Luc 23:1-25
Luc 23:1-25 Parole de Vie 2017 (PDV2017)
Ensuite, ils se lèvent tous ensemble, et ils amènent Jésus chez Pilate. Là, ils se mettent à accuser Jésus en disant : « Nous avons trouvé cet homme en train de pousser notre peuple à la révolte. Il empêche les gens de payer l’impôt à l’empereur. Il dit qu’il est lui-même le Messie, un roi. » Pilate demande à Jésus : « Est-ce que tu es le roi des Juifs ? » Jésus lui répond : « C’est toi qui le dis. » Pilate dit aux chefs des prêtres et à la foule : « Je ne trouve pas de raison pour condamner cet homme. » Mais les gens insistent en disant : « Dans son enseignement, il pousse le peuple à la révolte. Il a commencé en Galilée, puis il est allé dans toute la Judée, et maintenant, il est venu ici. » Pilate entend cela et il demande : « Est-ce que cet homme est galiléen ? » On lui répond que Jésus est de Galilée. C’est Hérode Antipas qui gouverne cette région, et il est, lui aussi, à Jérusalem à ce moment-là. Alors Pilate envoie Jésus chez Hérode. Hérode est très content de voir Jésus. En effet, il a entendu parler de lui, et depuis longtemps, il a envie de le rencontrer. Il espère qu’il va le voir faire quelque chose d’extraordinaire. Il lui pose beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répond rien. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi sont aussi venus chez Hérode, et ils accusent Jésus avec force. Hérode et ses soldats insultent Jésus et ils se moquent de lui. Pour cela, ils lui mettent un vêtement magnifique. Ensuite Hérode renvoie Jésus chez Pilate. Avant, Hérode Antipas et Pilate étaient ennemis. Ce jour-là, ils deviennent amis. Pilate réunit les chefs des prêtres, les autorités et le peuple. Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en me disant : “Il pousse notre peuple à la révolte !” Alors je l’ai interrogé devant vous. Vous, vous l’accusez, mais moi, je n’ai pas trouvé de raison pour le condamner. Hérode Antipas n’en a pas trouvé non plus puisqu’il l’a renvoyé chez nous. Cet homme n’a donc rien fait pour mériter de mourir. C’est pourquoi je vais le faire frapper, ensuite je vais le libérer. [] » Les gens se mettent à crier tous ensemble : « Fais mourir cet homme ! Libère-nous Barabbas ! » Barabbas a tué quelqu’un quand les gens se sont révoltés contre les Romains dans la ville. C’est pour cela qu’il est en prison. Pilate veut libérer Jésus, et de nouveau il parle à la foule. Mais les gens crient : « Cloue-le sur une croix ! Sur une croix ! » Une troisième fois, Pilate prend la parole et dit : « Qu’est-ce que cet homme a fait de mal ? Je ne trouve pas de raison pour le faire mourir. C’est pourquoi je vais le faire frapper et le libérer. » Mais les gens insistent en criant très fort : « Cloue-le sur une croix ! » Et leurs cris sont les plus forts. Alors Pilate décide de faire ce que la foule demande. Il libère celui qu’ils ont demandé, Barabbas. Pourtant on l’avait mis en prison parce qu’il avait tué quelqu’un pendant une révolte contre les Romains. Et Pilate livre Jésus à la foule en leur disant : « Faites-lui ce que vous voulez ! »
Luc 23:1-25 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)
Ils se levèrent tous, et ils conduisirent Jésus devant Pilate. Ils se mirent à l’accuser, disant: Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi. Pilate l’interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule: Je ne trouve rien de coupable en cet homme. Mais ils insistèrent, et dirent: Il soulève le peuple, en enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu’ici. Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était Galiléen; et, ayant appris qu’il était de la juridiction d’Hérode, il le renvoya à Hérode, qui se trouvait aussi à Jérusalem en ces jours-là. Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie; car depuis longtemps, il désirait le voir, à cause de ce qu’il avait entendu dire de lui, et il espérait qu’il le verrait faire quelque miracle. Il lui adressa beaucoup de questions; mais Jésus ne lui répondit rien. Les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là, et l’accusaient avec violence. Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris; et, après s’être moqué de lui et l’avoir revêtu d’un habit éclatant, il le renvoya à Pilate. Ce jour même, Pilate et Hérode devinrent amis, d’ennemis qu’ils étaient auparavant. Pilate, ayant assemblé les principaux sacrificateurs, les magistrats, et le peuple, leur dit: Vous m’avez amené cet homme comme excitant le peuple à la révolte. Et voici, je l’ai interrogé devant vous, et je ne l’ai trouvé coupable d’aucune des choses dont vous l’accusez; Hérode non plus, car il nous l’a renvoyé, et voici, cet homme n’a rien fait qui soit digne de mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges. A chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier. Ils s’écrièrent tous ensemble: Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas. Cet homme avait été mis en prison pour une sédition qui avait eu lieu dans la ville, et pour un meurtre. Pilate leur parla de nouveau, dans l’intention de relâcher Jésus. Et ils crièrent: Crucifie, crucifie-le! Pilate leur dit pour la troisième fois: Quel mal a-t-il fait? Je n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir fait battre de verges. Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu’il fût crucifié. Et leurs cris l’emportèrent: Pilate prononça que ce qu’ils demandaient serait fait. Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu’ils réclamaient; et il livra Jésus à leur volonté.
Luc 23:1-25 Bible J.N. Darby (JND)
Et se levant tous ensemble, ils le menèrent à Pilate. Et ils se mirent à l’accuser, disant : Nous avons trouvé cet homme pervertissant notre nation et défendant de donner le tribut à César, se disant lui-même être le Christ, un roi. Et Pilate l’interrogea, disant : Toi, tu es le roi des Juifs ? Et répondant, il lui dit : Tu le dis. Et Pilate dit aux principaux sacrificateurs et aux foules : Je ne trouve aucun crime en cet homme. Mais ils insistaient, disant : Il soulève le peuple, enseignant par toute la Judée, ayant commencé depuis la Galilée jusqu’ici. Et Pilate, ayant entendu parler de la Galilée, demanda si l’homme était Galiléen. Et ayant appris qu’il était de la juridiction d’Hérode, il le renvoya à Hérode qui, en ces jours-là, était lui-même aussi à Jérusalem. Et Hérode, voyant Jésus, se réjouit fort ; car il y avait longtemps qu’il désirait de le voir, parce qu’il avait entendu dire plusieurs choses de lui ; et il espérait voir quelque miracle opéré par lui. Et il l’interrogea longuement ; mais il ne lui répondit rien. Et les principaux sacrificateurs et les scribes se tinrent là, l’accusant avec véhémence. Et Hérode, avec ses troupes, l’ayant traité avec mépris et s’étant moqué de lui, le revêtit d’un vêtement éclatant et le renvoya à Pilate. Et Pilate et Hérode devinrent amis entre eux ce même jour ; car auparavant ils étaient en inimitié l’un avec l’autre. Et Pilate, ayant assemblé les principaux sacrificateurs, et les chefs, et le peuple, leur dit : Vous m’avez amené cet homme comme détournant le peuple, et voici, l’ayant examiné devant vous, moi je n’ai trouvé aucun crime dans cet homme quant aux choses dont vous l’accusez, ni Hérode non plus, car je vous ai renvoyés à lui ; et voici, rien n’a été fait par lui qui soit digne de mort. L’ayant donc châtié, je le relâcherai. Or il était obligé de leur relâcher quelqu’un à la fête. Et toute la multitude s’écria ensemble, disant : Ôte celui-ci, et relâche-nous Barabbas (qui avait été jeté en prison pour une sédition qui avait eu lieu dans la ville, et pour meurtre). Pilate donc s’adressa de nouveau à eux, désirant relâcher Jésus. Mais ils s’écriaient, disant : Crucifie, crucifie-le ! Et il leur dit pour la troisième fois : Mais quel mal celui-ci a-t-il fait ? Je n’ai rien trouvé en lui qui soit digne de mort ; l’ayant donc châtié, je le relâcherai. Mais ils insistaient à grands cris, demandant qu’il soit crucifié. Et leurs cris et ceux des principaux sacrificateurs eurent le dessus. Et Pilate prononça que ce qu’ils demandaient soit fait. Et il relâcha celui qui, pour sédition et pour meurtre, avait été jeté en prison, lequel ils demandaient ; et il livra Jésus à leur volonté.
