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Luc 8:1-56

Luc 8:1-56 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

Ensuite, Jésus va dans les villes et les villages. Il annonce partout la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. Les douze apôtres sont avec lui. Il y a aussi quelques femmes. Avant, elles avaient des esprits mauvais et elles étaient malades, et Jésus les a guéries. Les voici : Marie, appelée Marie de Magdala. Sept esprits mauvais sont sortis d’elle. Jeanne, la femme de Chouza, un des fonctionnaires d’Hérode Antipas, Suzanne et plusieurs autres. Avec leur argent, elles aident Jésus et ses disciples. Une grande foule se rassemble, des gens de toutes les villes viennent vers Jésus. Alors Jésus utilise une comparaison : « Le semeur va au champ pour semer ses graines. Pendant qu’il sème, une partie des graines tombe au bord du chemin. On marche dessus, et les oiseaux mangent tout. Une autre partie des graines tombe dans les pierres. Elles poussent, mais les plantes deviennent sèches parce qu’elles n’ont pas assez d’eau. Une autre partie des graines tombe au milieu des plantes épineuses. Les plantes poussent en même temps qu’elles, et elles les étouffent. Une autre partie des graines tombe dans la bonne terre. Les plantes poussent et produisent des épis : chacun donne 100 grains. » Et Jésus dit d’une voix forte : « Celui qui a des oreilles pour écouter, qu’il écoute ! » Les disciples de Jésus lui demandent : « Qu’est-ce que cette histoire veut dire ? » Il leur répond : « Dieu vous donne, à vous, de connaître les vérités cachées du Royaume de Dieu, mais les autres gens entendent seulement des comparaisons. Ainsi, “ils regardent, mais ils ne voient pas, ils entendent, mais ils ne comprennent pas .” » Jésus dit à ses disciples : « Voici ce que l’histoire veut dire : Les graines, c’est la parole de Dieu. Le bord du chemin, ce sont les gens qui entendent la Parole. Mais l’esprit du mal arrive, il enlève la Parole de leur cœur, pour les empêcher de croire et ainsi d’être sauvés. Le sol plein de pierres, ce sont les gens qui entendent la Parole et qui la reçoivent avec joie, mais la Parole n’a pas de racines en eux. Ils croient pendant un moment seulement, ensuite, quand il y a une difficulté, ils abandonnent. D’autres graines sont tombées dans les plantes épineuses. Ce sont les gens qui entendent la Parole. Mais les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie étouffent ce qui grandit en eux, et ils ne peuvent pas donner de fruits mûrs. D’autres graines sont tombées dans la bonne terre. Ce sont les gens qui entendent la Parole avec un cœur bon et sincère. Ils la gardent et ils donnent des fruits en restant fidèles. » « Quand quelqu’un allume une lampe, ce n’est pas pour la couvrir avec un seau, ou pour la mettre sous un lit. Au contraire, il la place bien en haut. Alors, ceux qui entrent voient la lumière. Oui, tout ce qui est caché, on pourra le voir. Tout ce qui est secret, on pourra le connaître, et cela paraîtra en pleine lumière. Faites donc attention à votre façon d’écouter ! En effet, celui qui a quelque chose, on lui donnera encore plus. Mais celui qui n’a rien, on lui enlèvera même le peu de choses qu’il a. » La mère et les frères de Jésus viennent le voir, mais ils ne peuvent pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule. Alors on annonce à Jésus : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, ils veulent te voir. » Mais Jésus dit à tout le monde : « Ma mère et mes frères, ce sont les gens qui écoutent la parole de Dieu et qui lui obéissent. » Un jour, Jésus monte dans une barque avec ses disciples. Il leur dit : « Allons de l’autre côté du lac ! » Et ils partent. Pendant la traversée, Jésus s’endort. Soudain, un vent violent se met à souffler sur le lac, l’eau entre dans la barque, et ils sont en danger. Les disciples s’approchent de Jésus et ils le réveillent en disant : « Maître, maître, nous allons mourir ! » Jésus se réveille. Il menace le vent et les grosses vagues. Alors la tempête s’arrête, et tout devient calme. Jésus dit aux disciples : « Où est votre foi ? » Ils ont très peur et ils sont étonnés. Ils se disent entre eux : « Qui donc est cet homme ? Il commande même au vent et à l’eau, et ils lui obéissent ! » Jésus et ses disciples arrivent au pays des Géraséniens, qui est en face de la Galilée. Quand Jésus descend de la barque, un homme de la ville vient à sa rencontre. Cet homme a des esprits mauvais en lui. Depuis longtemps, il ne met plus de vêtements et il n’habite plus dans une maison, mais il vit dans un cimetière. Souvent, l’esprit mauvais le saisit, et on attache les mains et les pieds de l’homme avec des chaînes pour le garder. Mais l’homme casse les chaînes, et l’esprit mauvais l’emmène dans des endroits déserts. Quand l’homme voit Jésus, il tombe à ses pieds en poussant des cris et il dit d’une voix forte : « Jésus, Fils du Dieu très-haut, qu’est-ce que tu me veux ? Je t’en prie, ne me fais pas de mal ! » En effet, Jésus commandait à l’esprit mauvais de sortir de lui. Jésus demande à l’homme : « Quel est ton nom ? » Il répond : « Je m’appelle “armée”. » Il dit cela parce que beaucoup d’esprits mauvais étaient entrés en lui. Les esprits supplient Jésus en disant : « Ne nous envoie pas dans la prison des esprits mauvais. » Il y a là un grand troupeau de cochons qui cherchent leur nourriture dans la montagne. Les esprits mauvais supplient Jésus en disant : « Permets-nous d’entrer dans ces cochons ! » Jésus leur donne la permission. Alors les esprits mauvais sortent de l’homme et ils entrent dans les cochons. Tout le troupeau se précipite du haut de la pente dans le lac et il se noie. Quand les gardiens du