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Luc 22:1-71

Luc 22:1-71 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

C’est bientôt la fête de la Pâque, la fête où on mange du pain sans levain. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi cherchent un moyen pour faire mourir Jésus, mais ils ont peur du peuple. Alors Satan entre dans Judas, qu’on appelle aussi Iscariote. Il fait partie des douze apôtres. Judas va trouver les chefs des prêtres et les chefs des gardes du temple. Il discute avec eux sur le moyen de leur livrer Jésus. Les chefs sont très contents et ils promettent de donner de l’argent à Judas. Celui-ci est d’accord. Il cherche une bonne occasion pour leur livrer Jésus loin de la foule. Pendant la fête des Pains sans levain, le jour arrive où on doit tuer les agneaux pour le repas de la Pâque. Jésus envoie Pierre et Jean en disant : « Allez nous préparer le repas de la Pâque. » Ils lui demandent : « Où allons-nous le préparer ? Qu’est-ce que tu veux ? » Jésus leur répond : « Quand vous entrerez dans la ville, vous rencontrerez un homme qui porte un pot d’eau. Suivez-le jusqu’à la maison où il va entrer. Vous direz au propriétaire de la maison : “Le Maître te demande : Où est la salle où je vais manger le repas de la Pâque avec mes disciples ?” En haut de la maison, le propriétaire vous montrera une grande pièce avec tout ce qu’il faut. C’est là que vous préparerez le repas. » Les disciples partent. Ils trouvent tout comme Jésus leur a dit, et ils préparent le repas de la Pâque. Quand l’heure est venue, Jésus s’installe pour le repas avec les apôtres. Il leur dit : « J’ai beaucoup désiré manger ce repas de la Pâque avec vous, avant de souffrir. Oui, je vous le dis, je ne mangerai plus ce repas jusqu’au jour où Dieu l’offrira dans son Royaume. » Ensuite, on donne une coupe de vin à Jésus. Il remercie Dieu, puis il dit : « Prenez cette coupe et partagez ce vin entre vous. Oui, je vous le dis, à partir de maintenant, je ne boirai plus de vin jusqu’à ce que le Royaume de Dieu arrive. » Ensuite, Jésus prend du pain, il remercie Dieu, il partage le pain et le donne aux disciples en disant : « Ceci est mon corps donné pour vous. Faites cela en souvenir de moi. » À la fin du repas, Jésus prend aussi la coupe de vin. Il dit : « Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, parce que mon sang est versé pour vous. Mais regardez ! La main de celui qui me livre prend la nourriture avec moi. Oui, le Fils de l’homme va vers la mort comme Dieu l’a décidé. Mais quel malheur pour cet homme qui le livre ! » Alors les disciples commencent à se demander entre eux : « Lequel de nous va faire cela ? » Ensuite les disciples se mettent à se disputer. Ils se demandent : « Lequel de nous est le plus important ? » Jésus leur dit : « Les rois des peuples les commandent comme des chefs, et ceux qui ont le pouvoir sur eux veulent qu’on les appelle “amis du peuple”. Mais vous, ne faites pas comme eux ! Au contraire, le plus important parmi vous doit être comme le plus jeune, et celui qui commande doit être comme celui qui sert. En effet, qui est le plus important ? Celui qui prend son repas ou celui qui sert ? C’est celui qui prend son repas. Eh bien, moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous êtes restés avec moi quand on était contre moi. Et moi, je peux vous donner le Royaume, comme mon Père me l’a donné. Alors vous mangerez et vous boirez avec moi dans mon Royaume, et vous serez assis sur des sièges de rois pour juger les douze tribus du peuple d’Israël. » Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, Simon, écoute ! Satan a demandé de pouvoir vous secouer tous comme on secoue le grain dans un van pour le séparer de la paille. Mais moi, j’ai prié pour toi, j’ai demandé que tu ne perdes pas la foi. Et toi, quand tu reviendras à moi, rends tes frères plus forts. » Pierre lui dit : « Seigneur, je suis prêt à aller en prison avec toi et même à mourir avec toi ! » Jésus lui répond : « Oui, Pierre, je te le dis : aujourd’hui, avant que le coq chante, tu diras trois fois que tu ne me connais pas. » Ensuite Jésus dit à ses disciples : « Quand je vous ai envoyés sans argent, sans sac ni sandales, est-ce que vous avez manqué de quelque chose ? » Ils répondent : « Nous n’avons manqué de rien. » Il leur dit : « Maintenant, au contraire, celui qui a de