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Luc 7:1-50

Luc 7:1-50 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Quand Jésus a fini de dire tout cela aux gens, il entre dans la ville de Capernaüm. Là, il y a un officier de l’armée romaine. Cet officier a un serviteur très malade qui est mourant, et il l’aime beaucoup. Quand l’officier entend parler de Jésus, il envoie quelques anciens des Juifs pour lui demander : « Viens sauver mon serviteur ! » Les anciens arrivent auprès de Jésus, et ils le supplient en disant : « Cet homme mérite que tu fasses cela pour lui ! En effet, il aime notre peuple, et c’est lui qui a fait construire notre maison de prière. » Alors Jésus va avec les anciens. Il est presque arrivé à la maison. À ce moment-là, l’officier envoie des amis pour lui dire : « Seigneur, ne te dérange pas, je ne suis pas digne que tu entres chez moi. Voilà aussi pourquoi je n’ai pas osé venir moi-même vers toi. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. Moi, j’obéis à un chef et je commande à des soldats. Je dis à l’un : “Va !” et il va. Je dis à un autre : “Viens !” et il vient. Je dis à mon serviteur : “Fais ceci !” et il le fait. » Quand Jésus entend cela, il admire l’officier. Il se retourne et dit à la foule qui le suit : « Je vous le dis, même dans le peuple d’Israël, je n’ai jamais trouvé une foi aussi grande. » Les amis que l’officier romain a envoyés retournent chez lui et ils trouvent le serviteur en bonne santé. Ensuite, Jésus va dans une ville appelée Naïn. Ses disciples et une grande foule marchent avec lui. Au moment où il arrive à l’entrée de la ville, on conduit un mort au cimetière. C’est le fils unique d’une veuve. Beaucoup de gens de la ville accompagnent cette femme. Quand le Seigneur la voit, il est plein de pitié pour elle et il lui dit : « Ne pleure pas. » Il s’avance et il touche le cercueil. Les porteurs s’arrêtent. Jésus dit : « Jeune homme, réveille-toi ! C’est un ordre ! » Alors le mort s’assoit et il se met à parler. Jésus le rend à sa mère. Tous les gens sont effrayés, ils disent : « Gloire à Dieu ! Un grand prophète est arrivé chez nous ! Dieu est venu au secours de son peuple ! » Dans toute la Judée et dans les environs, on raconte ce que Jésus a fait. Les disciples de Jean vont raconter toutes ces choses à leur maître. Alors Jean appelle deux de ses disciples. Il les envoie vers le Seigneur pour lui demander : « Est-ce que tu es le Messie qui doit venir ? Ou bien devons-nous en attendre un autre ? » Les disciples arrivent auprès de Jésus et lui disent : « Jean-Baptiste nous a envoyés vers toi pour te demander : “Est-ce que tu es le Messie qui doit venir ? Ou bien devons-nous en attendre un autre ?” » À ce moment-là, Jésus guérit beaucoup de malades, d’infirmes et de gens qui ont des esprits mauvais, et il donne la vue à beaucoup d’aveugles. Ensuite, il répond aux disciples de Jean : « Allez raconter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient clair, les boiteux marchent bien, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts se réveillent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. Il est heureux, celui qui ne refuse pas de croire en moi ! » Les disciples envoyés par Jean repartent, et Jésus se met à parler de Jean aux foules qui sont là. Il leur dit : « Qu’est-ce que vous êtes allés regarder dans le désert ? Un roseau secoué par le vent ? Non ! Alors, qu’est-ce que vous êtes allés voir ? Un homme habillé de vêtements élégants ? Mais ceux qui ont de beaux vêtements et qui vivent dans la richesse habitent dans les palais des rois ! Qu’est-ce que vous êtes allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le dis, et même plus qu’un prophète ! En effet, Jean est celui que les Livres Saints annoncent quand Dieu dit : “Je vais envoyer mon messager devant toi. Il préparera le chemin pour toi .” » Jésus ajoute : « Je vous le dis : il n’y a jamais eu un homme plus important que Jean. Pourtant, celui qui est le plus petit dans le Royaume de Dieu est plus important que lui. Tout le monde a écouté Jean, même les employés des impôts. Ils ont dit : “Dieu veut nous sauver !”, et ils ont demandé le baptême de Jean. Mais les Pharisiens et les maîtres de la loi ont refusé ce que Dieu voulait pour eux, ils n’ont pas voulu du baptême de Jean. » Jésus dit encore : « À qui est-ce que je vais comparer les gens d’aujourd’hui ? À qui ressemblent-ils ? Ils ressemblent à des enfants assis sur la place du village. Les uns crient aux autres : “Pour vous, nous avons joué un air de flûte, mais vous n’avez pas dansé ! Nous avons chanté un chant de funérailles, mais vous n’avez pas pleuré !” En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : “Il est fou !” Le Fils de l’homme est venu, il