pouvoir et à l'autorité du gouverneur. Ils lui posèrent cette question: «Maître, nous savons que tu parles et enseignes avec droiture et que tu ne tiens pas compte de l'apparence, mais que tu enseignes le chemin de Dieu en toute vérité. Nous est-il permis, ou non, de payer l'impôt à l'empereur?» Jésus discerna leur ruse et leur répondit: «[Pourquoi me tendez-vous un piège?] Montrez-moi une pièce de monnaie. De qui porte-t-elle l'effigie et l'inscription?» «De l'empereur», répondirent-ils. Alors il leur dit: «Rendez donc à l’empereur ce qui est à l’empereur et à Dieu ce qui est à Dieu.» Ils ne purent pas le prendre en défaut dans ce qu’il disait devant le peuple; étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence. Quelques-uns des sadducéens, qui disent qu'il n'y a pas de résurrection, s'approchèrent et posèrent à Jésus cette question: «Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit: Si un homme marié meurt sans avoir d'enfants, son frère épousera la veuve et donnera une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères. Le premier s’est marié et est mort sans enfants. Le deuxième [a épousé la veuve et est mort sans enfants], puis le troisième l’a épousée; il en est allé de même pour les sept: ils sont morts sans laisser d'enfants. Enfin, la femme est morte aussi. A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle donc la femme? En effet, les sept l'ont eue pour épouse.» Jésus leur répondit: «Les hommes et les femmes de ce monde se marient, mais celles et ceux qui seront jugés dignes de prendre part au monde à venir et à la résurrection ne se marieront pas. Ils ne pourront pas non plus mourir, car ils seront semblables aux anges, et ils seront enfants de Dieu en tant qu’enfants de la résurrection. Que les morts ressuscitent, c'est ce que Moïse a indiqué, dans l'épisode du buisson, quand il appelle le Seigneur le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. Or Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants, car tous sont vivants pour lui.» Quelques spécialistes de la loi prirent la parole et dirent: «Maître, tu as bien parlé», et ils n'osaient plus lui poser aucune question. Alors Jésus leur dit: «Comment peut-on dire que le Messie est le fils de David? David lui-même dit [en effet] dans le livre des Psaumes: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: ‘Assieds-toi à ma droite jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis ton marchepied.’ David l'appelle donc Seigneur. Comment peut-il être son fils?» Tandis que tout le peuple l'écoutait, il dit à ses disciples: «Méfiez-vous des spécialistes de la loi qui aiment se promener en longues robes et être salués sur les places publiques; ils recherchent les sièges d'honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les festins; ils dépouillent les veuves de leurs biens tout en faisant pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement.»

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Luc 20:1-47 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Un de ces jours-là, comme Jésus enseignait le peuple dans le temple et qu’il annonçait la bonne nouvelle, les principaux sacrificateurs et les scribes, avec les anciens, survinrent, et lui dirent: Dis-nous, par quelle autorité fais-tu ces choses, ou qui est celui qui t’a donné cette autorité? Il leur répondit: Je vous adresserai aussi une question. Dites-moi, le baptême de Jean venait-il du ciel, ou des hommes? Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux: Si nous répondons: Du ciel, il dira: Pourquoi n’avez-vous pas cru en lui? Et si nous répondons: Des hommes, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète. Alors ils répondirent qu’ils ne savaient d’où il venait. Et Jésus leur dit: Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses. Il se mit ensuite à dire au peuple cette parabole: Un homme planta une vigne, l’afferma à des vignerons, et quitta pour longtemps le pays. Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour qu’ils lui donnent une part du produit de la vigne. Les vignerons le battirent, et le renvoyèrent à vide. Il envoya encore un autre serviteur; ils le battirent, l’outragèrent, et le renvoyèrent à vide. Il en envoya encore un troisième; ils le blessèrent, et le chassèrent. Le maître de la vigne dit: Que ferai-je? J’enverrai mon fils bien-aimé; peut-être auront-ils pour lui du respect. Mais, quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux, et dirent: Voici l’héritier; tuons-le, afin que l’héritage soit à nous. Et ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Maintenant, que leur fera le maître de la vigne? Il viendra, fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d’autres. Lorsqu’ils eurent entendu cela, ils dirent: A Dieu ne plaise! Mais, jetant les regards sur eux, Jésus dit: Que signifie donc ce qui est écrit: La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle? Quiconque tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent à mettre la main sur lui à l’heure même, mais ils craignirent le peuple. Ils avaient compris que c’était pour eux que Jésus avait dit cette parabole. Ils se mirent à observer Jésus; et ils envoyèrent des gens qui feignaient d’être justes, pour lui tendre des pièges et saisir de lui quelque parole, afin de le livrer au magistrat et à l’autorité du gouverneur. Ces gens lui posèrent cette question: Maître, nous savons que tu parles et enseignes droitement, et que tu ne regardes pas à l’apparence, mais que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Nous est-il permis, ou non, de payer le tribut à César? Jésus, apercevant leur ruse, leur répondit: Montrez-moi un denier. De qui porte-t-il l’effigie et l’inscription? De César, répondirent-ils. Alors il leur dit: Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Ils ne purent rien reprendre dans ses paroles devant le peuple; mais, étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence. Quelques-uns des sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, s’approchèrent, et posèrent à Jésus cette question: Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit: Si le frère de quelqu’un meurt, ayant une femme sans avoir d’enfants, son frère épousera la femme, et suscitera une postérité à son frère. Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans enfants. Le second et le troisième épousèrent la veuve; il en fut de même des sept, qui moururent sans laisser d’enfants. Enfin, la femme mourut aussi. A la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle donc la femme? Car les sept l’ont eue pour femme. Jésus leur répondit: Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris; mais ceux qui seront trouvés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris. Car ils ne pourront plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges, et qu’ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection. Que les morts ressuscitent, c’est ce que Moïse a fait connaître quand, à propos du buisson, il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob. Or, Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants; car pour lui tous sont vivants. Quelques-uns des scribes, prenant la parole, dirent: Maître, tu as bien parlé. Et ils n’osaient plus lui faire aucune question. Jésus leur dit: Comment dit-on que le Christ est fils de David? David lui-même dit dans le livre des Psaumes: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. David donc l’appelle Seigneur; comment est-il son fils? Tandis que tout le peuple l’écoutait, il dit à ses disciples: Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques; qui recherchent les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins; qui dévorent les maisons des veuves, et qui font pour l’apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement.

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Luc 20:1-47 Bible J.N. Darby (JND)

Et il arriva, l’un de ces jours, comme il enseignait le peuple dans le temple et évangélisait, que les principaux sacrificateurs et les scribes survinrent avec les anciens. Et ils lui parlèrent, disant : Dis-nous par quelle autorité tu fais ces choses, ou qui est celui qui t’a donné cette autorité ? Et répondant, il leur dit : Je vous demanderai, moi aussi, une chose, et dites-moi : Le baptême de Jean était-il du ciel, ou des hommes ? Et ils raisonnèrent entre eux, disant : Si nous disons : Du ciel, il dira : Pourquoi ne l’avez-vous pas cru ? Et si nous disons : Des hommes, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète. Et ils répondirent qu’ils ne savaient pas d’où [il était]. Et Jésus leur dit : Moi non plus, je ne vous dis pas par quelle autorité je fais ces choses. Et il se mit à dire au peuple cette parabole : Un homme planta une vigne, et la loua à des cultivateurs, et s’en alla