troupeau voient ce qui s’est passé, ils partent en courant. Ils vont raconter la nouvelle dans la ville et dans les villages. Les gens viennent voir ce qui s’est passé. Ils arrivent auprès de Jésus et trouvent l’homme que les esprits mauvais ont quitté. Il est assis aux pieds de Jésus. Maintenant il porte des vêtements et il est normal. Alors les gens ont peur. Ceux qui ont tout vu racontent aux autres comment l’homme aux esprits mauvais a été guéri. Dans le pays des Géraséniens, tout le monde dit à Jésus : « Va-t’en loin de nous ! » En effet, ils ont très peur. Jésus monte dans la barque pour repartir. L’homme que les esprits mauvais ont quitté demande à Jésus : « S’il te plaît, laisse-moi aller avec toi ! » Mais Jésus le renvoie en disant : « Retourne chez toi ! Raconte tout ce que Dieu a fait pour toi ! » L’homme s’en va et, dans toute la ville, il annonce tout ce que Jésus a fait pour lui. Tout le monde attendait Jésus de l’autre côté du lac. Quand il revient, la foule l’accueille. À ce moment-là, un homme arrive. Il s’appelle Jaïrus. C’est le chef d’une maison de prière. Il se jette aux pieds de Jésus et lui demande de venir dans sa maison. En effet, sa fille unique, qui a douze ans, est mourante. Sur la route Jésus est presque étouffé par la foule. Il y a là une femme qui est malade. Depuis douze ans, elle perd du sang. Elle a dépensé tout son argent chez les médecins, mais personne n’a pu la guérir. Elle arrive derrière Jésus et elle touche le bord de son vêtement. Aussitôt son sang s’arrête de couler. Jésus demande : « Qui m’a touché ? » Tous répondent : « Ce n’est pas nous ! » Pierre dit à Jésus : « Maître, ce sont les gens autour de toi qui te serrent ! » Mais Jésus dit : « Quelqu’un m’a touché. Oui, j’ai senti qu’une force était sortie de moi. » La femme voit qu’elle ne peut pas rester cachée. Alors, en tremblant, elle vient se jeter aux pieds de Jésus. Devant tout le monde, elle raconte pourquoi elle a touché Jésus et comment elle a été guérie tout de suite. Jésus lui dit : « Ta foi t’a sauvée, va en paix ! » Pendant que Jésus dit cela, quelqu’un arrive de chez Jaïrus, le chef de la maison de prière. Il lui dit : « Ta fille est morte, ne dérange plus le maître ! » Jésus l’entend et il dit à Jaïrus : « N’aie pas peur ! Crois seulement, et ta fille sera sauvée ! » Jésus arrive à la maison. Avec lui, il laisse entrer seulement Pierre, Jean et Jacques avec le père et la mère de la petite fille. Tous les gens pleurent et ils sont dans le deuil à cause d’elle. Jésus leur dit : « Ne pleurez pas ! Elle n’est pas morte, elle dort. » Les gens se moquent de lui. En effet, ils savent qu’elle est morte. Mais Jésus prend la main de la petite fille et il l’appelle en disant : « Mon enfant, réveille-toi ! » Elle revient à la vie et elle se lève tout de suite. Jésus commande de lui donner à manger. Ses parents sont vraiment très étonnés, mais Jésus leur donne cet ordre : « Ne dites à personne ce qui s’est passé ! »

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Luc 8:1-56 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Quelque temps après, Jésus se rendit dans les villes et les villages pour y proclamer et annoncer la Bonne Nouvelle du royaume de Dieu. Il était accompagné des Douze et de quelques femmes qu’il avait délivrées d’esprits mauvais et guéries de diverses maladies : Marie, appelée Marie de Magdala, dont il avait chassé sept démons, Jeanne, la femme de Chuza, administrateur d’Hérode, Suzanne et plusieurs autres. Elles assistaient Jésus et ses disciples de leurs biens. Une grande foule, ayant afflué de chaque ville, s’était rassemblée autour de lui. Alors Jésus leur raconta cette parabole : Un semeur sortit pour faire ses semailles. Pendant qu’il répandait sa semence, des grains tombèrent au bord du chemin, furent piétinés par les passants, et les oiseaux du ciel les mangèrent. D’autres tombèrent sur de la pierre. A peine eurent-ils germé que les petits plants séchèrent parce que le sol n’était pas assez humide. D’autres grains tombèrent au milieu des ronces ; celles-ci poussèrent en même temps que les bons plants et les étouffèrent. Mais d’autres tombèrent dans la bonne terre ; ils germèrent et donnèrent du fruit : chaque grain en produisit cent autres. Et Jésus ajouta : Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! Les disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. Il leur dit : Vous avez reçu le privilège de connaître les secrets du royaume de Dieu, mais pour les autres, ces choses sont dites en paraboles. Ainsi, bien qu’ils regardent, ils ne voient pas ; bien qu’ils entendent, ils ne comprennent pas . Voici donc le sens de cette parabole : La semence, c’est la Parole de Dieu. « Au bord du chemin » : ce sont les personnes qui écoutent la Parole, mais le diable vient l’arracher de leur cœur pour les empêcher de croire et d’être sauvées. « Sur de la pierre » : ce sont ceux qui entendent la Parole et l’acceptent avec joie ; mais, comme ils ne la laissent pas prendre racine en eux, leur foi est passagère. Lorsque survient l’épreuve, ils abandonnent tout. « La semence tombée au milieu des ronces » représente ceux qui ont écouté la Parole, mais en qui elle est étouffée par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, de sorte qu’elle ne donne pas de fruit. Enfin, « la semence tombée dans la bonne terre », ce sont ceux qui, ayant écouté la Parole, la retiennent dans un cœur honnête et bien disposé. Ils persévèrent et ainsi portent du fruit. Personne n’allume une lampe pour la cacher sous un récipient, ou la mettre sous un lit ; on la place, au contraire, sur un pied de lampe pour que ceux qui entrent dans la pièce voient la lumière. Tout ce qui est caché maintenant