mange et il boit, et vous dites : “Regardez ! Cet homme pense seulement à manger et à boire ! Il est l’ami des pécheurs et des employés des impôts !” Mais tous ceux qui acceptent la sagesse de Dieu reconnaissent qu’elle agit bien. » Un Pharisien invite Jésus à manger avec lui. Jésus entre dans la maison du Pharisien et il se met à table. À ce moment-là, une femme de la ville arrive, c’est une prostituée. Elle a appris que Jésus est dans la maison du Pharisien. Elle apporte un très beau vase, plein de parfum, et elle se place derrière Jésus, à ses pieds. Elle pleure. Elle se met à mouiller les pieds de Jésus avec ses larmes. Ensuite, elle les essuie avec ses cheveux, elle les embrasse et elle verse du parfum dessus. Le Pharisien qui a invité Jésus voit cela. Il se dit : « Cet homme n’est sûrement pas un prophète ! En effet, la femme qui le touche est une prostituée, et il ne le sait pas ! » Alors Jésus dit au Pharisien : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. » Le Pharisien répond : « Parle, maître. » Jésus dit : « Quelqu’un a prêté de l’argent à deux hommes. L’un des deux lui doit 500 pièces d’argent, et l’autre 50, mais ils ne peuvent pas rembourser. Alors celui qui a prêté l’argent supprime leur dette à tous les deux. Quel est celui qui l’aimera le plus ? » Simon répond : « À mon avis, c’est celui à qui il a supprimé la plus grosse dette. » Jésus lui dit : « Tu as raison. » Puis il se tourne vers la femme, et il dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé d’eau sur les pieds. Mais elle, elle m’a mouillé les pieds avec ses larmes et elle les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas embrassé, mais elle, depuis qu’elle est entrée, elle m’embrasse sans cesse les pieds. Tu n’as pas versé de parfum sur ma tête, mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. C’est pourquoi je te dis une chose : ses nombreux péchés sont pardonnés, et c’est pour cela qu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. » Et Jésus dit à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » Ceux qui mangent avec lui se mettent à penser : « Qui est cet homme ? Il ose même pardonner les péchés ! » Mais Jésus dit à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »

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Luc 7:1-50 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Après avoir dit au peuple tout ce qu’il avait à lui dire, Jésus se rendit à Capernaüm. Un officier romain avait un esclave malade, qui était sur le point de mourir. Or, son maître tenait beaucoup à lui. Quand il entendit parler de Jésus, l’officier envoya auprès de lui quelques responsables juifs pour le supplier de venir guérir son esclave. Ils vinrent trouver Jésus et ils le prièrent instamment : Cet homme, disaient-ils, mérite vraiment que tu lui accordes cette faveur. En effet, il aime notre peuple : il a même fait bâtir notre synagogue à ses frais. Jésus partit avec eux. Il n’était plus qu’à une faible distance de la maison quand l’officier envoya des amis pour lui dire : Seigneur, ne te donne pas tant de peine, car je ne remplis pas les conditions pour te recevoir dans ma maison. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas osé venir en personne te trouver. Mais, dis un mot et mon serviteur sera guéri. Car, moi-même, je suis un officier subalterne, mais j’ai des soldats sous mes ordres, et quand je dis à l’un : « Va ! », il va. Quand je dis à un autre : « Viens ! », il vient. Quand je dis à mon esclave : « Fais ceci ! », il le fait. En entendant ces paroles, Jésus fut rempli d’admiration pour cet officier : il se tourna vers la foule qui le suivait et dit : Je vous l’assure, nulle part en Israël, je n’ai trouvé une telle foi ! Les envoyés de l’officier s’en retournèrent alors à la maison où ils trouvèrent l’esclave en bonne santé. Ensuite, Jésus se rendit dans une ville appelée Naïn. Ses disciples et une grande foule l’accompagnaient. Comme il arrivait à la porte de la ville, il rencontra un convoi funèbre : on enterrait le fils unique d’une veuve. Beaucoup d’habitants de la ville suivaient le cortège. Le Seigneur vit la veuve et il fut pris de pitié pour elle ; il lui dit : Ne pleure pas ! Puis il s’approcha de la civière et posa sa main sur elle. Les porteurs s’arrêtèrent. – Jeune homme, dit-il, je te l’ordonne, lève-toi ! Le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. Saisis d’une profonde crainte, tous les assistants louaient Dieu et disaient : Un grand prophète est apparu parmi nous ! Et ils ajoutaient : Dieu est venu prendre soin de son peuple ! Cette déclaration concernant Jésus se répandit dans toute la Judée et dans les régions environnantes. Jean fut informé par ses disciples de tout ce qui se passait. Il appela alors