hors du pays pour longtemps. Et en la saison, il envoya un esclave aux cultivateurs, afin qu’ils lui donnent du fruit de la vigne ; mais les cultivateurs, l’ayant battu, le renvoyèrent à vide. Et il envoya encore un autre esclave ; mais l’ayant battu lui aussi, et l’ayant traité ignominieusement, ils le renvoyèrent à vide. Et il en envoya encore un troisième ; mais ils blessèrent aussi celui-ci, et le jetèrent dehors. Et le maître de la vigne dit : Que ferai-je ? J’enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être que, quand ils verront celui-ci, ils le respecteront. Mais quand les cultivateurs le virent, ils raisonnèrent entre eux, disant : Celui-ci est l’héritier, tuons-le, afin que l’héritage soit à nous. Et l’ayant jeté hors de la vigne, ils le tuèrent. Que leur fera donc le maître de la vigne ? Il viendra et fera périr ces cultivateurs, et donnera la vigne à d’autres. Et l’ayant entendu, ils dirent : Qu’ainsi n’advienne ! Et lui, les regardant, dit : Qu’est-ce donc que ceci qui est écrit : « La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, celle-là est devenue la maîtresse pierre du coin »  ? Quiconque tombera sur cette pierre, sera brisé ; mais celui sur qui elle tombera, elle le broiera. Et les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent, en cette heure même, à mettre les mains sur lui ; et ils craignaient le peuple, car ils connurent qu’il avait dit cette parabole contre eux. Et l’observant, ils envoyèrent des agents secrets, qui feignaient d’être justes, pour le surprendre en [quelque] parole, de manière à le livrer au magistrat et au pouvoir du gouverneur. Et ils l’interrogèrent, disant : Maître, nous savons que tu dis et que tu enseignes justement, et que tu n’as point égard à l’apparence des personnes, mais que tu enseignes la voie de DIEU avec vérité. Nous est-il permis de payer le tribut à César, ou non ? Et s’apercevant de leur perfidie, il leur dit : Pourquoi me tentez-vous ? Montrez-moi un denier ; de qui a-t-il l’image et l’inscription ? Et répondant, ils dirent : De César. Et il leur dit : Rendez donc les choses de César à César, et les choses de DIEU à DIEU. Et ils ne pouvaient le surprendre dans ses paroles devant le peuple ; et étonnés de sa réponse, ils se turent. Et quelques-uns des sadducéens, qui nient qu’il y ait une résurrection, s’approchèrent, et l’interrogèrent, disant : Maître, Moïse nous a écrit, que si le frère de quelqu’un meurt, ayant une femme, et qu’il meure sans enfants, son frère prenne la femme et suscite de la postérité à son frère. Il y avait donc sept frères ; et le premier, ayant pris une femme, mourut sans enfants ; et le second [prit la femme, et celui-ci aussi mourut sans enfants] ; et le troisième la prit, et de même aussi les sept : ils ne laissèrent pas d’enfants et moururent ; et après eux tous la femme aussi mourut. Dans la résurrection donc, duquel d’entre eux sera-t-elle la femme, car les sept l’ont eue pour femme ? Et Jésus leur dit : Les fils de ce siècle se marient et sont donnés en mariage ; mais ceux qui seront estimés dignes d’avoir part à ce siècle-là et à la résurrection d’entre les morts, ne se marient ni ne sont donnés en mariage, car aussi ils ne peuvent plus mourir ; car ils sont semblables aux anges, et ils sont fils de DIEU, étant fils de la résurrection. Or que les morts ressuscitent, Moïse même l’a montré, au [titre] : “Du buisson”, quand il appelle le ✶Seigneur : le DIEU d’Abraham, et le DIEU d’Isaac, et le DIEU de Jacob. Or il n’est pas le DIEU des morts, mais des vivants ; car pour lui tous vivent. Et quelques-uns des scribes, répondant, dirent : Maître, tu as bien dit. Et ils n’osèrent plus l’interroger sur rien. Et il leur dit : Comment dit-on que le Christ est fils de David ? Et David lui-même dit, dans le livre des Psaumes : « Le ✶Seigneur a dit à mon seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je mette tes ennemis pour marchepied de tes pieds ». David donc l’appelle seigneur ; et comment est-il son fils ? Et comme tout le peuple écoutait, il dit à ses disciples : Soyez en garde contre les scribes, qui se plaisent à se promener en longues robes, et qui aiment les salutations dans les places publiques, et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les repas ; qui dévorent les maisons des veuves, et pour prétexte font de longues prières ; – ceux-ci recevront une sentence plus sévère.