Luc 23:1-25 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)
Ils se levèrent tous, et ils conduisirent Jésus devant Pilate. Ils se mirent à l'accuser, disant: Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi. Pilate l'interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule: Je ne trouve rien de coupable en cet homme. Mais ils insistèrent, et dirent: Il soulève le peuple, en enseignant par toute la Judée, depuis la Galilée, où il a commencé, jusqu'ici. Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était Galiléen; et, ayant appris qu'il était de la juridiction d'Hérode, il le renvoya à Hérode, qui se trouvait aussi à Jérusalem en ces jours-là. Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie; car depuis longtemps il désirait le voir, à cause de ce qu'il avait entendu dire de lui, et il espérait qu'il le verrait faire quelque miracle. Il lui adressa beaucoup de questions; mais Jésus ne lui répondit rien. Les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là, et l'accusaient avec violence. Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris; et, après s'être moqué de lui et l'avoir revêtu d'un habit éclatant, il le renvoya à Pilate. Ce jour même, Pilate et Hérode devinrent amis, d'ennemis qu'ils étaient auparavant. Pilate, ayant assemblé les principaux sacrificateurs, les magistrats, et le peuple, leur dit: Vous m'avez amené cet homme comme excitant le peuple à la révolte. Et voici, je l'ai interrogé devant vous, et je ne l'ai trouvé coupable d'aucune des choses dont vous l'accusez; Hérode non plus, car il nous l'a renvoyé, et voici, cet homme n'a rien fait qui soit digne de mort. Je le relâcherai donc, après l'avoir châtié. [A chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier.] Ils s'écrièrent tous ensemble: Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas. Cet homme avait été mis en prison pour une sédition qui avait eu lieu dans la ville, et pour un meurtre. Pilate leur parla de nouveau, dans l'intention de relâcher Jésus. Et ils crièrent: Crucifie, crucifie-le! Pilate leur dit pour la troisième fois: Quel mal a-t-il fait? Je n'ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l'avoir châtié. Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu'il soit crucifié. Et leurs cris l'emportèrent: Pilate dit que ce qu'ils demandaient serait fait. Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu'ils réclamaient; et il livra Jésus à leur volonté.
Luc 23:1-25 La Bible du Semeur 2015 (BDS)
Toute l’assemblée se leva et l’emmena devant Pilate. Là, ils se mirent à l’accuser : Nous avons trouvé cet homme en train de jeter le trouble parmi notre peuple : il interdit de payer l’impôt à l’empereur et il déclare qu’il est le Messie, le roi ! Alors Pilate l’interrogea : Es-tu le roi des Juifs ? lui demanda-t-il. – Tu le dis toi-même, lui répondit Jésus. Pilate dit alors aux chefs des prêtres et aux gens rassemblés : Je ne trouve chez cet homme aucune raison de le condamner. Mais ils insistaient de plus en plus, disant : Il soulève le peuple avec ses idées ! Il a endoctriné toute la Judée ! Il a commencé en Galilée et il est venu jusqu’ici. Quand Pilate entendit parler de la Galilée, il demanda si cet homme était galiléen. Apprenant qu’il relevait bien de la juridiction d’Hérode, il l’envoya à ce dernier qui, justement, se trouvait lui aussi à Jérusalem durant ces jours-là. Hérode fut ravi de voir Jésus car, depuis longtemps, il désirait faire sa connaissance, parce qu’il avait entendu parler de lui, et il espérait lui voir faire quelque signe miraculeux. Il lui posa de nombreuses questions, mais Jésus ne lui répondit pas un mot. Pendant ce temps, les chefs des prêtres et les spécialistes de la Loi se tenaient là debout, lançant, avec passion, de graves accusations contre lui. Alors Hérode le traita avec mépris, ses soldats en firent autant, et ils se moquèrent de lui, en le revêtant d’un manteau magnifique. Hérode le fit reconduire ainsi chez Pilate. Hérode et Pilate, qui jusqu’alors avaient été ennemis, devinrent amis ce jour-là. Pilate