deux d’entre eux et les envoya auprès du Seigneur pour demander : Es-tu celui qui devait venir, ou bien devons-nous en attendre un autre ? Ces hommes se présentèrent à Jésus et lui dirent : C’est Jean-Baptiste qui nous envoie. Voici ce qu’il te fait demander : « Es-tu celui qui devait venir, ou bien devons-nous en attendre un autre ? » Or, au moment où ils arrivaient, Jésus guérit plusieurs personnes de diverses maladies et infirmités. Il délivra des gens qui étaient sous l’emprise d’esprits mauvais et rendit la vue à plusieurs aveugles. Il répondit alors aux envoyés : Retournez auprès de Jean et racontez-lui ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les paralysés marchent normalement, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres . Heureux celui qui ne perdra pas la foi à cause de moi ! Après le départ des messagers de Jean, Jésus saisit cette occasion pour parler de Jean à la foule : Qu’êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité çà et là par le vent ? Qui donc êtes-vous allés voir ? Un homme habillé avec élégance ? Ceux qui portent des habits somptueux et qui vivent dans le luxe habitent les palais royaux. Mais qu’êtes-vous donc allés voir au désert ? Un prophète  ? Oui, assurément, et même bien plus qu’un prophète, c’est moi qui vous le dis. Car c’est celui dont il est écrit : J’enverrai mon messager devant toi, il te préparera le chemin . Je vous l’assure : parmi tous les hommes qui sont nés d’une femme, il n’y en a pas de plus grand que Jean. Et pourtant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. Tous les gens du peuple et tous les collecteurs d’impôts qui ont écouté le message de Jean et se sont fait baptiser par lui ont reconnu que Dieu est juste. Mais les pharisiens et les enseignants de la Loi, qui ont refusé de se faire baptiser par lui, ont rejeté la volonté de Dieu à leur égard. A qui donc pourrais-je comparer les gens de notre temps ? A qui ressemblent-ils ? Ils sont comme des enfants assis sur la place du marché qui se crient les uns aux autres : Quand nous avons joué de la flûte, vous n’avez pas dansé ! Et quand nous avons chanté des airs de deuil, vous ne vous êtes pas mis à pleurer ! En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mangeait pas de pain, il ne buvait pas de vin. Qu’avez-vous dit alors ? « Il a un démon en lui ! ». Le Fils de l’homme est venu, il mange et boit, et vous vous écriez : « Cet homme ne pense qu’à faire bonne chère et à boire du vin, il est l’ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs notoires. » Cependant, la sagesse de Dieu est reconnue comme telle par ceux qui la reçoivent. Un pharisien invita Jésus à manger. Jésus se rendit chez lui et se mit à table. Survint une femme connue dans la ville pour sa vie dissolue. Comme elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre rempli de parfum. Elle se tint derrière lui, à ses pieds. Elle pleurait ; elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus ; alors elle les essuya avec ses cheveux et, en les embrassant, elle versait le parfum sur eux. En voyant cela, le pharisien qui l’avait invité se dit : Si cet homme était vraiment un prophète, il saurait quelle est cette femme qui le touche, que c’est quelqu’un qui mène une vie dissolue. Jésus lui répondit à haute voix : Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Oui, Maître, parle, répondit le pharisien. – Il était une fois un prêteur à qui deux hommes devaient de l’argent. Le premier devait cinq cents pièces d’argent ; le second cinquante. Comme ni l’un ni l’autre n’avaient de quoi rembourser leur dette, il fit cadeau à tous deux de ce qu’ils lui devaient. A ton avis, lequel des deux l’aimera le plus ? Simon répondit : Celui, je suppose, auquel il aura remis la plus grosse dette. – Voilà qui est bien jugé, lui dit Jésus. Puis, se tournant vers la femme, il reprit : Tu vois cette femme ? Eh bien, quand je suis entré dans ta maison, tu ne m’as pas apporté d’eau pour me laver les pieds; mais elle, elle me les a arrosés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas accueilli en m’embrassant, mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a cessé de couvrir mes pieds de baisers. Tu n’as pas versé d’huile parfumée sur ma tête, mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. C’est pourquoi je te le dis : ses nombreux péchés lui ont été pardonnés, c’est pour cela qu’elle m’a témoigné tant d’amour. Mais celui qui a eu peu de choses à se faire pardonner ne manifeste que peu d’amour ! Puis il dit à la femme : Tes péchés te sont pardonnés. Les autres invités se dirent en eux-mêmes : « Qui est donc cet homme qui ose pardonner les péchés ? » Mais Jésus dit à la femme : Parce que tu as cru en moi, tu es sauvée  ; va en paix.