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Luc 20:1-47 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Un de ces jours-là, comme Jésus enseignait le peuple dans le temple et qu'il annonçait la bonne nouvelle, les principaux sacrificateurs et les scribes, avec les anciens, survinrent, et lui dirent: Dis-nous, par quelle autorité fais-tu ces choses, ou qui est celui qui t'a donné cette autorité? Il leur répondit: Je vous adresserai aussi une question. Dites-moi, le baptême de Jean venait-il du ciel, ou des hommes? Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux: Si nous répondons: Du ciel, il dira: Pourquoi n'avez-vous pas cru en lui? Et si nous répondons: Des hommes, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète. Alors ils répondirent qu'ils ne savaient d'où il venait. Et Jésus leur dit: Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses. Il se mit ensuite à dire au peuple cette parabole: Un homme planta une vigne, l'afferma à des vignerons, et quitta pour longtemps le pays. Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour qu'ils lui donnent une part du produit de la vigne. Les vignerons le battirent, et le renvoyèrent à vide. Il envoya encore un autre serviteur; ils le battirent, l'outragèrent, et le renvoyèrent à vide. Il en envoya encore un troisième; ils le blessèrent, et le chassèrent. Le maître de la vigne dit: Que ferai-je? J'enverrai mon fils bien-aimé; peut-être auront-ils pour lui du respect. Mais, quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux, et dirent: Voici l'héritier; tuons-le, afin que l'héritage soit à nous. Et ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Maintenant, que leur fera le maître de la vigne? Il viendra, fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d'autres. Lorsqu'ils eurent entendu cela, ils dirent: A Dieu ne plaise! Mais, jetant les regards sur eux, Jésus dit: Que signifie donc ce qui est écrit:La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaientEst devenue la principale de l'angle? Quiconque tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent à mettre la main sur lui à l'heure même, mais ils craignirent le peuple. Ils avaient compris que c'était pour eux que Jésus avait dit cette parabole. Ils se mirent à observer Jésus; et ils envoyèrent des gens qui feignaient d'être justes, pour lui tendre des pièges et saisir de lui quelque parole, afin de le livrer au magistrat et à l'autorité du gouverneur. Ces gens lui posèrent cette question: Maître, nous savons que tu parles et enseignes droitement, et que tu ne regardes pas à l'apparence, mais que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Nous est-il permis, ou non, de payer le tribut à César? Jésus, apercevant leur ruse, leur répondit: Montrez-moi un denier. De qui porte-t-il l'effigie et l'inscription? De César, répondirent-ils. Alors il leur dit: Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Ils ne purent rien reprendre dans ses paroles devant le peuple; mais, étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence. Quelques-uns des sadducéens, qui disent qu'il n'y a point de résurrection, s'approchèrent, et posèrent à Jésus cette question: Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit: Si le frère de quelqu'un meurt, ayant une femme sans avoir d'enfants, son frère épousera la femme, et suscitera une postérité à son frère. Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans enfants. Le second et le troisième épousèrent la veuve; il en fut de même des sept, qui moururent sans laisser d'enfants. Enfin, la femme mourut aussi. A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle donc la femme? Car les sept l'ont eue pour femme. Jésus leur répondit: Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris; mais ceux qui seront trouvés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris. Car ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux anges, et qu'ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection. Que les morts ressuscitent, c'est ce que Moïse a fait connaître quand, à propos du buisson, il appelle le Seigneur le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob. Or, Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants; car pour lui tous sont vivants. Quelques-uns des scribes, prenant la parole, dirent: Maître, tu as bien parlé. Et ils n'osaient plus lui poser aucune question. Jésus leur dit: Comment dit-on que le Christ est fils de David? David lui-même dit dans le livre des Psaumes:Le Seigneur a dit à mon Seigneur:Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. David donc l'appelle Seigneur; comment est-il son fils? Tandis que tout le peuple l'écoutait, il dit à ses disciples: Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques; qui recherchent les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins; qui dévorent les maisons des veuves, et qui font pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement.