finira par être mis en lumière, et tout ce qui demeure secret sera finalement connu et paraîtra au grand jour. Faites donc attention à la manière dont vous écoutez, car à celui qui a, on donnera encore davantage ; mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il croit avoir. La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver ; mais ils ne purent pas l’approcher à cause de la foule. On lui fit dire : Ta mère et tes frères sont là-dehors et ils voudraient te voir. Mais Jésus leur répondit : Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui font ce qu’elle demande. Un jour, Jésus monta dans un bateau avec ses disciples et leur dit : Passons de l’autre côté du lac ! Ils gagnèrent le large. Pendant la traversée, Jésus s’assoupit. Soudain, un vent violent se leva sur le lac. L’eau envahit le bateau. La situation devenait périlleuse. Les disciples s’approchèrent de Jésus et le réveillèrent en criant : Maître, Maître, nous sommes perdus ! Il se réveilla et parla sévèrement au vent et aux flots tumultueux : ils s’apaisèrent, et le calme se fit. Alors il dit à ses disciples : Où est donc votre foi ? Quant à eux, ils étaient saisis de crainte et d’étonnement, et ils se disaient les uns aux autres : Qui est donc cet homme ? Voyez : il commande même aux vents et aux vagues, et il s’en fait obéir ! Ils abordèrent dans la région de Gérasa, située en face de la Galilée. Au moment où Jésus mettait pied à terre, un homme de la ville, qui avait plusieurs démons en lui, vint à sa rencontre. Depuis longtemps déjà, il ne portait plus de vêtements et demeurait, non dans une maison, mais au milieu des tombeaux. Quand il vit Jésus, il se jeta à ses pieds en criant de toutes ses forces : Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je t’en supplie : ne me tourmente pas ! Il parlait ainsi parce que Jésus commandait à l’esprit mauvais de sortir de cet homme. En effet, bien des fois, l’esprit s’était emparé de lui ; on l’avait alors lié avec des chaînes et on lui avait mis les fers aux pieds pour le contenir ; mais il cassait tous ses liens, et le démon l’entraînait dans des lieux déserts. Jésus lui demanda : Quel est ton nom ? – Légion, répondit-il. Car une multitude de démons étaient entrés en lui. Ces démons supplièrent Jésus de ne pas leur ordonner d’aller dans l’abîme. Or, près de là, un important troupeau de porcs était en train de paître sur la montagne. Les démons supplièrent Jésus de leur permettre d’entrer dans ces porcs. Il le leur permit. Les démons sortirent donc de l’homme et entrèrent dans les porcs. Aussitôt, le troupeau s’élança du haut de la pente et se précipita dans le lac, où il se noya. Quand les gardiens du troupeau virent ce qui était arrivé, ils s’enfuirent et allèrent raconter la chose dans la ville et dans les fermes. Les gens vinrent se rendre compte de ce qui s’était passé. Ils arrivèrent auprès de Jésus et trouvèrent, assis à ses pieds, l’homme dont les démons étaient sortis. Il était habillé et tout à fait sain d’esprit. Alors la crainte s’empara d’eux. Ceux qui avaient assisté à la scène leur rapportèrent comment cet homme, qui était sous l’emprise des démons, avait été délivré. Là-dessus, toute la population du territoire des Géraséniens, saisie d’une grande crainte, demanda à Jésus de partir de chez eux. Il remonta donc dans le bateau et repartit. L’homme qui avait été libéré des esprits mauvais lui demanda s’il pouvait l’accompagner, mais Jésus le renvoya en lui disant : Rentre chez toi, et raconte tout ce que Dieu a fait pour toi ! Alors cet homme partit proclamer dans la ville entière tout ce que Jésus avait fait pour lui. A son retour en Galilée, Jésus fut accueilli par la foule, car tous l’attendaient. A ce moment survint un homme appelé Jaïrus. C’était le responsable de la synagogue. Il se jeta aux pieds de Jésus et le supplia de venir chez lui : sa fille unique, âgée d’environ douze ans, était en train de mourir. Jésus partit donc pour se rendre chez lui. Cependant, la foule se pressait autour de lui. Il y avait là une femme atteinte d’hémorragies depuis douze ans et qui avait dépensé tout son bien chez les médecins sans que personne ait pu la guérir. Elle s’approcha de Jésus par-derrière et toucha la frange de son vêtement. Aussitôt, son hémorragie cessa. – Qui m’a touché ? demanda Jésus. Comme tous s’en défendaient, Pierre lui dit : Voyons, Maître, la foule t’entoure et te presse de tous côtés. Mais il répondit : Quelqu’un m’a touché ; j’ai senti qu’une force sortait de moi. En voyant que son geste n’était pas passé inaperçu, la femme s’avança toute tremblante, se jeta aux pieds de Jésus et expliqua devant tout le monde pour quelle raison elle l’avait touché, et comment elle avait été instantanément guérie. Jésus lui dit : Ma fille, parce que tu as eu foi en moi, tu es guérie, va en paix. Il parlait encore quand quelqu’un arriva de chez le responsable de la synagogue et lui dit : Ta fille vient de mourir, n’importune plus le Maître ! En entendant cela, Jésus dit à Jaïrus : Ne crains pas, crois seulement : ta fille guérira. Une fois arrivé à la maison, il ne permit à personne d’entrer avec lui, sauf à Pierre, Jean et Jacques, ainsi qu’au père et à la mère de l’enfant. Ce n’était partout que pleurs et lamentations. Jésus dit : Ne pleurez pas ; elle n’est pas morte, elle est seulement endormie. Les gens se moquaient de lui, car ils savaient qu’elle était morte. Alors Jésus prit la main de la fillette et dit d’une voix forte : Mon enfant, lève-toi ! Elle revint à la vie et se mit aussitôt debout ; alors Jésus ordonna de lui donner à manger. Les parents de la jeune fille étaient stupéfaits. Mais Jésus leur recommanda de ne dire à personne ce qui s’était passé.