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Luc 7:1-50 Bible Segond 21 (S21)

Après avoir prononcé toutes ces paroles devant le peuple qui l'écoutait, Jésus entra dans Capernaüm. Un officier romain avait un esclave auquel il était très attaché et qui était malade, sur le point de mourir. Il entendit parler de Jésus et il lui envoya quelques anciens des Juifs pour lui demander de venir guérir son esclave. Ils arrivèrent vers Jésus et le supplièrent avec insistance, disant: «Il mérite que tu lui accordes cela, car il aime notre nation et c'est lui qui a fait construire notre synagogue.» Jésus partit avec eux. Il n'était plus très loin de la maison quand l’officier envoya des amis [vers lui] pour lui dire: «Seigneur, ne prends pas tant de peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C'est aussi pour cela que je n’ai pas jugé bon d'aller en personne vers toi. Mais dis un mot et mon serviteur sera guéri. En effet, moi aussi je suis un homme soumis à des supérieurs et j'ai des soldats sous mes ordres; je dis à l'un: ‘Pars!’ et il part, à un autre: ‘Viens!’ et il vient, et à mon esclave: ‘Fais ceci!’ et il le fait.» Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira l’officier et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit: «Je vous le dis, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi.» De retour à la maison, les personnes envoyées par l’officier trouvèrent l'esclave [qui avait été malade] en bonne santé. Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn; ses disciples [en assez grand nombre] et une grande foule faisaient route avec lui. Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici qu'on portait en terre un mort, fils unique de sa mère qui était veuve; beaucoup d’habitants de la ville l'accompagnaient. En voyant la femme, le Seigneur fut rempli de compassion pour elle et lui dit: «Ne pleure pas!» Il s'approcha et toucha le cercueil; ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit: «Jeune homme, je te le dis, lève-toi!» Et le mort s'assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. Tous furent saisis de crainte et ils rendaient gloire à Dieu en disant: «Un grand prophète a surgi parmi nous» et: «Dieu a visité son peuple.» Cette déclaration sur Jésus se propagea dans toute la Judée et dans toute la région. Jean fut informé de tout cela par ses disciples. Il en appela deux qu'il envoya vers Jésus pour lui dire: «Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre?» Arrivés vers Jésus, ils dirent: «Jean-Baptiste nous a envoyés vers toi pour te demander: ‘Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre?’» A ce moment-là, Jésus guérit de nombreuses personnes de maladies, d'infirmités et d'esprits mauvais et il rendit la vue à bien des aveugles. Puis il leur répondit: «Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui pour qui je ne représenterai pas un obstacle!» Lorsque les messagers de Jean furent partis, Jésus se mit à dire à la foule au sujet de Jean: «Qu'êtes-vous allés voir au désert? Un roseau agité par le vent? Mais qu'êtes-vous allés voir? Un homme habillé de tenues élégantes? Ceux qui portent des tenues somptueuses et qui vivent dans le luxe se trouvent dans les maisons des rois. Qu'êtes-vous donc allés voir? Un prophète? Oui, je vous le dis, et plus qu'un prophète. C'est celui à propos duquel il est écrit: Voici, j'envoie mon messager devant toi pour te préparer le chemin. »Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, aucun [prophète] n'est plus grand que Jean[-Baptiste]. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. Tout le peuple qui l'a entendu et même les collecteurs d’impôts ont reconnu la justice de Dieu en se faisant baptiser du baptême de Jean; mais les pharisiens et les professeurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rejeté le plan de Dieu pour eux. A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, à qui ressemblent-ils? Ils ressemblent à des enfants assis sur la place publique, qui se parlent les uns aux autres et disent: ‘Nous vous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé; nous avons entonné des chants funèbres et vous n'avez pas pleuré.’ En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mange pas de pain et ne boit pas de vin, et vous dites: ‘Il a un démon.’ Le Fils de l'homme est venu, il mange et il boit, et vous dites: ‘C'est un glouton et un buveur, un ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs.’ Mais la sagesse a été reconnue juste par tous ses enfants.» Un pharisien invita Jésus à manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien et se mit à table. Une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville apprit qu'il était à table dans la maison du pharisien. Elle apporta un vase plein de parfum et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait, et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les embrassa et versa le parfum sur eux. Quand le pharisien qui avait invité Jésus vit cela, il se dit en lui-même: «Si cet homme était prophète, il saurait qui est celle qui le touche et de quel genre de femme il s'agit, il saurait que c'est une pécheresse.» Jésus prit la parole et lui dit: «Simon, j'ai quelque chose à te dire.» «Maître, parle», répondit-il. «Un créancier avait deux débiteurs: l'un d’eux lui devait 500 pièces d’argent, et l'autre 50. Comme ils n'avaient pas de quoi le rembourser, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera le plus?» Simon répondit: «Celui, je pense, auquel il a remis la plus grosse somme.» Jésus lui dit: «Tu as bien jugé.» Puis il se tourna vers la femme et dit à Simon: «Tu vois cette femme? Je suis entré dans ta maison et tu ne m'as pas donné d'eau pour me laver les pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a pas cessé de m'embrasser les pieds. Tu n'as pas versé d'huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. C'est pourquoi je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés, puisqu'elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui l'on pardonne peu aime peu.» Et il dit à la femme: «Tes péchés sont pardonnés.» Les invités se mirent à dire en eux-mêmes: «Qui est cet homme qui pardonne même les péchés?» Mais Jésus dit à la femme: «Ta foi t'a sauvée. Pars dans la paix!»