convoqua les chefs des prêtres, les dirigeants et le peuple. Il leur dit : Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’égarer le peuple. Or, je l’ai interrogé moi-même devant vous, et je ne l’ai trouvé coupable d’aucun des crimes dont vous l’accusez. Hérode non plus, d’ailleurs, puisqu’il nous l’a renvoyé. Cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc lui faire donner le fouet et le relâcher. [A chaque fête, Pilate devait leur accorder la libération d’un prisonnier.] Mais la foule entière se mit à crier : A mort ! Relâche Barabbas ! Ce Barabbas avait été mis en prison pour une émeute qui avait eu lieu dans la ville et pour un meurtre. Mais Pilate, qui désirait relâcher Jésus, adressa de nouveau la parole à la foule, qui se mit à crier : Crucifie-le ! Crucifie-le ! – Mais enfin, leur demanda-t-il pour la troisième fois, qu’a-t-il fait de mal ? Je n’ai trouvé en lui aucune raison de le condamner à mort. Je vais donc lui faire donner le fouet puis le remettre en liberté. Mais ils devinrent de plus en plus pressants et exigèrent à grands cris sa crucifixion. Finalement, leurs cris l’emportèrent. Pilate décida alors de satisfaire à leur demande. Il relâcha donc celui qu’ils réclamaient, celui qui avait été emprisonné pour une émeute et pour un meurtre, et leur livra Jésus pour qu’ils fassent de lui ce qu’ils voulaient.
Luc 23:1-25 Bible Segond 21 (S21)
Ils se levèrent tous et conduisirent Jésus devant Pilate. Ils se mirent à l'accuser, disant: «Nous avons trouvé cet homme qui sème le désordre dans notre nation; il empêche de payer les impôts à l'empereur et se présente lui-même comme le Messie, le roi.» Pilate lui demanda: «Es-tu le roi des Juifs?» Jésus lui répondit: «Tu le dis.» Pilate dit aux chefs des prêtres et à la foule: «Je ne trouve chez cet homme aucun motif de le condamner.» Mais ils insistèrent en disant: «Il excite le peuple à la révolte en enseignant dans toute la Judée, depuis la Galilée où il a commencé et jusqu'ici.» A ces mots, Pilate demanda si cet homme était galiléen. Lorsqu'il apprit qu'il relevait bien de l'autorité d'Hérode, il le lui envoya, car lui aussi se trouvait à Jérusalem ces jours-là. Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie, car depuis longtemps il désirait le voir à cause de tout ce qu'il avait entendu dire de lui, et il espérait le voir faire un signe miraculeux. Il lui posa beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les chefs des prêtres et les spécialistes de la loi étaient présents et accusaient violemment Jésus. Alors Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris et se moqua de lui. Puis, après lui avoir mis un habit magnifique, il le renvoya à Pilate. Ce jour-là, Pilate et Hérode devinrent amis, d'ennemis qu'ils étaient auparavant. Pilate rassembla les chefs des prêtres, les magistrats et le peuple et leur dit: «Vous m'avez amené cet homme sous prétexte qu’il excitait le peuple à la révolte. Or, je l'ai interrogé devant vous et je ne l'ai trouvé coupable d'aucun des actes dont vous l'accusez; Hérode non plus, puisqu’il nous l'a renvoyé. Ainsi cet homme n'a rien fait qui soit digne de mort. Je vais donc le relâcher après l'avoir fait fouetter.» [A chaque fête, il devait leur relâcher un prisonnier.] Ils s'écrièrent tous ensemble: «Fais mourir celui-ci et relâche-nous Barabbas.» Cet homme avait été mis en prison pour une émeute qui avait eu lieu dans la ville et pour un meurtre. Pilate [leur] parla de nouveau dans l'intention de relâcher Jésus, mais ils criaient: «Crucifie-le, crucifie-le!» Pour la troisième fois, Pilate leur dit: «Quel mal a-t-il fait? Je n'ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je vais donc le relâcher après l'avoir fait fouetter.» Cependant ils insistaient à grands cris, demandant qu'il soit crucifié, et leurs cris l'emportèrent, [avec ceux des chefs des prêtres.] Pilate décida de leur accorder ce qu'ils demandaient. Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour émeute et pour meurtre, et qu'ils réclamaient, et il livra Jésus à leur volonté.