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Luc 8:1-56 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Les douze étaient avec lui et quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et de maladies: Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Chuza, intendant d’Hérode, Susanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens. Une grande foule s’étant assemblée, et des gens étant venus de diverses villes auprès de lui, il dit cette parabole: Un semeur sortit pour semer sa semence. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin: elle fut foulée aux pieds, et les oiseaux du ciel la mangèrent. Une autre partie tomba sur le roc: quand elle fut levée, elle sécha, parce qu’elle n’avait point d’humidité. Une autre partie tomba au milieu des épines: les épines crûrent avec elle, et l’étouffèrent. Une autre partie tomba dans la bonne terre: quand elle fut levée, elle donna du fruit au centuple. Après avoir ainsi parlé, Jésus dit à haute voix: Que celui qui a des oreilles pour entendre entende! Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. Il répondit: Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu; mais pour les autres, cela leur est dit en paraboles, afin qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils ne comprennent point. Voici ce que signifie cette parabole: La semence, c’est la parole de Dieu. Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui entendent; puis le diable vient, et enlève de leur cœur la parole, de peur qu’ils ne croient et soient sauvés. Ceux qui sont sur le roc, ce sont ceux qui, lorsqu’ils entendent la parole, la reçoivent avec joie; mais ils n’ont point de racine, ils croient pour un temps, et ils succombent au moment de la tentation. Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, s’en vont, et la laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité. Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance. Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase, ou ne la met sous un lit; mais il la met sur un chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière. Car il n’est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour. Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez; car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il croit avoir. La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver; mais ils ne purent l’aborder, à cause de la foule. On lui dit: Ta mère et tes frères sont dehors, et ils désirent te voir. Mais il répondit: Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. Un jour, Jésus monta dans une barque avec ses disciples. Il leur dit: Passons de l’autre côté du lac. Et ils partirent. Pendant qu’ils naviguaient, Jésus s’endormit. Un tourbillon fondit sur le lac, la barque se remplissait d’eau, et ils étaient en péril. Ils s’approchèrent et le réveillèrent, en disant: Maître, maître, nous périssons! S’étant réveillé, il menaça le vent et les flots, qui s’apaisèrent, et le calme revint. Puis il leur dit: Où est votre foi? Saisis de frayeur et d’étonnement, ils se dirent les uns aux autres: Quel est donc celui-ci, qui commande même au vent et à l’eau, et à qui ils obéissent? Ils abordèrent dans le pays des Géraséniens, qui est vis-à-vis de la Galilée. Lorsque Jésus fut descendu à terre, il vint au-devant de lui un homme de la ville, qui était possédé de plusieurs démons. Depuis longtemps il ne portait point de vêtement, et avait sa demeure non dans une maison, mais dans les sépulcres. Ayant vu Jésus, il poussa un cri, se jeta à ses pieds, et dit d’une voix forte: Qu’y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut? Je t’en supplie, ne me tourmente pas. Car Jésus commandait à l’esprit impur de sortir de cet homme, dont il s’était emparé depuis longtemps; on le gardait lié de chaînes et les fers aux pieds, mais il rompait les liens, et il était entraîné par le démon dans les déserts. Jésus lui demanda: Quel est ton nom? Légion, répondit-il. Car plusieurs démons étaient entrés en lui. Et ils priaient instamment Jésus de ne pas leur ordonner d’aller dans l’abîme. Il y avait là, dans la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Et les démons supplièrent Jésus de leur permettre d’entrer dans ces pourceaux. Il le leur permit. Les démons sortirent de cet homme, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpées dans le lac, et se noya. Ceux qui les faisaient paître, voyant ce qui était arrivé, s’enfuirent, et répandirent la nouvelle dans la ville et dans les campagnes. Les gens allèrent voir ce qui était arrivé. Ils vinrent auprès de Jésus, et ils trouvèrent l’homme de qui étaient sortis les démons, assis à ses pieds, vêtu, et dans son bon sens; et ils furent saisis de frayeur. Ceux qui avaient vu ce qui s’était passé leur racontèrent comment le démoniaque avait été guéri. Tous les habitants du pays des Géraséniens prièrent Jésus de s’éloigner d’eux, car ils étaient saisis d’une grande crainte. Jésus monta dans la barque, et s’en retourna. L’homme de qui étaient sortis les démons lui demandait la permission de rester avec lui. Mais Jésus le renvoya, en disant: Retourne dans ta maison, et raconte tout ce que Dieu t’a fait. Il s’en alla, et publia par toute la ville tout ce que Jésus avait fait pour lui. A son retour, Jésus fut reçu par la foule, car tous l’attendaient. Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d’entrer dans sa maison, parce qu’il avait une fille unique d’environ douze ans qui se mourait. Pendant que Jésus y allait, il était pressé par la foule. Or, il y avait une femme atteinte d’une perte de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tout son bien pour les médecins, sans qu’aucun ait pu la guérir. Elle s’approcha par derrière, et toucha le bord du vêtement de Jésus. Au même instant la perte de sang s’arrêta. Et Jésus dit: Qui m’a touché? Comme tous s’en défendaient, Pierre et ceux qui étaient avec lui dirent: Maître, la foule t’entoure et te presse, et tu dis: Qui m’a touché? Mais Jésus répondit: Quelqu’un m’a touché, car j’ai connu qu’une force était sortie de moi. La femme, se voyant découverte, vint toute tremblante se jeter à ses pieds, et déclara devant tout le peuple pourquoi elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie à l’instant. Jésus lui dit: Ma fille, ta foi t’a sauvée; va en paix. Comme il parlait encore, survint de chez le chef de la synagogue quelqu’un disant: Ta fille est morte; n’importune pas le maître. Mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la synagogue: Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée. Lorsqu’il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d’entrer avec lui, si ce n’est à Pierre, à Jean et à Jacques, et au père et à la mère de l’enfant. Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit: Ne pleurez pas; elle n’est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquaient de lui, sachant qu’elle était morte. Mais il la saisit par la main, et dit d’une voix forte: Enfant, lève-toi. Et son esprit revint en elle, et à l’instant elle se leva; et Jésus ordonna qu’on lui donnât à manger. Les parents de la jeune fille furent dans l’étonnement, et il leur recommanda de ne dire à personne ce qui était arrivé.

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Luc 8:1-56 Bible J.N. Darby (JND)

Et il arriva après cela, qu’il passait par les villes et par les villages, prêchant et annonçant le royaume de DIEU  ; et les douze [étaient] avec lui, et des femmes aussi qui avaient été guéries d’esprits malins et d’infirmités, Marie, qu’on appelait Magdeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, et Jeanne, femme de Chuzas intendant d’Hérode, et Susanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens. Et comme une grande foule s’assemblait, et qu’on venait à lui de toutes les villes, il dit en parabole : Le semeur sortit pour semer sa semence. Et comme il semait, quelques [grains] tombèrent le long du chemin, et furent foulés aux pieds, et les oiseaux du ciel les dévorèrent. Et d’autres tombèrent sur le roc ; et ayant levé, ils séchèrent, parce qu’ils n’avaient pas d’humidité. Et d’autres tombèrent au milieu des épines ; et les épines levèrent avec eux et les étouffèrent. Et d’autres tombèrent dans la bonne terre, et ils levèrent, et produisirent du fruit au centuple. En disant ces choses, il criait : Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende. Et ses disciples l’interrogèrent, disant : Qu’est-ce que cette parabole ? Et il dit : À vous il est donné de connaître les mystères du royaume de DIEU  ; mais [il en est parlé] aux autres en paraboles, afin que voyant, ils ne voient pas, et qu’entendant, ils ne comprennent pas. Or voici ce qu’est la parabole : La semence est la parole de DIEU  ; et ceux qui sont le long du chemin, sont ceux qui entendent [la parole] ; ensuite vient le diable, et il ôte de leur cœur la parole, de peur qu’en croyant, ils ne soient sauvés. Et ceux qui sont sur le roc, sont ceux qui, lorsqu’ils entendent la parole, la reçoivent avec joie ; et ceux-ci n’ont pas de racine : ils ne croient que pour un temps, et au temps de la tentation ils se retirent. Et ce qui est tombé dans les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu [la parole] et s’en étant allés, sont étouffés par les soucis et par les richesses et par les voluptés de la vie, et ils ne portent pas de fruit à maturité. Mais ce qui est dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, la retiennent dans un cœur honnête et bon, et portent du fruit avec patience. Or personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d’un vase, ni ne la met sous un lit ; mais il la place sur un pied de lampe, afin que ceux qui entrent voient la lumière. Car il n’y a rien de secret qui ne deviendra manifeste, ni rien de caché qui ne se connaîtra et ne vienne en évidence. Prenez donc garde comment vous entendez ; car à quiconque a, il sera donné, et à quiconque n’a pas, cela même qu’il paraît avoir sera ôté. Or sa mère et ses frères vinrent auprès de lui ; et ils ne pouvaient l’aborder, à cause de la foule. Et cela lui fut rapporté par [quelques-uns] qui disaient : Ta mère et