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Luc 7:1-50 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Après avoir achevé tous ces discours devant le peuple qui l’écoutait, Jésus entra dans Capernaüm. Un centenier avait un serviteur auquel il était très attaché, et qui se trouvait malade, sur le point de mourir. Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur. Ils arrivèrent auprès de Jésus, et lui adressèrent d’instantes supplications, disant: Il mérite que tu lui accordes cela; car il aime notre nation, et c’est lui qui a bâti notre synagogue. Jésus, étant allé avec eux, n’était guère éloigné de la maison, quand le centenier envoya des amis pour lui dire: Seigneur, ne prends pas tant de peine; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C’est aussi pour cela que je ne me suis pas cru digne d’aller en personne vers toi. Mais dis un mot, et mon serviteur sera guéri. Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j’ai des soldats sous mes ordres; et je dis à l’un: Va! Et il va; à l’autre: Viens! Et il vient; et à mon serviteur: Fais cela! Et il le fait. Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira le centenier, et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit: Je vous le dis, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi. De retour à la maison, les gens envoyés par le centenier trouvèrent guéri le serviteur qui avait été malade. Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn; ses disciples et une grande foule faisaient route avec lui. Lorsqu’il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville. Le Seigneur, l’ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit: Ne pleure pas! Il s’approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit: Jeune homme, je te le dis, lève-toi! Et le mort s’assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant: Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Cette parole sur Jésus se répandit dans toute la Judée et dans tout le pays d’alentour. Jean fut informé de toutes ces choses par ses disciples. Il en appela deux, et les envoya vers Jésus, pour lui dire: Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? Arrivés auprès de Jésus, ils dirent: Jean-Baptiste nous a envoyés vers toi, pour dire: Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? A l’heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d’infirmités, et d’esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles. Et il leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute! Lorsque les envoyés de Jean furent partis, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean: Qu’êtes-vous allés voir au désert? Un roseau agité par le vent? Mais, qu’êtes-vous allés voir? Un homme vêtu d’habits précieux? Voici, ceux qui portent des habits magnifiques, et qui vivent dans les délices, sont dans les maisons des rois. Qu’êtes-vous donc allés voir? Un prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète. C’est celui dont il est écrit: Voici, j’envoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi. Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a point de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. Et tout le peuple qui l’a entendu et même les publicains ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean; mais les pharisiens et les docteurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rendu nul à leur égard le dessein de Dieu. A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, et à qui ressemblent-ils? Ils ressemblent aux enfants assis dans la place publique, et qui, se parlant les uns aux autres, disent: Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé; nous vous avons chanté des complaintes, et vous n’avez pas pleuré. Car Jean-Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites: Il a un démon. Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites: C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par tous ses enfants. Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum, et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum. Le pharisien qui l’avait invité, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c’est une pécheresse. Jésus prit la parole, et lui dit: Simon, j’ai quelque chose à te dire. Maître, parle, répondit-il. Un créancier avait deux débiteurs: l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante. Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l’aimera le plus? Simon répondit: Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit: Tu as bien jugé. Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon: Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as point donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de me baiser les pieds. Tu n’as point versé d’huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. Et il dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés. Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes: Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés? Mais Jésus dit à la femme: Ta foi t’a sauvée, va en paix.

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Luc 7:1-50 Bible J.N. Darby (JND)