l’argent doit le prendre. Celui qui a un sac doit le prendre aussi. Celui qui n’est pas armé doit vendre son vêtement pour acheter une arme. Dans les Livres Saints, on lit : “Les gens ont pris cet homme pour un bandit.” Oui, je vous le dis, il faut que cela m’arrive. En effet, pour moi, tout est bientôt fini. » Les disciples lui disent : « Seigneur, voici deux épées. » Jésus leur répond : « Cela suffit. » Jésus sort et il va au mont des Oliviers, selon son habitude. Ses disciples le suivent. Quand il arrive à cet endroit, il leur dit : « Priez pour pouvoir résister quand l’esprit du mal vous tentera. » Jésus s’éloigne des disciples, il va quelques mètres plus loin. Il se met à genoux et il prie en disant : « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe de souffrance ! Pourtant, ne fais pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » Alors un ange du ciel se montre à lui pour lui redonner du courage. Jésus a peur et il est très inquiet, il prie avec plus de force encore. Sa sueur devient comme des gouttes de sang qui tombent par terre. Après qu’il a prié, il se relève, il revient vers les disciples. Il les trouve en train de dormir : ils sont fatigués parce qu’ils sont tristes. Il leur dit : « Pourquoi est-ce que vous dormez ? Levez-vous et priez pour pouvoir résister quand l’esprit du mal vous tentera. » Pendant que Jésus dit cela, une foule de gens arrive. Celui qui s’appelle Judas, l’un des douze apôtres, marche devant eux. Il vient auprès de Jésus pour l’embrasser. Jésus lui dit : « Judas, c’est en embrassant le Fils de l’homme que tu le livres ! » Les disciples de Jésus voient ce qui va se passer. Ils lui demandent : « Seigneur, est-ce que nous devons nous servir de l’épée ? » L’un d’eux frappe le serviteur du grand-prêtre et il lui coupe l’oreille droite. Mais Jésus prend la parole : « Laissez faire ! Cela suffit. » Il touche l’oreille du serviteur et le guérit. Ensuite, Jésus dit aux chefs des prêtres, aux chefs des gardes du temple et aux anciens qui sont venus l’arrêter : « Vous êtes venus avec des épées et des bâtons, comme pour prendre un bandit ! Pourtant, tous les jours, j’étais avec vous dans le temple, et vous n’avez pas cherché à m’arrêter. Mais pour vous, maintenant, c’est le moment, c’est le moment où les forces du mal agissent dans la nuit. » Ils prennent Jésus, ils l’emmènent et ils le font entrer dans la maison du grand-prêtre. Pierre les suit de loin. On a allumé un feu au milieu de la cour. Des gens sont assis autour du feu, et Pierre s’assoit avec eux. Une servante voit Pierre assis près du feu. Elle le regarde avec attention et elle dit : « Cet homme aussi était avec Jésus ! » Mais Pierre répond à la femme : « Non, je ne le connais pas ! » Peu de temps après, un autre voit Pierre et il lui dit : « Tu es bien un des disciples de Jésus, toi aussi ! » Mais Pierre dit à cet homme : « Non, ce n’est pas vrai ! » Une heure plus tard environ, un autre encore insiste en disant : « C’est sûr, celui-là aussi était avec Jésus ! En effet, il est de Galilée. » Mais Pierre répond : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Au même moment, pendant qu’il parle encore, un coq se met à chanter. Le Seigneur se retourne et il regarde Pierre dans les yeux. Alors Pierre se rappelle ce que le Seigneur lui avait dit. Il lui avait dit : « Aujourd’hui, avant que le coq chante, tu diras trois fois que tu ne me connais pas. » Pierre sort de la cour et il pleure beaucoup. Les hommes qui gardent Jésus se moquent de lui et ils le frappent. Ils cachent son visage et ils lui demandent : « Qui t’a frappé ? Devine ! » Et ils lui disent beaucoup d’autres choses pour l’insulter. Quand il fait jour, les anciens du peuple, les chefs des prêtres et les maîtres de la loi se réunissent. Ils font amener Jésus devant leur Tribunal, et ils lui demandent : « Est-ce que tu es le Messie ? Dis-le-nous ! » Jésus leur répond : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas, et si je vous pose une question, vous ne me répondrez pas. Mais à partir de maintenant, le Fils de l’homme va être assis à la droite du Dieu Puissant. » Alors tous lui disent : « Donc, toi, tu es le Fils de Dieu ? » Jésus leur répond : « Vous le dites vous-mêmes, je le suis. » Alors ils disent : « Nous n’avons plus besoin de témoins ! En effet, nous avons entendu nous-mêmes les paroles de sa bouche. »