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Luc 20:1-47 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Un de ces jours-là, pendant que Jésus enseignait le peuple dans la cour du Temple et lui annonçait la Bonne Nouvelle de l’Evangile, les chefs des prêtres survinrent avec les spécialistes de la Loi et les responsables du peuple et ils l’interpellèrent en ces termes : Dis-nous par quelle autorité tu agis ainsi. Ou qui est donc celui qui t’a donné cette autorité ? – Moi aussi, j’ai une question à vous poser, répliqua Jésus. A vous de répondre : De qui Jean tenait-il son mandat pour baptiser ? De Dieu ou des hommes ? Ils se mirent à raisonner entre eux : Si nous disons : « De Dieu », il va nous demander : « Pourquoi n’avez-vous pas cru en lui ? » Mais si nous répondons : « Des hommes », tout le peuple va nous lapider, car ces gens-là sont tous convaincus que Jean était un prophète. Ils répondirent donc qu’ils ne savaient pas d’où Jean tenait son mandat. – Eh bien, répliqua Jésus, moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité j’agis comme je le fais. Il s’adressa ensuite au peuple et se mit à raconter cette parabole : Un homme planta une vigne ; il la loua à des vignerons et partit en voyage pour un temps assez long. Au moment des vendanges, il envoya un serviteur auprès des vignerons afin qu’ils lui remettent une partie du produit de la vigne, mais les vignerons le rouèrent de coups et le renvoyèrent les mains vides. Le propriétaire leur envoya un autre serviteur. Celui-là aussi, ils le renvoyèrent les mains vides, après l’avoir roué de coups et couvert d’insultes. Le maître persévéra et leur en envoya un troisième. Celui-là aussi, ils le chassèrent, après l’avoir grièvement blessé. Le propriétaire du vignoble se dit alors : « Que faire ? Je leur enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être auront-ils du respect pour lui. » Mais quand les vignerons l’aperçurent, ils raisonnèrent ainsi entre eux : « Voilà l’héritier ! Tuons-le, afin que l’héritage nous revienne ! » Alors ils le traînèrent hors du vignoble et le tuèrent. Comment le propriétaire de la vigne agira-t-il envers eux ? Il viendra lui-même, fera exécuter ces vignerons et confiera le soin de sa vigne à d’autres. – Pas question ! s’écrièrent les auditeurs de Jésus en entendant cela. Mais lui, fixant le regard sur eux, leur dit : Que signifie donc ce texte de l’Ecriture : La pierre que les constructeurs ╵ ont rejetée est devenue la pierre principale, ╵ la pierre d’angle. Celui qui tombera sur cette pierre-là ╵ se brisera la nuque, et si elle tombe sur quelqu’un, ╵ elle l’écrasera . Les spécialistes de la Loi et les chefs des prêtres cherchèrent à mettre immédiatement la main sur Jésus, mais ils eurent peur des réactions du peuple. En effet, ils avaient bien compris que c’était eux que Jésus visait par cette parabole. Dès lors, ils le surveillèrent de près et envoyèrent auprès de lui des agents qui feraient semblant d’être des hommes pieux. Ils devaient le prendre en défaut dans ses paroles. Ainsi ils pourraient le livrer au pouvoir et à l’autorité du gouverneur romain. Ces gens-là l’abordèrent donc : Maître, nous savons que tu dis la vérité et que tu enseignes en toute droiture ; tu ne tiens pas compte de la position sociale des gens, mais c’est en toute vérité que tu enseignes la voie à suivre selon Dieu. Eh bien, dis-nous, si oui ou non, nous avons le droit de payer des impôts à César ? Connaissant leur fourberie, Jésus leur répondit : Montrez-moi une pièce d’argent ! De qui porte-t-elle l’effigie et l’inscription ? – De César. – Eh bien ! leur dit-il, rendez à César ce qui revient à César, et à Dieu ce qui revient à Dieu. Ils furent incapables de le prendre en défaut dans les propos qu’il tenait devant le peuple et, décontenancés par sa réponse, ils ne trouvèrent rien à répliquer. Quelques sadducéens, qui nient que les morts ressuscitent, vinrent trouver Jésus. Ils lui posèrent la question suivante : Maître, dans ses écrits, Moïse nous a laissé ce commandement : Si un homme vient à mourir, en laissant une