Or, quand il eut achevé tous ses discours, le peuple l’entendant, il entra dans Capernaüm. Et l’esclave d’un certain centurion, à qui il était fort cher, était malade et s’en allait mourir. Et ayant entendu parler de Jésus, il envoya vers lui des anciens des Juifs, le priant de venir sauver son esclave. Et étant venus à Jésus, ils le priaient instamment, disant : Il est digne que tu lui accordes cela, car il aime notre nation et nous a lui-même bâti la synagogue. Et Jésus alla avec eux. Et déjà comme il n’était plus guère loin de la maison, le centurion envoya des amis vers lui, lui disant : Seigneur, ne te donne pas de fatigue, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; c’est pourquoi je ne me suis pas cru digne moi-même non plus d’aller vers toi ; mais dis une parole et mon serviteur sera guéri. Car moi aussi, je suis un homme placé sous l’autorité [d’autrui], ayant sous moi des soldats ; et je dis à l’un : Va, et il va ; et à un autre : Viens, et il vient ; et à mon esclave : Fais cela, et il le fait. Et Jésus, ayant entendu ces choses, l’admira ; et se tournant vers la foule qui le suivait, il dit : Je vous dis que je n’ai pas trouvé, même en Israël, une si grande foi. Et ceux qui avaient été envoyés, s’en étant retournés à la maison, trouvèrent bien portant l’esclave malade. Et le jour suivant, il arriva que [Jésus] allait à une ville appelée Naïn, et plusieurs de ses disciples et une grande foule allaient avec lui. Et comme il approchait de la porte de la ville, voici, on portait dehors un mort, fils unique de sa mère, et elle était veuve ; et une foule considérable de la ville était avec elle. Et le Seigneur, la voyant, fut ému de compassion envers elle et lui dit : Ne pleure pas. Et s’approchant, il toucha la bière ; et ceux qui la portaient s’arrêtèrent ; et il dit : Jeune homme, je te dis, lève-toi. Et le mort se leva sur son séant, et commença à parler ; et il le donna à sa mère. Et ils furent tous saisis de crainte, et ils glorifiaient DIEU, disant : Un grand prophète a été suscité parmi nous, et DIEU a visité son peuple. Et le bruit de ce fait se répandit à son sujet dans toute la Judée et dans tout le pays d’alentour. Et les disciples de Jean lui rapportèrent toutes ces choses. Et ayant appelé deux de ses disciples, Jean les envoya vers Jésus, disant : Es-tu celui qui vient, ou devons-nous en attendre un autre ? Et les hommes, étant venus à lui, dirent : Jean le baptiseur nous a envoyés auprès de toi, disant : Es-tu celui qui vient, ou devons-nous en attendre un autre ? (En cette heure-là, il guérit plusieurs personnes de maladies et de fléaux et de mauvais esprits, et il donna la vue à plusieurs aveugles.) Et Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous avez vues et entendues : que les aveugles recouvrent la vue, que les boiteux marchent, que les lépreux sont rendus nets, que les sourds entendent, que les morts ressuscitent, et que l’évangile est annoncé aux pauvres. Et bienheureux est quiconque n’aura pas été scandalisé en moi. Et lorsque les messagers de Jean s’en furent allés, il se mit à dire de Jean aux foules : Qu’êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ? Mais qu’êtes-vous allés voir ? Un homme vêtu de vêtements précieux ? Voici, ceux qui sont vêtus magnifiquement et qui vivent dans les délices, sont dans les palais des rois. Mais qu’êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète. C’est ici celui dont il est écrit : « Voici, j’envoie mon messager devant ta face, lequel préparera ton chemin devant toi »  ; car je vous dis : Parmi ceux qui sont nés de femme, il n’y a aucun prophète plus grand que Jean le baptiseur ; mais le moindre dans le royaume de DIEU est plus grand que lui. (Et tout le peuple qui entendait cela, et les publicains, justifiaient DIEU, ayant été baptisés du baptême de Jean ; mais les pharisiens et les docteurs de la loi rejetaient contre eux-mêmes le conseil de DIEU, n’ayant pas été baptisés par lui.) À qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, et à qui ressemblent-ils ? Ils sont semblables à des petits enfants qui sont assis au marché et qui crient les uns aux autres et disent : Nous vous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé ; nous vous avons chanté des complaintes et vous n’avez pas pleuré. Car Jean le baptiseur est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites : Il a un démon. Le fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : Voici un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des pécheurs. Et la sagesse a été justifiée par tous ses enfants. Et un des pharisiens le pria de manger avec lui. Et entrant dans la maison du pharisien, il se mit à table. Et voici, une femme dans la ville, qui était une pécheresse, et qui savait qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre [plein] de parfum ; et se tenant derrière à ses pieds, et pleurant, elle se mit à les arroser de ses larmes, et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête, et couvrait ses pieds de baisers, et les oignait avec le parfum. Et le pharisien qui l’avait convié, voyant cela, dit en lui-même  : Celui-ci, s’il était prophète, saurait qui et quelle est cette femme qui le touche, car c’est une pécheresse. Et Jésus, répondant, lui dit : Simon, j’ai quelque chose à te dire. Et il dit : Maître, dis-le. Un créancier avait deux débiteurs : l’un lui devait 500 deniers, et l’autre 50 ; et comme ils n’avaient pas de quoi payer, il quitta la dette à l’un et à l’autre. Dis donc lequel des deux l’aimera le plus. Et Simon, répondant, dit : J’estime que c’est celui à qui il a été quitté davantage. Et il lui dit : Tu as jugé justement. Et se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison ; tu ne m’as pas donné d’eau pour mes pieds, mais elle a arrosé mes pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, n’a pas cessé de couvrir mes pieds de baisers. Tu n’as pas oint ma tête d’huile, mais elle a oint mes pieds avec un parfum. C’est pourquoi je te dis : Ses nombreux péchés sont pardonnés, car elle a beaucoup aimé ; mais celui à qui il est peu pardonné, aime peu. Et il dit à la femme  : Tes péchés sont pardonnés. Et ceux qui étaient à table avec lui, se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci qui même pardonne les péchés ? Et il dit à la femme : Ta foi t’a sauvée, va-t’en en paix.