Luc 23:1-25 Bible en français courant (BFC)
L'assemblée entière se leva et ils amenèrent Jésus devant Pilate. Là, ils se mirent à l'accuser en disant: «Nous avons trouvé cet homme en train d'égarer notre peuple: il leur dit de ne pas payer les impôts à l'empereur et prétend qu'il est lui-même le Messie, un roi.» Pilate l'interrogea en ces mots: «Es-tu le roi des Juifs?» Jésus lui répondit: «Tu le dis.» Pilate s'adressa alors aux chefs des prêtres et à la foule: «Je ne trouve aucune raison de condamner cet homme.» Mais ils déclarèrent avec encore plus de force: «Il pousse le peuple à la révolte par son enseignement. Il a commencé en Galilée, a passé par toute la Judée et, maintenant, il est venu jusqu'ici.» Quand Pilate entendit ces mots, il demanda: «Cet homme est-il de Galilée?» Et lorsqu'il eut appris que Jésus venait de la région gouvernée par Hérode, il l'envoya à celui-ci, car il se trouvait aussi à Jérusalem ces jours-là. Hérode fut très heureux de voir Jésus. En effet, il avait entendu parler de lui et désirait le rencontrer depuis longtemps; il espérait le voir faire un signe miraculeux. Il lui posa beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi étaient là et portaient de violentes accusations contre Jésus. Hérode et ses soldats se moquèrent de lui et le traitèrent avec mépris. Ils lui mirent un vêtement magnifique et le renvoyèrent à Pilate. Hérode et Pilate étaient ennemis auparavant; ce jour-là, ils devinrent amis. Pilate réunit les chefs des prêtres, les dirigeants et le peuple, et leur dit: «Vous m'avez amené cet homme en me disant qu'il égare le peuple. Eh bien, je l'ai interrogé devant vous et je ne l'ai trouvé coupable d'aucune des mauvaises actions dont vous l'accusez. Hérode ne l'a pas non plus trouvé coupable, car il nous l'a renvoyé. Ainsi, cet homme n'a commis aucune faute pour laquelle il mériterait de mourir. Je vais donc le faire battre à coups de fouet, puis je le relâcherai.» [ A chaque fête de la Pâque, Pilate devait leur libérer un prisonnier.] Mais ils se mirent à crier tous ensemble: «Fais mourir cet homme! Relâche-nous Barabbas!» – Barabbas avait été mis en prison pour une révolte qui avait eu lieu dans la ville et pour un meurtre. – Comme Pilate désirait libérer Jésus, il leur adressa de nouveau la parole. Mais ils lui criaient: «Cloue-le sur une croix! Cloue-le sur une croix!» Pilate prit la parole une troisième fois et leur dit: «Quel mal a-t-il commis? Je n'ai trouvé en lui aucune faute pour laquelle il mériterait de mourir. Je vais donc le faire battre à coups de fouet, puis je le relâcherai.» Mais ils continuaient à réclamer à grands cris que Jésus soit cloué sur une croix. Et leurs cris l'emportèrent: Pilate décida de leur accorder ce qu'ils demandaient. Il libéra l'homme qu'ils réclamaient, celui qui avait été mis en prison pour révolte et meurtre, et leur livra Jésus pour qu'ils en fassent ce qu'ils voulaient.