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Luc 22:1-71 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

On était à quelques jours de la fête « des Pains sans levain », appelée la Pâque. Les chefs des prêtres et les spécialistes de la Loi cherchaient un moyen de supprimer Jésus, mais ils avaient peur de la réaction du peuple. C’est alors que Satan entra dans le cœur de Judas surnommé l’Iscariot, l’un des Douze. Judas alla trouver les chefs des prêtres et les officiers de la garde du Temple pour s’entendre avec eux sur la manière dont il leur livrerait Jésus. Ils en furent tout réjouis et convinrent de lui donner de l’argent. Il accepta et, dès lors, il chercha une occasion favorable pour leur livrer Jésus à l’insu de la foule. Le jour de la fête des Pains sans levain, où l’on devait tuer l’agneau de la Pâque, arriva. Jésus envoya Pierre et Jean en leur disant : Allez nous préparer le repas de la Pâque. – Où veux-tu que nous le préparions ? lui demandèrent-ils. – Eh bien, quand vous entrerez dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau. Suivez-le jusqu’à la maison où il entrera. Et voici comment vous parlerez au maître de maison : « Le Maître te fait dire : Où est la pièce où je prendrai le repas de la Pâque avec mes disciples ? » Alors il vous montrera, à l’étage supérieur, une grande pièce aménagée ; c’est là que vous ferez les préparatifs. Ils partirent donc, trouvèrent tout comme Jésus le leur avait dit et préparèrent le repas de la Pâque. Quand ce fut l’heure, Jésus se mit à table, avec les apôtres. Il leur dit : J’ai vivement désiré célébrer cette Pâque avec vous avant de souffrir. En effet, je vous le déclare, je ne la mangerai plus jusqu’au jour où tout ce qu’elle signifie sera accompli dans le royaume de Dieu. Puis il prit une coupe, prononça la prière de reconnaissance et dit : Prenez cette coupe et partagez-la entre vous, car, je vous le déclare : dorénavant, je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu vienne. Ensuite il prit du pain, remercia Dieu, le partagea en morceaux qu’il leur donna en disant : Ceci est mon corps [qui est donné pour vous. Faites cela en souvenir de moi. Après le repas, il fit de même pour la coupe, en disant : Ceci est la coupe de la nouvelle alliance conclue par mon sang qui va être versé pour vous…. ] D’ailleurs, voici, celui qui va me trahir est ici, à table avec moi. Certes, le Fils de l’homme s’en va selon ce que Dieu a décidé, mais malheur à l’homme par qui il est trahi ! Alors les disciples se demandèrent les uns aux autres lequel d’entre eux allait faire cela. Les disciples eurent une vive discussion : il s’agissait de savoir lequel d’entre eux devait être considéré comme le plus grand. Jésus intervint : Les rois des nations, dit-il, dominent leurs peuples, et ceux qui exercent l’autorité sur elles se font appeler leurs « bienfaiteurs». Il ne faut pas que vous agissiez ainsi. Au contraire, que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et que celui qui gouverne soit comme le serviteur. A votre avis, qui est le plus grand ? Celui qui est assis à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est assis à table ? Eh bien, moi, au milieu de vous, je suis comme le serviteur… Vous êtes restés fidèlement avec moi au cours de mes épreuves. C’est pourquoi, comme mon Père m’a donné le royaume, je vous le donne, à mon tour : vous mangerez et vous boirez à ma table, dans mon royaume, et vous siégerez sur des trônes pour gouverner les douze tribus d’Israël. Simon, Simon ! fais attention : Satan vous a réclamés pour vous passer tous au crible, comme on secoue le blé pour le séparer de la bale. Mais moi, j’ai prié pour toi, pour que la foi ne vienne pas à te manquer. Et toi, le jour où tu seras revenu à moi, fortifie tes frères. – Seigneur, lui dit Simon, je suis prêt, s’il le faut, à aller en prison avec toi, ou même à mourir ! – Pierre, reprit Jésus, je te l’assure : aujourd’hui même, avant que le coq chante, tu auras, par trois fois, nié de me connaître. Puis, s’adressant à l’ensemble des disciples, il continua : Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac de voyage, ni sandales, avez-vous manqué de quoi que ce soit ? – De rien, dirent-ils. – Eh bien maintenant, poursuivit-il, si vous avez une bourse, prenez-la ; de même, si vous avez un sac, prenez-le, et si vous n’avez pas d’épée, vendez votre manteau pour en acheter une. Car il est écrit : Il a été mis au nombre des criminels , et cette parole doit s’accomplir pour moi. Car tout ce qui a été écrit de moi va s’accomplir. – Seigneur, lui dirent-ils, voilà justement deux épées. – Cela suffit ! leur répondit-il. Alors il sortit et se dirigea, comme d’habitude, vers le mont des Oliviers. Ses disciples s’y rendirent aussi avec lui. Quand il fut arrivé, il leur dit : Priez pour ne pas céder à la tentation. Puis il se retira à la distance d’un jet de pierre, se mit à genoux et pria ainsi : O Père, si tu le veux, écarte de moi cette coupe! Toutefois, que ta volonté soit faite, et non la mienne. [Un ange venu du ciel lui apparut et le fortifia. L’angoisse le saisit, sa prière se fit de plus en plus pressante, sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient à terre.] Après avoir ainsi prié, il se releva et s’approcha de ses disciples. Il les trouva endormis, tant ils étaient accablés de tristesse. – Pourquoi dormez-vous ? leur dit-il. Debout ! Et priez pour ne pas céder à la tentation. Il n’avait pas fini de parler, quand toute une troupe surgit. A sa tête marchait le nommé Judas, l’un des Douze. Il s’approcha de Jésus pour l’embrasser. Mais Jésus lui dit : Judas, c’est par un baiser que tu trahis le Fils de l’homme  ! En voyant ce qui allait se passer, les compagnons de Jésus lui demandèrent : Maître, devons-nous frapper avec nos épées ? Et, immédiatement, l’un d’eux frappa le serviteur du grand-prêtre et lui emporta l’oreille droite. Mais Jésus les retint en disant : Laissez faire, même ceci! Puis il toucha l’oreille du blessé et le guérit. Il se tourna ensuite vers les chefs des prêtres, les chefs des gardes du Temple et les responsables du peuple qui avaient accompagné cette troupe pour le prendre. – Me prenez-vous pour un bandit pour que vous soyez venus avec épées et gourdins ? J’étais chaque jour avec vous dans la cour du Temple, et personne n’a mis la main sur moi ; mais maintenant c’est votre heure et les ténèbres vont exercer leur pouvoir. Alors ils se saisirent de lui et le conduisirent dans le palais du grand-prêtre. Pierre suivait à distance. Au milieu de la cour, on avait allumé un feu et les gens étaient assis autour. Pierre s’assit au milieu du groupe. Une servante, en le voyant là près du feu, l’observa à la clarté de la flamme et dit : En voilà un qui était aussi avec lui. Mais Pierre le nia en disant : Mais non, je ne connais pas cet homme. Peu après, quelqu’un d’autre, en apercevant Pierre, l’interpella : Toi aussi, tu fais partie de ces gens ! – Mais non, déclara Pierre, je n’en suis pas ! Environ une heure plus tard, un autre encore soutint avec insistance : C’est sûr, cet homme-là était aussi avec lui ! D’ailleurs, c’est un Galiléen ! – Mais non, je ne sais pas ce que tu veux dire, s’écria Pierre. Au même instant, alors qu’il était encore en train de parler, le coq se mit à chanter. Le Seigneur se retourna et posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de ce que le Seigneur lui avait dit : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois ! » Il se glissa dehors et se mit à pleurer amèrement. Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le frappaient. Ils lui couvraient le visage et criaient : Hé ! Fais le prophète ! Dis-nous qui te frappe ! Et ils l’accablaient d’injures. Dès le point du jour, les responsables du peuple, les chefs des prêtres et les spécialistes de la Loi se réunirent et firent amener Jésus devant leur Grand-Conseil. L’interrogatoire commença : Si tu es le Messie, déclare-le-nous. Jésus leur dit : Si je vous réponds, vous ne croirez pas, et si je vous pose des questions, vous ne me répondrez pas. Mais à partir de maintenant, le Fils de l’homme siégera à la droite du Dieu tout-puissant . Alors ils se mirent à crier tous ensemble : Tu es donc le Fils de Dieu ! – Vous dites vous-mêmes que je le suis, répondit Jésus. Là-dessus ils s’écrièrent : Qu’avons-nous encore besoin de témoignages ? Nous venons de l’entendre nous-mêmes de sa bouche.

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Luc 22:1-71 Bible J.N. Darby (JND)