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Luc 7:1-50 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Après avoir achevé tous ces discours devant le peuple qui l'écoutait, Jésus entra dans Capernaüm. Un centenier avait un serviteur auquel il était très attaché, et qui était malade, sur le point de mourir. Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur. Ils arrivèrent auprès de Jésus, et lui adressèrent d'instantes supplications, disant: Il mérite que tu lui accordes cela; car il aime notre nation, et c'est lui qui a bâti notre synagogue. Jésus, étant allé avec eux, n'était guère éloigné de la maison, quand le centenier envoya des amis pour lui dire: Seigneur, ne prends pas tant de peine; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C'est aussi pour cela que je ne me suis pas cru digne d'aller en personne vers toi. Mais dis un mot, et mon serviteur sera guéri. Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres; et je dis à l'un: Va! et il va; à l'autre: Viens! et il vient; et à mon serviteur: Fais cela! et il le fait. Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira le centenier, et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit: Je vous le dis, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi. De retour à la maison, les gens envoyés par le centenier trouvèrent guéri le serviteur qui avait été malade. Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn; ses disciples et une grande foule faisaient route avec lui. Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville. Le Seigneur, l'ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit: Ne pleure pas! Il s'approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit: Jeune homme, je te le dis, lève-toi! Et le mort s'assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant: Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité son peuple. Cette parole sur Jésus se répandit dans toute la Judée et dans tout le pays d'alentour. Jean fut informé de toutes ces choses par ses disciples. Il en appela deux, et les envoya vers Jésus, pour lui dire: Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? Arrivés auprès de Jésus, ils dirent: Jean-Baptiste nous a envoyés vers toi, pour dire: Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? A l'heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d'infirmités, et d'esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles. Et il leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute! Lorsque les envoyés de Jean furent partis, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean: Qu'êtes-vous allés voir au désert? Un roseau agité par le vent? Mais, qu'êtes-vous allés voir? Un homme vêtu d'habits précieux? Voici, ceux qui portent des habits magnifiques, et qui vivent dans les délices, sont dans les maisons des rois. Qu'êtes-vous donc allés voir? Un prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète. C'est celui dont il est écrit:Voici, j'envoie mon messager devant ta face,Pour préparer ton chemin devant toi. Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'y en a point de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui. Et tout le peuple qui l'a entendu et même les publicains ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean; mais les pharisiens et les docteurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rendu nul à leur égard le dessein de Dieu. A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, et à qui ressemblent-ils? Ils ressemblent aux enfants assis sur la place publique, et qui, se parlant les uns aux autres, disent: Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé; nous vous avons chanté des complaintes, et vous n'avez pas pleuré. Car Jean-Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites: Il a un démon. Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites: C'est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par tous ses enfants. Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu'il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum, et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum. Le pharisien qui l'avait invité, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme était prophète, il saurait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il saurait que c'est une pécheresse. Jésus prit la parole, et lui dit: Simon, j'ai quelque chose à te dire. – Maître, parle, répondit-il. – Un créancier avait deux débiteurs: l'un devait cinq cents deniers, et l'autre cinquante. Comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l'aimera le plus? Simon répondit: Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit: Tu as bien jugé. Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon: Vois-tu cette femme? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m'as point donné d'eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as point donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a point cessé de me baiser les pieds. Tu n'as point versé d'huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds. C'est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. Et il dit à la femme: Tes péchés sont pardonnés. Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes: Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés? Mais Jésus dit à la femme: Ta foi t'a sauvée, va en paix.

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Luc 7:1-50 Bible en français courant (BFC)