tes frères se tiennent dehors, désirant te voir. Mais lui, répondant, leur dit : Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de DIEU et qui la mettent en pratique. Et il arriva, l’un de ces jours, qu’il monta dans un bateau, et ses disciples [avec lui]. Et il leur dit : Passons à l’autre rive du lac. Et ils prirent le large. Et comme ils voguaient, il s’endormit ; et un vent impétueux fondit sur le lac, et [le bateau] s’emplissait, et ils étaient en péril. Et ils vinrent et le réveillèrent, disant : Maître, maître, nous périssons ! Et lui, s’étant levé, reprit le vent et les flots ; et ils s’apaisèrent, et il se fit un calme. Et il leur dit : Où est votre foi ? Mais eux, saisis de crainte, étaient dans l’étonnement, disant entre eux : Qui donc est celui-ci, qui commande même aux vents et à l’eau, et ils lui obéissent ? Et ils abordèrent dans le pays des Gadaréniens, qui est vis-à-vis de la Galilée. Et quand il fut descendu à terre, un homme de la ville vint à sa rencontre, qui depuis longtemps avait des démons, et ne portait pas de vêtements, et ne demeurait pas dans une maison, mais dans les sépulcres. Et ayant aperçu Jésus, et s’étant écrié, il se jeta devant lui, et dit à haute voix : Qu’y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du DIEU Très-haut ? Je te supplie, ne me tourmente pas. Car [Jésus] avait commandé à l’esprit immonde de sortir de l’homme ; car depuis longtemps il s’était saisi de lui, et [l’homme] avait été lié et gardé dans les chaînes et avec les fers aux pieds ; et brisant ses liens, il était emporté par le démon dans les déserts. Et Jésus lui demanda, disant : Quel est ton nom ? Et il dit : Légion ; car beaucoup de démons étaient entrés en lui. Et ils le priaient pour qu’il ne leur commande pas de s’en aller dans l’abîme. Et il y avait là un grand troupeau de pourceaux paissant sur la montagne, et ils le priaient de leur permettre d’entrer en eux ; et il le leur permit. Et les démons, sortant de l’homme, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se rua du haut de la côte dans le lac, et fut étouffé. Et ceux qui le paissaient, voyant ce qui était arrivé, s’enfuirent, et le racontèrent dans la ville et dans les campagnes. Et ils sortirent pour voir ce qui était arrivé, et vinrent vers Jésus, et trouvèrent assis, vêtu et dans son bon sens, aux pieds de Jésus, l’homme duquel les démons étaient sortis ; et ils eurent peur. Et ceux qui avaient vu [ce qui s’était passé], leur racontèrent aussi comment le démoniaque avait été délivré. Et toute la multitude du pays environnant des Gadaréniens, pria Jésus de s’en aller de chez eux, car ils étaient saisis d’une grande frayeur : et lui, étant monté dans le bateau, s’en retourna. Et l’homme duquel les démons étaient sortis, le supplia [de lui permettre] d’être avec lui ; mais il le renvoya, disant : Retourne dans ta maison et raconte tout ce que DIEU t’a fait. Et il s’en alla, publiant par toute la ville tout ce que Jésus lui avait fait. Et quand Jésus fut de retour, il arriva que la foule l’accueillit, car tous l’attendaient. Et voici, un homme dont le nom était Jaïrus, – et il était chef de la synagogue, – vint, et se jetant aux pieds de Jésus, le supplia de venir dans sa maison, car il avait une fille unique, d’environ douze ans, et elle se mourait. Et comme il s’en allait, les foules le serraient. – Et une femme qui avait une perte de sang depuis douze ans, et qui, ayant dépensé tout son bien en médecins, n’avait pu être guérie par aucun, s’approcha par-derrière et toucha le bord de son vêtement ; et à l’instant sa perte de sang s’arrêta. Et Jésus dit : Qui est-ce qui m’a touché ? Et comme tous niaient, Pierre dit, et ceux qui étaient avec lui : Maître, les foules te serrent et te pressent, et tu dis : Qui est-ce qui m’a touché ? Et Jésus dit : Quelqu’un m’a touché, car je sais qu’il est sorti de moi de la puissance. Et la femme, voyant qu’elle n’était pas cachée, vint en tremblant, et, se jetant devant lui, déclara devant tout le peuple pour quelle raison elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie instantanément. Et il lui dit : Aie bon courage, [ma] fille ; ta foi t’a guérie  ; va-t’en en paix. – Comme il parlait encore, il vient quelqu’un de chez le chef de synagogue, lui disant : Ta fille est morte, ne tourmente pas le maître. Et Jésus, l’ayant entendu, lui répondit, disant : Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée. Et quand il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d’entrer, sinon à Pierre et à Jean et à Jacques, et au père de la jeune fille et à la mère. Et tous pleuraient et se lamentaient sur elle ; et il leur dit : Ne pleurez pas, car elle n’est pas morte, mais elle dort. Et ils se riaient de lui, sachant qu’elle était morte. Mais lui, les ayant tous mis dehors, et l’ayant prise par la main, cria, disant : Jeune fille, lève-toi. Et son esprit retourna [en elle], et elle se leva immédiatement ; et il commanda qu’on lui donne à manger. Et ses parents étaient hors d’eux ; et il leur enjoignit de ne dire à personne ce qui était arrivé.