femme mais pas d’enfant, son frère doit épouser sa veuve pour donner une descendance au défunt . Or, il y avait sept frères. L’aîné se maria, et il mourut sans laisser d’enfant. Le second, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi de suite jusqu’au septième ; et ils moururent tous les sept sans avoir eu d’enfant. En fin de compte, la femme mourut elle aussi. Eh bien, cette femme, à la résurrection, duquel des sept frères sera-t-elle la femme ? Car ils l’ont tous eue pour épouse. Jésus leur dit : Dans le monde présent, hommes et femmes se marient. Mais ceux qui seront jugés dignes de ressusciter d’entre les morts pour faire partie du monde à venir, ne se marieront plus. Ils ne pourront pas non plus mourir, parce qu’ils seront comme les anges, et ils seront fils de Dieu, puisqu’ils seront ressuscités. Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même l’a indiqué, lorsqu’il est question du buisson ardent : en effet, il appelle le Seigneur le Dieu d’ Abraham , le Dieu d’ Isaac et le Dieu de Jacob . Or, Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants ; c’est donc bien que, pour lui, les patriarches sont tous les trois vivants. Là-dessus, quelques spécialistes de la Loi prirent la parole : Tu as bien répondu, Maître. Car ils n’osaient plus lui poser de questions. Jésus les interrogea à son tour : Comment se fait-il que l’on dise que le Messie doit être un descendant de David  ? Car David lui-même déclare dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Viens siéger à ma droite jusqu’à ce que j’aie mis ╵ tes ennemis ╵ à terre sous tes pieds . David appelle le Messie son Seigneur : comment celui-ci peut-il être son descendant ? Tandis que la foule l’écoutait, il dit à ses disciples : Gardez-vous des spécialistes de la Loi qui aiment à parader en costume de cérémonie, qui affectionnent qu’on les salue sur les places publiques, qui veulent les sièges d’honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les banquets. Ils dépouillent les veuves de leurs biens tout en faisant de longues prières pour l’apparence. Leur condamnation n’en sera que plus sévère.

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Luc 20:1-47 Bible en français courant (BFC)

Un jour, Jésus donnait son enseignement au peuple dans le temple et annonçait la Bonne Nouvelle. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi survinrent alors avec les anciens et lui demandèrent: «Dis-nous de quel droit tu fais ces choses, qui t'a donné autorité pour cela?» Jésus leur répondit: «Je vais vous poser une question, moi aussi. Dites-moi: qui a envoyé Jean baptiser? Est-ce Dieu ou les hommes?» Mais ils se mirent à discuter entre eux et se dirent: «Si nous répondons: “C'est Dieu qui l'a envoyé”, il nous demandera: “Pourquoi n'avez-vous pas cru Jean?” Mais si nous disons: “Ce sont les hommes qui l'ont envoyé,” le peuple tout entier nous jettera des pierres pour nous tuer, car il est persuadé que Jean a été un prophète.» Ils répondirent alors: «Nous ne savons pas qui l'a envoyé baptiser.» – «Eh bien, répliqua Jésus, moi non plus, je ne vous dirai pas de quel droit je fais ces choses.» Ensuite, Jésus se mit à dire au peuple la parabole suivante: «Un homme planta une vigne, la loua à des ouvriers vignerons et partit en voyage pour longtemps. Au moment voulu, il envoya un serviteur aux ouvriers vignerons pour qu'ils lui remettent sa part de la récolte. Mais les vignerons battirent le serviteur et le renvoyèrent les mains vides. Le propriétaire envoya encore un autre serviteur, mais les vignerons le battirent aussi, l'insultèrent et le renvoyèrent sans rien lui donner. Il envoya encore un troisième serviteur; celui-là, ils le blessèrent aussi et le jetèrent dehors. Le propriétaire de la vigne dit alors: “Que faire? Je vais envoyer mon fils bien-aimé; ils auront probablement du respect pour lui.” Mais quand les vignerons le virent, ils se dirent les uns aux autres: “Voici le futur héritier. Tuons-le, pour que la vigne soit à nous.” Et ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. «Eh bien, que leur fera le