Quand Jésus eut fini d'adresser toutes ces paroles à la foule qui l'entourait, il se rendit à Capernaüm. Là, un capitaine romain avait un serviteur qui lui était très cher. Ce serviteur était malade et près de mourir. Quand le capitaine entendit parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens des Juifs pour lui demander de venir guérir son serviteur. Ils arrivèrent auprès de Jésus et se mirent à le prier avec insistance en disant: «Cet homme mérite que tu lui accordes ton aide. Il aime notre peuple et c'est lui qui a fait bâtir notre synagogue.» Alors Jésus s'en alla avec eux. Il n'était pas loin de la maison, quand le capitaine envoya des amis pour lui dire: «Maître, ne te dérange pas. Je ne suis pas digne que tu entres dans ma maison; c'est pour cela que je ne me suis pas permis d'aller en personne vers toi. Mais dis un mot pour que mon serviteur soit guéri. Je suis moi-même soumis à mes supérieurs et j'ai des soldats sous mes ordres. Si je dis à l'un: “Va!”, il va; si je dis à un autre: “Viens!”, il vient; et si je dis à mon serviteur: “Fais ceci!”, il le fait.» Quand Jésus entendit ces mots, il admira le capitaine. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait: «Je vous le déclare: je n'ai jamais trouvé une telle foi, non, pas même en Israël.» Les envoyés retournèrent dans la maison du capitaine et y trouvèrent le serviteur en bonne santé. Jésus se rendit ensuite dans une localité appelée Naïn; ses disciples et une grande foule l'accompagnaient. Au moment où il approchait de la porte de cette localité, on menait un mort au cimetière: c'était le fils unique d'une veuve. Un grand nombre d'habitants de l'endroit se trouvaient avec elle. Quand le Seigneur la vit, il fut rempli de pitié pour elle et lui dit: «Ne pleure pas!» Puis il s'avança et toucha le cercueil; les porteurs s'arrêtèrent. Jésus dit: «Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi!» Le mort se dressa et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère. Tous furent saisis de crainte; ils louaient Dieu en disant: «Un grand prophète est apparu parmi nous!» et aussi: «Dieu est venu secourir son peuple!» Et dans toute la Judée et ses environs on apprit ce que Jésus avait fait. Les disciples de Jean racontèrent tout cela à leur maître. Jean appela deux d'entre eux et les envoya au Seigneur pour lui demander: «Es-tu le Messie qui doit venir ou devons-nous attendre quelqu'un d'autre?» Quand ils arrivèrent auprès de Jésus, ils lui dirent: «Jean-Baptiste nous a envoyés pour te demander: “Es-tu le Messie qui doit venir ou devons-nous attendre quelqu'un d'autre?” » Au même moment, Jésus guérit beaucoup de personnes de leurs maladies, de leurs maux, il les délivra d'esprits mauvais et rendit la vue à de nombreux aveugles. Puis il répondit aux envoyés de Jean: «Allez raconter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts reviennent à la vie, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui qui n'abandonnera pas la foi en moi!» Quand les envoyés de Jean furent partis, Jésus se mit à parler de Jean à la foule en disant: «Qu'êtes-vous allés voir au désert? un roseau agité par le vent? Non? Alors qu'êtes-vous allés voir? un homme vêtu d'habits magnifiques? Mais ceux qui portent de riches habits et vivent dans le luxe se trouvent dans les palais des rois. Qu'êtes-vous donc allés voir? un prophète? Oui, vous dis-je, et même bien plus qu'un prophète. Car Jean est celui dont l'Écriture déclare: “Je vais envoyer mon messager devant toi, dit Dieu, pour t'ouvrir le chemin.” «Je vous le déclare, ajouta Jésus, il n'est jamais né personne de plus grand que Jean; pourtant, celui qui est le plus petit dans le Royaume de Dieu est plus grand que lui. Tout le peuple et les collecteurs d'impôts l'ont écouté, ils ont reconnu que Dieu est juste et ils se sont fait baptiser par Jean. Mais les Pharisiens et les maîtres de la loi ont rejeté ce que Dieu voulait pour eux et ont refusé de se faire baptiser par Jean.» Jésus dit encore: «A qui puis-je comparer les gens d'aujourd'hui? A qui ressemblent-ils? Ils ressemblent à des enfants assis sur la place publique, dont les uns crient aux autres: “Nous vous avons joué un air de danse sur la flûte et vous n'avez pas dansé! Nous avons chanté des chants de deuil et vous n'avez pas pleuré!” En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mange pas de pain et ne boit pas de vin, et vous dites: “Il est possédé d'un esprit mauvais!” Le Fils de l'homme est venu, il mange et boit, et vous dites: “Voyez cet homme qui ne pense qu'à manger et à boire du vin, qui est ami des collecteurs d'impôts et autres gens de mauvaise réputation!” Mais la sagesse de Dieu est reconnue comme juste par tous ceux qui l'acceptent.» Un Pharisien invita Jésus à prendre un repas avec lui. Jésus se rendit chez cet homme et se mit à table. Il y avait dans cette ville une femme de mauvaise réputation. Lorsqu'elle apprit que Jésus était à table chez le Pharisien, elle apporta un flacon d'albâtre plein de parfum et se tint derrière Jésus, à ses pieds. Elle pleurait et se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus; puis elle les essuya avec ses cheveux, les embrassa et répandit le parfum sur eux. Quand le Pharisien qui avait invité Jésus vit cela, il se dit en lui-même: «Si cet homme était vraiment un prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche et ce qu'elle est: une femme de mauvaise réputation.» Jésus prit alors la parole et dit au Pharisien: «Simon, j'ai quelque chose à te dire.» Simon répondit: «Parle, Maître.» Et Jésus dit: «Deux hommes devaient de l'argent à un prêteur. L'un lui devait cinq cents pièces d'argent et l'autre cinquante. Comme ni l'un ni l'autre ne pouvaient le rembourser, il leur fit grâce de leur dette à tous deux. Lequel des deux l'aimera le plus?» Simon lui répondit: «Je pense que c'est celui auquel il a fait grâce de la plus grosse somme.» Jésus lui dit: «Tu as raison.» Puis il se tourna vers la femme et dit à Simon: «Tu vois cette femme? Je suis entré chez toi et tu ne m'as pas donné d'eau pour mes pieds; mais elle m'a lavé les pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m'as pas reçu en m'embrassant; mais elle n'a pas cessé de m'embrasser les pieds depuis que je suis entré. Tu n'as pas répandu d'huile sur ma tête; mais elle a répandu du parfum sur mes pieds. C'est pourquoi, je te le déclare: le grand amour qu'elle a manifesté prouve que ses nombreux péchés ont été pardonnés. Mais celui à qui l'on a peu pardonné ne manifeste que peu d'amour.» Jésus dit alors à la femme: «Tes péchés sont pardonnés.» Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes: «Qui est cet homme qui ose même pardonner les péchés?» Mais Jésus dit à la femme: «Ta foi t'a sauvée: va en paix.»

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