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Luc 8:1-56 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Les douze étaient auprès de lui avec quelques femmes qui avaient été guéries d'esprits malins et de maladies: Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Chuza, intendant d'Hérode, Susanne, et plusieurs autres, qui l'assistaient de leurs biens. Une grande foule s'étant assemblée, et des gens étant venus de diverses villes auprès de lui, il dit cette parabole: Un semeur sortit pour semer sa semence. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin: elle fut foulée aux pieds, et les oiseaux du ciel la mangèrent. Une autre partie tomba sur le roc: quand elle fut levée, elle sécha, parce qu'elle n'avait point d'humidité. Une autre partie tomba au milieu des épines: les épines crûrent avec elle, et l'étouffèrent. Une autre partie tomba dans la bonne terre: quand elle fut levée, elle donna du fruit au centuple. Après avoir ainsi parlé, Jésus dit à haute voix: Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. Il répondit: Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu; mais pour les autres, cela leur est dit en paraboles, afin qu'en voyant ils ne voient point, et qu'en entendant ils ne comprennent point. Voici ce que signifie cette parabole: La semence, c'est la parole de Dieu. Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui entendent; puis le diable vient, et enlève de leur cœur la parole, de peur qu'ils ne croient et soient sauvés. Ceux qui sont sur le roc, ce sont ceux qui, lorsqu'ils entendent la parole, la reçoivent avec joie; mais ils n'ont point de racine, ils croient pour un temps, et ils succombent au moment de la tentation. Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, s'en vont, et la laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne portent point de fruit qui vienne à maturité. Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance. Personne, après avoir allumé une lampe, ne la couvre d'un vase, ou ne la met sous un lit; mais il la met sur un chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière. Car il n'est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour. Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez; car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n'a pas on ôtera même ce qu'il croit avoir. La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver; mais ils ne purent l'aborder, à cause de la foule. On lui dit: Ta mère et tes frères sont dehors, et ils désirent te voir. Mais il répondit: Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. Un jour, Jésus monta dans une barque avec ses disciples. Il leur dit: Passons de l'autre côté du lac. Et ils partirent. Pendant qu'ils naviguaient, Jésus s'endormit. Un tourbillon fondit sur le lac, la barque se remplissait d'eau, et ils étaient en péril. Ils s'approchèrent et le réveillèrent, en disant: Maître, maître, nous périssons! S'étant réveillé, il menaça le vent et les flots, qui s'apaisèrent, et le calme revint. Puis il leur dit: Où est votre foi? Saisis de frayeur et d'étonnement, ils se dirent les uns aux autres: Quel est donc celui-ci, qui commande même au vent et à l'eau, et à qui ils obéissent? Ils abordèrent dans le pays des Géraséniens, qui est vis-à-vis de la Galilée. Lorsque Jésus fut descendu à terre, il vint au-devant de lui un homme de la ville, qui était possédé de plusieurs démons. Depuis longtemps il ne portait point de vêtement, et avait sa demeure non dans une maison, mais dans les sépulcres. Ayant vu Jésus, il poussa un cri, se jeta à ses pieds, et dit d'une voix forte: Qu'y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut? Je t'en supplie, ne me tourmente pas. Car Jésus commandait à l'esprit impur de sortir de cet homme, dont il s'était emparé depuis longtemps; on le gardait lié de chaînes et les fers aux pieds, mais il rompait les liens, et il était entraîné par le démon dans les déserts. Jésus lui demanda: Quel est ton nom? Légion, répondit-il. Car plusieurs démons étaient entrés en lui. Et ils priaient instamment Jésus de ne pas leur ordonner d'aller dans l'abîme. Il y avait là, dans la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Et les démons supplièrent Jésus de leur permettre d'entrer dans ces pourceaux. Il le leur permit. Les démons sortirent de cet homme, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpées dans le lac, et se noya. Ceux qui les faisaient paître, voyant ce qui était arrivé, s'enfuirent, et répandirent la nouvelle dans la ville et dans les campagnes. Les gens allèrent voir ce qui était arrivé. Ils vinrent auprès de Jésus, et ils trouvèrent l'homme de qui étaient sortis les démons, assis à ses pieds, vêtu, et dans son bon sens; et ils furent saisis de frayeur. Ceux qui avaient vu ce qui s'était passé leur racontèrent comment le démoniaque avait été guéri. Tous les habitants du pays des Géraséniens prièrent Jésus de s'éloigner d'eux, car ils étaient saisis d'une grande crainte. Jésus monta dans la barque, et s'en retourna. L'homme de qui étaient sortis les démons lui demandait la permission de rester avec lui. Mais Jésus le renvoya, en disant: Retourne dans ta maison, et raconte tout ce que Dieu t'a fait. Il s'en alla, et publia par toute la ville tout ce que Jésus avait fait pour lui. A son retour, Jésus fut reçu par la foule, car tous l'attendaient. Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d'entrer dans sa maison, parce qu'il avait une fille unique d'environ douze ans qui se mourait. Pendant que Jésus y allait, il était pressé par la foule. Or, il y avait une femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tout son bien pour les médecins, sans qu'aucun ait pu la guérir. Elle s'approcha par derrière, et toucha le bord du vêtement de Jésus. Au même instant la perte de sang s'arrêta. Et Jésus dit: Qui m'a touché? Comme tous s'en défendaient, Pierre et ceux qui étaient avec lui dirent: Maître, la foule t'entoure et te presse, et tu dis: Qui m'a touché? Mais Jésus répondit: Quelqu'un m'a touché, car j'ai connu qu'une force était sortie de moi. La femme, se voyant découverte, vint toute tremblante se jeter à ses pieds, et déclara devant tout le peuple pourquoi elle l'avait touché, et comment elle avait été guérie à l'instant. Jésus lui dit: Ma fille, ta foi t'a sauvée; va en paix. Comme il parlait encore, survint de chez le chef de la synagogue quelqu'un disant: Ta fille est morte; n'importune pas le maître. Mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la synagogue: Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée. Lorsqu'il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d'entrer avec lui, si ce n'est à Pierre, à Jean et à Jacques, et au père et à la mère de l'enfant. Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit: Ne pleurez pas; elle n'est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquaient de lui, sachant qu'elle était morte. Mais il la saisit par la main, et dit d'une voix forte: Enfant, lève-toi. Et son esprit revint en elle, et à l'instant elle se leva; et Jésus ordonna qu'on lui donne à manger. Les parents de la jeune fille furent dans l'étonnement, et il leur recommanda de ne dire à personne ce qui était arrivé.