Or la fête des pains sans levain, qui est appelée la Pâque, approchait. Et les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient comment ils pourraient le faire mourir ; car ils craignaient le peuple. Et Satan entra dans Judas, surnommé Iscariote, qui était du nombre des douze ; et il s’en alla et parla avec les principaux sacrificateurs et [les] capitaines sur la manière dont il le leur livrerait. Et ils se réjouirent, et convinrent de lui donner de l’argent. Et il s’engagea ; et il cherchait une bonne occasion pour le leur livrer sans que la foule y soit. Et le jour des pains sans levain, dans lequel il fallait sacrifier la pâque, arriva. Et il envoya Pierre et Jean, disant : Allez, et apprêtez-nous la pâque, afin que nous la mangions. Et ils lui dirent : Où veux-tu que nous l’apprêtions ? Et il leur dit : Voici, quand vous entrerez dans la ville, un homme portant une cruche d’eau viendra à votre rencontre ; suivez-le dans la maison où il entrera. Et vous direz au maître de la maison : Le maître te dit : Où est le logis où je mangerai la pâque avec mes disciples ? Et lui vous montrera une grande chambre garnie ; apprêtez là [la pâque]. Et s’en étant allés, ils trouvèrent [tout] comme il leur avait dit ; et ils apprêtèrent la pâque. Et quand l’heure fut venue, il se mit à table, et les [douze] apôtres avec lui. Et il leur dit : J’ai fort désiré de manger cette pâque avec vous, avant que je souffre ; car je vous dis que je n’en mangerai plus jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de DIEU. Et ayant reçu une coupe, il rendit grâces et dit : Prenez ceci et distribuez-le entre vous, car je vous dis que je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de DIEU soit venu. Et ayant pris un pain, [et] ayant rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi ; – de même la coupe aussi, après le souper, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est versé pour vous ; mais voici, la main de celui qui me livre est avec moi à table. Et le fils de l’homme s’en va bien, selon ce qui est déterminé ; mais malheur à cet homme par qui il est livré ! Et ils se mirent à s’entre-demander l’un à l’autre, qui donc serait celui d’entre eux qui allait faire cela. Et il arriva aussi une contestation entre eux [pour savoir] lequel d’entre eux serait estimé le plus grand. Et il leur dit : Les rois des nations les dominent, et ceux qui exercent l’autorité sur elles sont appelés bienfaiteurs ; mais il n’en sera pas ainsi de vous ; mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui conduit comme celui qui sert. Car lequel est le plus grand, celui qui est à table ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Or moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Mais vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes tentations. Et moi, je vous confère un royaume comme mon Père m’en a conféré un, afin que vous mangiez et que vous buviez à ma table dans mon royaume ; et que vous soyez assis sur des trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Et le Seigneur dit : Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous avoir pour vous cribler comme le blé ; mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas ; et toi, quand une fois tu seras revenu, fortifie tes frères. – Et il lui dit : Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller et en prison et à la mort. – Et il dit : Pierre, je te dis : le coq ne chantera point aujourd’hui, que premièrement tu n’aies nié trois fois de me connaître. Et il leur dit : Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac et sans sandales, avez-vous manqué de quelque chose ? Et ils dirent : De rien. Il leur dit donc : Mais maintenant, que celui qui a une bourse la prenne, et de même [celui qui a] un sac, et que celui qui n’a pas [d’épée] vende son vêtement et achète une épée. Car je vous dis, qu’il faut encore que ceci qui est écrit, soit accompli en moi : « Et il a été compté parmi les iniques ». Car aussi les choses qui me concernent vont avoir leur fin. Et ils dirent : Seigneur, voici ici deux épées. Et il leur dit : C’est assez. Et sortant, il s’en alla, selon sa coutume, à la montagne des Oliviers, et les disciples aussi le suivirent. Et quand il fut en ce lieu-là, il leur dit : Priez que vous n’entriez pas en tentation. Et il s’éloigna d’eux lui-même environ d’un jet de pierre, et s’étant mis à genoux, il priait, disant : Père, si tu voulais faire passer cette coupe loin de moi ! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui soit faite. Et un ange du ciel lui apparut, le fortifiant. Et étant dans [l’angoisse du] combat, il priait plus instamment ; et sa sueur devint comme des grumeaux de sang découlant sur la terre. Et s’étant levé de sa prière, il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis de tristesse ; et il leur dit : Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous, et priez afin que vous n’entriez pas en tentation. Comme il parlait encore, voici une foule, et celui qui avait nom Judas, l’un des douze, les précédait ; et il s’approcha de Jésus, pour l’embrasser. Et Jésus lui dit : Judas, tu livres le fils de l’homme par un baiser ? Et ceux qui étaient autour de lui, voyant ce qui allait arriver, lui dirent : Seigneur, frapperons-nous de l’épée ? Et l’un d’entre eux frappa l’esclave du souverain sacrificateur et lui emporta l’oreille droite. Mais Jésus, répondant, dit : Laissez [faire] jusqu’ici ; et lui ayant touché l’oreille, il le guérit. Et Jésus dit aux principaux sacrificateurs et aux capitaines du temple et aux anciens qui étaient venus contre lui : Êtes-vous sortis comme contre un brigand avec des épées et des bâtons ? Lorsque j’étais tous les jours avec vous, dans le temple, vous n’avez pas étendu vos mains contre moi ; mais c’est ici votre heure, et le pouvoir des ténèbres. Et se saisissant de lui, ils l’emmenèrent, et le conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur. Or Pierre suivait de loin. Et lorsqu’ils eurent allumé un feu au milieu de la cour et qu’ils se furent assis ensemble, Pierre s’assit au milieu d’eux. Et une servante, le voyant assis auprès de la lumière, et l’ayant regardé fixement, dit : Celui-ci aussi était avec lui. Mais il le renia, disant : Femme, je ne le connais pas. Et peu après, un autre le voyant, dit : Et toi, tu es de ces gens-là. Mais Pierre dit : Ô homme, je n’en suis point. Et environ une heure après, un autre affirma, disant : En vérité, celui-ci aussi était avec lui ; car aussi il est Galiléen. Et Pierre dit : Ô homme, je ne sais ce que tu dis. Et à l’instant, comme il parlait encore, le coq chanta. Et le Seigneur, se tournant, regarda Pierre ; et Pierre se ressouvint de la parole du Seigneur, comme il lui avait dit : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et Pierre, étant sorti dehors, pleura amèrement. Et les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui et le frappaient ; et lui couvrant [les yeux], ils l’interrogeaient, disant : Prophétise ; qui est celui qui t’a frappé ? Et ils disaient plusieurs autres choses contre lui, en l’outrageant. Et quand le jour fut venu, le corps des anciens du peuple, principaux sacrificateurs et scribes, s’assembla ; et ils l’amenèrent dans leur sanhédrin, disant : Si toi, tu es le Christ, dis-le-nous. Et il leur dit : Si je vous le disais, vous ne le croiriez point ; et si je vous interroge, vous ne me répondrez point [ou ne me laisserez point aller]. Mais désormais le fils de l’homme sera assis à la droite de la puissance de DIEU. Et ils dirent tous : Toi, tu es donc le Fils de DIEU  ? Et il leur dit : Vous dites vous-mêmes que je le suis. Et ils dirent : Qu’avons-nous encore besoin de témoignage ? Car nous-mêmes nous l’avons entendu de sa bouche.