propriétaire de la vigne? demanda Jésus. Il viendra, il mettra à mort ces vignerons et confiera la vigne à d'autres.» Quand les gens entendirent ces mots, ils affirmèrent: «Cela n'arrivera certainement pas!» Mais Jésus les regarda et dit: «Que signifie cette parole de l'Écriture: “La pierre que les bâtisseurs avaient rejetée est devenue la pierre principale”? Tout homme qui tombera sur cette pierre s'y brisera; et si la pierre tombe sur quelqu'un, elle le réduira en poussière.» Les maîtres de la loi et les chefs des prêtres cherchèrent à arrêter Jésus à ce moment même, car ils savaient qu'il avait dit cette parabole contre eux; mais ils eurent peur du peuple. Ils se mirent alors à surveiller Jésus. A cet effet, ils lui envoyèrent des gens qui faisaient semblant d'être des hommes honorables. Ces gens devaient prendre Jésus au piège par une question, afin qu'on ait l'occasion de le livrer au pouvoir et à l'autorité du gouverneur. Ils lui posèrent cette question: «Maître, nous savons que ce que tu dis et enseignes est juste; tu ne juges personne sur les apparences, mais tu enseignes la vérité sur la conduite qui plaît à Dieu. Eh bien, dis-nous, notre loi permet-elle ou non de payer des impôts à l'empereur romain?» Mais Jésus se rendit compte de leur ruse et leur dit: «Montrez-moi une pièce d'argent. Le visage et le nom gravés sur cette pièce, de qui sont-ils?» – «De l'empereur», répondirent-ils. Alors Jésus leur dit: «Eh bien, payez à l'empereur ce qui lui appartient, et à Dieu ce qui lui appartient.» Ils ne purent pas le prendre en faute pour ce qu'il disait devant le peuple. Au contraire, sa réponse les remplit d'étonnement et ils gardèrent le silence. Quelques Sadducéens vinrent auprès de Jésus. – Ce sont eux qui affirment qu'il n'y a pas de résurrection. – Ils l'interrogèrent de la façon suivante: «Maître, Moïse nous a donné ce commandement écrit: “Si un homme marié, qui a un frère, meurt sans avoir eu d'enfants, il faut que son frère épouse la veuve pour donner des descendants à celui qui est mort.” Or, il y avait une fois sept frères. Le premier se maria et mourut sans laisser d'enfants. Le deuxième épousa la veuve, puis le troisième. Il en fut de même pour tous les sept, qui moururent sans laisser d'enfants. Finalement, la femme mourut aussi. Au jour où les morts se relèveront, de qui sera-t-elle donc la femme? Car tous les sept l'ont eue comme épouse!» Jésus leur répondit: «Les hommes et les femmes de ce monde-ci se marient; mais les hommes et les femmes qui sont jugés dignes de se relever d'entre les morts et de vivre dans le monde à venir ne se marient pas. Ils ne peuvent plus mourir, ils sont pareils aux anges. Ils sont fils de Dieu, car ils ont passé de la mort à la vie. Moïse indique clairement que les morts reviendront à la vie. Dans le passage qui parle du buisson en flammes, il appelle le Seigneur “le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob.” Dieu, ajouta Jésus, est le Dieu des vivants, et non des morts, car tous sont vivants pour lui.» Quelques maîtres de la loi prirent alors la parole et dirent: «Tu as bien parlé, Maître.» Car ils n'osaient plus lui poser d'autres questions. Jésus leur dit: «Comment peut-on affirmer que le Messie est descendant de David? Car David déclare lui-même dans le livre des Psaumes: “Le Seigneur Dieu a déclaré à mon Seigneur: Viens siéger à ma droite, je veux contraindre tes ennemis à te servir de marchepied.” David l'appelle donc “Seigneur”: comment le Messie peut-il être aussi le descendant de David?» Tandis que toute l'assemblée l'écoutait, Jésus dit à ses disciples: «Gardez-vous des maîtres de la loi qui se plaisent à se promener en longues robes et qui aiment à recevoir des salutations respectueuses sur les places publiques; ils choisissent les sièges les plus en vue dans les synagogues et les places d'honneur dans les grands repas. Ils prennent aux veuves tout ce qu'elles possèdent et, en même temps, font de longues prières pour se faire remarquer. Ils seront jugés d'autant plus sévèrement.»

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