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Luc 22:1-71 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

La fête des pains sans levain, appelée la Pâque, approchait. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens de faire mourir Jésus; car ils craignaient le peuple. Or, Satan entra dans Judas, surnommé Iscariot, qui était du nombre des douze. Et Judas alla s'entendre avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de le leur livrer. Ils furent dans la joie, et ils convinrent de lui donner de l'argent. Après s'être engagé, il cherchait une occasion favorable pour leur livrer Jésus à l'insu de la foule. Le jour des pains sans levain, où l'on devait immoler la Pâque, arriva, et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant: Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions. Ils lui dirent: Où veux-tu que nous la préparions? Il leur répondit: Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d'eau; suivez-le dans la maison où il entrera, et vous direz au maître de la maison: Le maître te dit: Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples? Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée: c'est là que vous préparerez la Pâque. Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit; et ils préparèrent la Pâque. L'heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit: J'ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu'à ce qu'elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit: Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous; car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu'à ce que le royaume de Dieu soit venu. Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. Cependant voici, la main de celui qui me livre est avec moi à cette table. Le Fils de l'homme s'en va selon ce qui est déterminé. Mais malheur à l'homme par qui il est livré! Et ils commencèrent à se demander les uns aux autres qui était celui d'entre eux qui ferait cela. Il s'éleva aussi parmi les apôtres une contestation: lequel d'entre eux devait être estimé le plus grand? Jésus leur dit: Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs. Qu'il n'en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert? N'est-ce pas celui qui est à table? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves; c'est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur, afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d'Israël. [Le Seigneur dit:] Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères. Seigneur, lui dit Pierre, je suis prêt à aller avec toi et en prison et à la mort. Et Jésus dit: Pierre, je te le dis, le coq ne chantera pas aujourd'hui que tu n'aies nié trois fois de me connaître. Il leur dit encore: Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac, et sans souliers, avez-vous manqué de quelque chose? Ils répondirent: De rien. Et il leur dit: Maintenant, au contraire, que celui qui a une bourse la prenne et que celui qui a un sac le prenne également, que celui qui n'a point d'épée vende son vêtement et achète une épée. Car, je vous le dis, il faut que cette parole qui est écrite s'accomplisse en moi: Il a été mis au nombre des malfaiteurs. Et ce qui me concerne est sur le point d'arriver. Ils dirent: Seigneur, voici deux épées. Et il leur dit: Cela suffit. Après être sorti, il alla, selon sa coutume, à la montagne des Oliviers. Ses disciples le suivirent. Lorsqu'il fut arrivé dans ce lieu, il leur dit: Priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation. Puis il s'éloigna d'eux à la distance d'environ un jet de pierre, et, s'étant mis à genoux, il pria, disant: Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. [Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. Etant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre.] Après avoir prié, il se leva, et vint vers les disciples, qu'il trouva endormis de tristesse, et il leur dit: Pourquoi dormez-vous? Levez-vous et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation. Comme il parlait encore, voici, une foule arriva; et celui qui s'appelait Judas, l'un des douze, marchait devant elle. Il s'approcha de Jésus, pour lui donner un baiser. Et Jésus lui dit: Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme! Ceux qui étaient avec Jésus, voyant ce qui allait arriver, dirent: Seigneur, frapperons-nous de l'épée? Et l'un d'eux frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille droite. Mais Jésus, prenant la parole, dit: Laissez, arrêtez! Et, ayant touché l'oreille de cet homme, il le guérit. Jésus dit ensuite aux principaux sacrificateurs, aux chefs des gardes du temple, et aux anciens, qui étaient venus contre lui: Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons. J'étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n'avez pas mis la main sur moi. Mais c'est ici votre heure, et la puissance des ténèbres. Après avoir saisi Jésus, ils l'emmenèrent, et le conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur. Pierre suivait de loin. Ils allumèrent du feu au milieu de la cour, et ils s'assirent. Pierre s'assit parmi eux. Une servante, qui le vit assis devant le feu, fixa sur lui les regards, et dit: Cet homme était aussi avec lui. Mais il le nia disant: Femme, je ne le connais pas. Peu après, un autre, l'ayant vu, dit: Tu es aussi de ces gens-là. Et Pierre dit: Homme, je n'en suis pas. Environ une heure plus tard, un autre insistait, disant: Certainement cet homme était aussi avec lui, car il est Galiléen. Pierre répondit: Homme, je ne sais ce que tu dis. Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta. Le Seigneur, s'étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite: Avant que le coq chante aujourd'hui, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui, et le frappaient. Ils lui voilèrent le visage, et ils l'interrogeaient, en disant: Devine qui t'a frappé. Et ils proféraient contre lui beaucoup d'autres injures. Quand le jour fut venu, le collège des anciens du peuple, les principaux sacrificateurs et les scribes, s'assemblèrent, et firent amener Jésus dans leur sanhédrin. Ils dirent: Si tu es le Christ, dis-le-nous. Jésus leur répondit: Si je vous le dis, vous ne le croirez pas; et, si je vous interroge, vous ne répondrez pas. Désormais le Fils de l'homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu. Tous dirent: Tu es donc le Fils de Dieu? Et il leur répondit: Vous le dites, je le suis. Alors ils dirent: Qu'avons-nous encore besoin de témoignage? Nous l'avons entendu nous-mêmes de sa bouche.

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Luc 22:1-71 Bible Segond 21 (S21)

La fête des pains sans levain, appelée la Pâque, approchait. Les chefs des prêtres et les spécialistes de la loi cherchaient les moyens de faire mourir Jésus, car ils redoutaient les réactions du peuple. Or Satan entra dans Judas, surnommé l'Iscariot, qui faisait partie des douze, et Judas alla s'entendre avec les chefs des prêtres et les chefs des gardes sur la manière de le leur livrer. Ils s'en réjouirent et convinrent de lui donner de l'argent. Judas accepta et se mit à chercher une occasion favorable pour leur livrer Jésus à l'insu de la foule. Le jour des pains sans levain où l'on devait sacrifier l'agneau pascal arriva. Jésus envoya Pierre et Jean en leur disant: «Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions.» Ils lui dirent: «Où veux-tu que nous la préparions?» Il leur répondit: «Quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme qui porte une cruche d'eau; suivez-le dans la maison où il entrera et dites au propriétaire de la maison: ‘Le maître te demande: Où est la salle où je mangerai la Pâque avec mes disciples?’ Alors il vous montrera une grande pièce aménagée à l'étage: c'est là que vous préparerez la Pâque.» Ils partirent et trouvèrent tout comme il le leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque. Quand l'heure fut venue, il se mit à table avec les [douze] apôtres. Il leur dit: «J'ai vivement désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir car, je vous le dis, je ne la mangerai plus jusqu'à ce qu'elle soit accomplie dans le royaume de Dieu.» Puis il prit une coupe, remercia Dieu et dit: «Prenez cette coupe et partagez-la entre vous car, je vous le dis, [désormais] je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu'à ce que le royaume de Dieu soit venu.» Ensuite il prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et le leur donna en disant: «Ceci est mon corps qui est donné pour vous. Faites ceci en souvenir de moi.» Après le souper il prit de même la coupe et la leur donna en disant: «Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang qui est versé pour vous. Cependant celui qui me trahit est avec moi à cette table. Le Fils de l'homme s'en va conformément à ce qui a été fixé, mais malheur à l'homme par qui il est trahi!» Ils commencèrent à se demander les uns aux autres lequel d'entre eux ferait cela. Il y eut aussi une rivalité entre les disciples pour déterminer qui devait être considéré comme le plus grand parmi eux. Jésus leur dit: «Les rois des nations dominent sur leurs peuples et ceux qui exercent le pouvoir se font appeler bienfaiteurs. Que cela ne soit pas votre cas, mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui commande comme celui qui sert. En effet, qui est le plus grand: celui qui est à table ou celui qui sert? N'est-ce pas celui qui est à table? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves; c'est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur. Ainsi, vous mangerez et boirez à ma table dans mon royaume et vous serez assis sur des trônes pour juger les douze tribus d'Israël.» [Le Seigneur dit:] «Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. Mais moi, j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne disparaisse pas; et toi, quand tu seras revenu à moi, affermis tes frères.» «Seigneur, lui dit Pierre, je suis prêt à aller en prison avec toi, et même jusqu'à la mort.» Jésus dit: «Pierre, je te le dis, le coq ne chantera pas aujourd'hui avant que tu n'aies trois fois nié me connaître.» Il leur dit encore: «Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous manqué de quelque chose?» Ils répondirent: «De rien.» Il leur dit: «Maintenant, au contraire, que celui qui a une bourse la prenne, que celui qui a un sac le prenne également, et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et en achète une. En effet, je vous le dis, il faut que s'accomplisse [encore] dans ma personne ce texte de l'Ecriture: Il a été compté parmi les criminels. Et ce qui me concerne est sur le point de se réaliser.» Ils dirent: «Seigneur, voici deux épées.» Il leur dit: «Cela suffit.» Il sortit et se rendit comme d'habitude au mont des Oliviers. Ses disciples le suivirent. Lorsqu'il fut arrivé à cet endroit, il leur dit: «Priez pour ne pas céder à la tentation.» Puis il s'éloigna d'eux à la distance d'environ un jet de pierre, se mit à genoux et pria en disant: «Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne.» [Alors un ange lui apparut du ciel pour le fortifier. Saisi d'angoisse, Jésus priait avec plus d'insistance, et sa sueur devint comme des caillots de sang qui tombaient par terre.] Après avoir prié, il se releva et vint vers les disciples, qu'il trouva endormis de tristesse. Alors il leur dit: «Pourquoi dormez-vous? Levez-vous et priez pour ne pas céder à la tentation.» Il parlait encore quand une foule arriva. Celui qui s'appelait Judas, l'un des douze, marchait devant elle. Il s'approcha de Jésus pour l'embrasser. Jésus lui dit: «Judas, c'est par un baiser que tu trahis le Fils de l'homme!» Voyant ce qui allait arriver, ceux qui étaient avec Jésus dirent: «Seigneur, devons-nous frapper avec l'épée?» Et l'un d'eux frappa le serviteur du grand-prêtre et lui emporta l'oreille droite. Mais Jésus prit la parole et dit: «Laissez faire, arrêtez!» Puis il toucha l'oreille de cet homme et le guérit. Jésus dit ensuite aux chefs des prêtres, aux chefs des gardes du temple et aux anciens qui étaient venus pour l’arrêter: «Vous êtes venus comme pour un brigand, avec des épées et des bâtons. J'étais tous les jours avec vous dans le temple et vous n'avez pas mis la main sur moi. Mais c'est maintenant votre heure et celle du pouvoir des ténèbres.» Après avoir arrêté Jésus, ils l'emmenèrent et le conduisirent dans la maison du grand-prêtre. Pierre suivait de loin. Ils allumèrent un feu au milieu de la cour et s'assirent ensemble. Pierre s'assit au milieu d’eux. Une servante qui l’avait vu assis devant le feu et l'avait observé dit: «Cet homme aussi était avec lui.» Mais il le renia en disant: «Femme, je ne le connais pas.» Peu après, un autre le vit et dit: «Toi aussi tu fais partie de ces gens-là.» Et Pierre dit à l'homme: «Je n'en fais pas partie.» Environ une heure plus tard, un autre insistait, disant: «Certainement cet homme était aussi avec lui, car il est galiléen.» Pierre répondit: «Je ne sais pas de quoi tu parles.» Immédiatement, alors qu’il parlait encore, un coq chanta. Le Seigneur se retourna et regarda Pierre. Pierre se souvint alors de ce que le Seigneur lui avait dit: «Avant que le coq chante [aujourd'hui], tu me renieras trois fois.» Il sortit et pleura amèrement. Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le frappaient. Ils lui mirent un voile sur le visage et ils l'interrogeaient en disant: «Devine qui t'a frappé!» Et ils proféraient contre lui beaucoup d'autres insultes. Au lever du jour, le collège des anciens du peuple, les chefs des prêtres et les spécialistes de la loi se rassemblèrent et firent amener Jésus devant leur sanhédrin. Ils dirent: «Si tu es le Messie, dis-le-nous.» Jésus leur répondit: «Si je vous le dis, vous ne le croirez pas, et si je vous interroge, vous ne [me] répondrez pas [et vous ne me relâcherez pas non plus]. Désormais le Fils de l'homme sera assis à la droite du Dieu tout-puissant.» Tous dirent: «Tu es donc le Fils de Dieu?» Il leur répondit: «Vous le dites, je le suis.» Alors ils dirent: «Qu'avons-nous encore besoin de témoignages? Nous l'avons entendu nous-mêmes de sa bouche.»

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Luc 22:1-71 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

La fête des pains sans levain, appelée la Pâque, approchait. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens de faire mourir Jésus; car ils craignaient le peuple. Or, Satan entra dans Judas, surnommé Iscariot, qui était du nombre des douze. Et Judas alla s’entendre avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de le leur livrer. Ils furent dans la joie, et ils convinrent de lui donner de l’argent. Après s’être engagé, il cherchait une occasion favorable pour leur livrer Jésus à l’insu de la foule. Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva, et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant: Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions. Ils lui dirent: Où veux-tu que nous la préparions? Il leur répondit: Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau; suivez-le dans la maison où il entrera, et vous direz au maître de la maison: Le maître te dit: Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples? Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée: c’est là que vous préparerez la Pâque. Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit; et ils préparèrent la Pâque. L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit: J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir; car, je vous le dis, je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu. Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit: Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous; car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. Ensuite il prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant: Ceci est mon corps, qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. Cependant voici, la main de celui qui me livre est avec moi à cette table. Le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est déterminé. Mais malheur à l’homme par qui il est livré! Et ils commencèrent à se demander les uns aux autres qui était celui d’entre eux qui ferait cela. Il s’éleva aussi parmi les apôtres une contestation: lequel d’entre eux devait être estimé le plus grand? Jésus leur dit: Les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs. Qu’il n’en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. Car quel est le plus grand, celui qui est à table, ou celui qui sert? N’est-ce pas celui qui est à table? Et moi, cependant, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous êtes ceux qui avez persévéré avec moi dans mes épreuves; c’est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur, afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël. Le Seigneur dit: Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. Seigneur, lui dit Pierre, je suis prêt à aller avec toi et en prison et à la mort. Et Jésus dit: Pierre, je te le dis, le coq ne chantera pas aujourd’hui que tu n’aies nié trois fois de me connaître. Il leur dit encore: Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac, et sans souliers, avez-vous manqué de quelque chose? Ils répondirent: De rien. Et il leur dit: Maintenant, au contraire, que celui qui a une bourse la prenne et que celui qui a un sac le prenne également, que celui qui n’a point d’épée vende son vêtement et achète une épée. Car, je vous le dis, il faut que cette parole qui est écrite s’accomplisse en moi: Il a été mis au nombre des malfaiteurs. Et ce qui me concerne est sur le point d’arriver. Ils dirent: Seigneur, voici deux épées. Et il leur dit: Cela suffit. Après être sorti, il alla, selon sa coutume, à la montagne des oliviers. Ses disciples le suivirent. Lorsqu’il fut arrivé dans ce lieu, il leur dit: Priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation. Puis il s’éloigna d’eux à la distance d’environ un jet de pierre, et, s’étant mis à genoux, il pria, disant: Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier. Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. Après avoir prié, il se leva, et vint vers les disciples, qu’il trouva endormis de tristesse, et il leur dit: Pourquoi dormez-vous? Levez-vous et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation. Comme il parlait encore, voici, une foule arriva; et celui qui s’appelait Judas, l’un des douze, marchait devant elle. Il s’approcha de Jésus, pour le baiser. Et Jésus lui dit: Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme! Ceux qui étaient avec Jésus, voyant ce qui allait arriver, dirent: Seigneur, frapperons-nous de l’épée? Et l’un d’eux frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille droite. Mais Jésus, prenant la parole, dit: Laissez, arrêtez! Et, ayant touché l’oreille de cet homme, il le guérit. Jésus dit ensuite aux principaux sacrificateurs, aux chefs des gardes du temple, et aux anciens, qui étaient venus contre lui: Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons. J’étais tous les jours avec vous dans le temple, et vous n’avez pas mis la main sur moi. Mais c’est ici votre heure, et la puissance des ténèbres. Après avoir saisi Jésus, ils l’emmenèrent, et le conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur. Pierre suivait de loin. Ils allumèrent du feu au milieu de la cour, et ils s’assirent. Pierre s’assit parmi eux. Une servante, qui le vit assis devant le feu, fixa sur lui les regards, et dit: Cet homme était aussi avec lui. Mais il le nia disant: Femme, je ne le connais pas. Peu après, un autre, l’ayant vu, dit: Tu es aussi de ces gens-là. Et Pierre dit: Homme, je n’en suis pas. Environ une heure plus tard, un autre insistait, disant: Certainement cet homme était aussi avec lui, car il est Galiléen. Pierre répondit: Homme, je ne sais ce que tu dis. Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta. Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite: Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. Les hommes qui tenaient Jésus se moquaient de lui, et le frappaient. Ils lui voilèrent le visage, et ils l’interrogeaient, en disant: Devine qui t’a frappé. Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres injures. Quand le jour fut venu, le collège des anciens du peuple, les principaux sacrificateurs et les scribes, s’assemblèrent, et firent amener Jésus dans leur sanhédrin. Ils dirent: Si tu es le Christ, dis-le nous. Jésus leur répondit: Si je vous le dis, vous ne le croirez pas; et, si je vous interroge, vous ne répondrez pas. Désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu. Tous dirent: Tu es donc le Fils de Dieu? Et il leur répondit: Vous le dites, je le suis. Alors ils dirent: Qu’avons-nous encore besoin de témoignage? Nous l’avons entendu nous-mêmes de sa bouche.

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Luc 22:1-71 Bible en français courant (BFC)

La fête des pains sans levain, appelée la Pâque, approchait. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi cherchaient un moyen de mettre à mort Jésus, mais ils avaient peur du peuple. Alors Satan entra dans Judas, appelé Iscariote, qui était l'un des douze disciples. Judas alla parler avec les chefs des prêtres et les chefs des gardes du temple de la façon dont il pourrait leur livrer Jésus. Ils en furent très contents et promirent de lui donner de l'argent. Judas accepta et se mit à chercher une occasion favorable pour leur livrer Jésus sans que la foule le sache. Le jour arriva, pendant la fête des pains sans levain, où l'on devait sacrifier les agneaux pour le repas de la Pâque. Jésus envoya alors Pierre et Jean en avant avec l'ordre suivant: «Allez nous préparer le repas de la Pâque.» Ils lui demandèrent: «Où veux-tu que nous le préparions?» Il leur dit: «Écoutez: au moment où vous arriverez en ville, vous rencontrerez un homme qui porte une cruche d'eau. Suivez-le dans la maison où il entrera et dites au propriétaire de la maison: “Le Maître te demande: Où est la pièce où je prendrai le repas de la Pâque avec mes disciples?” Et il vous montrera, en haut de la maison, une grande chambre avec tout ce qui est nécessaire. C'est là que vous préparerez le repas.» Ils s'en allèrent, trouvèrent tout comme Jésus le leur avait dit et préparèrent le repas de la Pâque. Quand l'heure fut venue, Jésus se mit à table avec les apôtres. Il leur dit: «Combien j'ai désiré prendre ce repas de la Pâque avec vous avant de souffrir! Car, je vous le déclare, je ne le prendrai plus jusqu'à ce que son sens soit pleinement réalisé dans le Royaume de Dieu.» Il saisit alors une coupe, remercia Dieu et dit: «Prenez cette coupe et partagez-en le contenu entre vous; car, je vous le déclare, dès maintenant je ne boirai plus de vin jusqu'à ce que vienne le Royaume de Dieu.» Puis il prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et le leur donna en disant: «Ceci est mon corps qui est donné pour vous. Faites ceci en mémoire de moi.» Il leur donna de même la coupe, après le repas, en disant: «Cette coupe est la nouvelle alliance de Dieu, garantie par mon sang qui est versé pour vous. Mais regardez: celui qui me trahit est ici, à table avec moi! Certes, le Fils de l'homme va mourir suivant le plan de Dieu; mais quel malheur pour celui qui le trahit!» Ils se mirent alors à se demander les uns aux autres qui était celui d'entre eux qui allait faire cela. Les disciples se mirent à discuter vivement pour savoir lequel d'entre eux devait être considéré comme le plus important. Jésus leur dit: «Les rois des nations leur commandent et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler “Bienfaiteurs”. Mais il n'en va pas ainsi pour vous. Au contraire, le plus important parmi vous doit être comme le plus jeune, et celui qui commande doit être comme celui qui sert. Car qui est le plus important, celui qui est à table ou celui qui sert? Celui qui est à table, n'est-ce pas? Eh bien, moi je suis parmi vous comme celui qui sert! Vous êtes demeurés continuellement avec moi dans mes épreuves; et de même que le Père a disposé du Royaume en ma faveur, de même j'en dispose pour vous: vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d'Israël.» «Simon, Simon! Écoute: Satan a demandé de pouvoir vous passer tous au crible comme on le fait pour purifier le grain. Mais j'ai prié pour toi, afin que la foi ne vienne pas à te manquer. Et quand tu seras revenu à moi, fortifie tes frères.» Pierre lui dit: «Seigneur, je suis prêt à aller en prison avec toi et à mourir avec toi.» Jésus lui répondit: «Je te le déclare, Pierre, le coq n'aura pas encore chanté aujourd'hui que tu auras déjà prétendu trois fois ne pas me connaître.» Puis Jésus leur dit: «Quand je vous ai envoyés en mission sans bourse, ni sac, ni chaussures, avez-vous manqué de quelque chose?» – «De rien», répondirent-ils. Alors il leur dit: «Mais maintenant, celui qui a une bourse doit la prendre, de même celui qui a un sac; et celui qui n'a pas d'épée doit vendre son manteau pour en acheter une. Car, je vous le déclare, il faut que se réalise en ma personne cette parole de l'Écriture: “Il a été placé au nombre des malfaiteurs.” En effet, ce qui me concerne va se réaliser.» Les disciples dirent: «Seigneur, voici deux épées.» – «Cela suffit», répondit-il. Jésus sortit et se rendit, selon son habitude, au mont des Oliviers. Ses disciples le suivirent. Quand il fut arrivé à cet endroit, il leur dit: «Priez afin de ne pas tomber dans la tentation.» Puis il s'éloigna d'eux à la distance d'un jet de pierre environ, se mit à genoux et pria en ces termes: «Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe de douleur. Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne.» [ Alors un ange du ciel lui apparut pour le fortifier. Saisi d'angoisse, Jésus priait avec encore plus d'ardeur. Sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient à terre.] Après avoir prié, il se leva, revint vers les disciples et les trouva endormis, épuisés de tristesse. Il leur dit: «Pourquoi dormez-vous? Levez-vous et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation.» Il parlait encore quand une foule apparut. Judas, l'un des douze disciples, la conduisait; il s'approcha de Jésus pour l'embrasser. Mais Jésus lui dit: «Judas, est-ce en l'embrassant que tu trahis le Fils de l'homme?» Quand les compagnons de Jésus virent ce qui allait arriver, ils lui demandèrent: «Seigneur, devons-nous frapper avec nos épées?» Et l'un d'eux frappa le serviteur du grand-prêtre et lui coupa l'oreille droite. Mais Jésus dit: «Laissez, cela suffit.» Il toucha l'oreille de cet homme et le guérit. Puis Jésus dit aux chefs des prêtres, aux chefs des gardes du temple et aux anciens qui étaient venus le prendre: «Deviez-vous venir armés d'épées et de bâtons, comme si j'étais un brigand? Tous les jours j'étais avec vous dans le temple et vous n'avez pas cherché à m'arrêter. Mais cette heure est à vous et à la puissance de la nuit.» Ils se saisirent alors de Jésus, l'emmenèrent et le conduisirent dans la maison du grand-prêtre. Pierre suivait de loin. On avait fait du feu au milieu de la cour et Pierre prit place parmi ceux qui étaient assis autour. Une servante le vit assis près du feu; elle le fixa du regard et dit: «Cet homme aussi était avec lui!» Mais Pierre le nia en lui déclarant: «Je ne le connais pas.» Peu après, quelqu'un d'autre le vit et dit: «Toi aussi, tu es l'un d'eux!» Mais Pierre répondit à cet homme: «Non, je n'en suis pas.» Environ une heure plus tard, un autre encore affirma avec force: «Certainement, cet homme était avec lui, car il est de Galilée.» Mais Pierre répondit: «Je ne sais pas ce que tu veux dire, toi.» Au moment même où il parlait un coq chanta. Le Seigneur se retourna et regarda fixement Pierre. Alors Pierre se souvint de ce que le Seigneur lui avait dit: «Avant que le coq chante aujourd'hui, tu auras prétendu trois fois ne pas me connaître.» Pierre sortit et pleura amèrement. Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le frappaient. Ils lui couvraient le visage et lui demandaient: «Qui t'a frappé? Devine!» Et ils lui adressaient beaucoup d'autres paroles insultantes. Quand il fit jour, les anciens du peuple juif, les chefs des prêtres et les maîtres de la loi s'assemblèrent. Ils firent amener Jésus devant leur Conseil supérieur et lui demandèrent: «Es-tu le Messie? Dis-le-nous.» Il leur répondit: «Si je vous le dis, vous ne me croirez pas, et si je vous pose une question, vous ne me répondrez pas. Mais dès maintenant le Fils de l'homme siégera à la droite du Dieu puissant.» Tous s'exclamèrent: «Tu es donc le Fils de Dieu?» Il leur répondit: «Vous le dites: je le suis.» Alors ils ajoutèrent: «Nous n'avons plus besoin de témoins! Nous avons nous-mêmes entendu ses propres paroles!»

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