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Luc 8:1-56 Bible Segond 21 (S21)

Ensuite, Jésus alla de ville en ville et de village en village. Il prêchait et annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Les douze l'accompagnaient, avec quelques femmes qui avaient été guéries d'esprits mauvais et de maladies: Marie, dite de Magdala, dont étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Chuza l’intendant d'Hérode, Susanne et beaucoup d'autres, qui le servaient en l'assistant de leurs biens. Une grande foule se rassembla et des gens vinrent vers lui de diverses villes. Alors il dit cette parabole: «Un semeur sortit pour semer sa semence. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin; elle fut piétinée et les oiseaux du ciel la mangèrent. Une autre partie tomba sur un sol pierreux; quand elle eut poussé, elle sécha, parce qu'elle manquait d'humidité. Une autre partie tomba au milieu des ronces; les ronces poussèrent avec elle et l'étouffèrent. Une autre partie tomba dans la bonne terre; quand elle eut poussé, elle produisit du fruit au centuple.» Après cela, Jésus dit à haute voix: «Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.» Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. Il répondit: «Il vous a été donné, à vous, de connaître les mystères du royaume de Dieu; mais pour les autres, cela est dit en paraboles, afin qu'en voyant ils ne voient pas et qu'en entendant ils ne comprennent pas. Voici ce que signifie cette parabole: la semence, c'est la parole de Dieu. Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui entendent; puis le diable vient et enlève la parole de leur cœur, de peur qu'ils ne croient et soient sauvés. Ceux qui sont sur le sol pierreux, ce sont ceux qui, lorsqu'ils entendent la parole, l’acceptent avec joie; mais ils n'ont pas de racine, ils croient pour un temps et abandonnent au moment de l'épreuve. Ce qui est tombé parmi les ronces, ce sont ceux qui ont entendu la parole, mais en cours de route ils la laissent étouffer par les préoccupations, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils ne parviennent pas à maturité. Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui ont entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance. »Personne n'allume une lampe pour la couvrir d'un vase ou la mettre sous un lit, mais il la met sur un support, afin que ceux qui entrent voient la lumière. Il n'y a en effet rien de caché qui ne doive être mis en lumière, rien de secret qui ne doive être connu et mis au jour. Faites donc bien attention à la manière dont vous écoutez, car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n'a pas on enlèvera même ce qu'il croit avoir.» La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas l'approcher à cause de la foule. On lui dit: «Ta mère et tes frères sont dehors et ils désirent te voir.» Mais il répondit: «Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique.» Un jour, Jésus monta dans une barque avec ses disciples. Il leur dit: «Passons sur l'autre rive du lac.» Et ils partirent. Pendant qu'ils naviguaient, Jésus s'endormit. Un tourbillon s'abattit sur le lac, la barque se remplissait d'eau et ils étaient en danger. Ils s'approchèrent et le réveillèrent en disant: «Maître, maître, nous allons mourir.» Il se réveilla et menaça le vent et les flots. Ceux-ci s'apaisèrent et il y eut un calme plat. Puis il leur dit: «Où est votre foi?» Saisis de frayeur et d'étonnement, ils se dirent les uns aux autres: «Qui est donc cet homme? Il donne des ordres même au vent et à l'eau, et ils lui obéissent!» Ils abordèrent dans le pays des Gadaréniens, qui est vis-à-vis de la Galilée. Lorsque Jésus fut descendu à terre, un homme de la ville vint à sa rencontre; il avait des démons depuis assez longtemps. Il ne portait pas de vêtement et n’habitait pas dans une maison, mais dans les tombeaux. Quand il vit Jésus, il poussa un cri, se jeta à ses pieds et dit d'une voix forte: «Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu très-haut? Je t'en supplie, ne me tourmente pas.» Jésus ordonnait en effet à l'esprit impur de sortir de cet homme, car il s'était emparé de lui depuis longtemps. On attachait le démoniaque avec des chaînes et on lui mettait les fers aux pieds pour le garder, mais il rompait les liens et il était entraîné par le démon dans les endroits déserts. Jésus lui demanda: «Quel est ton nom?» «Légion», répondit-il, car de nombreux démons étaient entrés en lui. Ils suppliaient Jésus de ne pas leur ordonner d'aller dans l'abîme. Il y avait là, sur la montagne, un grand troupeau de porcs en train de chercher à manger. Les démons supplièrent Jésus de leur permettre d'entrer dans ces porcs. Il le leur permit. Les démons sortirent de cet homme, entrèrent dans les porcs, et le troupeau se précipita du haut de la falaise dans le lac et se noya. Quand les gardiens du troupeau virent ce qui était arrivé, ils s'enfuirent et rapportèrent la nouvelle dans la ville et dans les campagnes. Les gens allèrent voir ce qui était arrivé. Ils vinrent vers Jésus et trouvèrent assis à ses pieds l'homme dont les démons étaient sortis; il était habillé et dans son bon sens. Ils furent saisis de frayeur. Ceux qui avaient été témoins de la scène leur racontèrent comment le démoniaque avait été guéri. Alors tous les habitants du pays des Gadaréniens demandèrent à Jésus de s’en aller de chez eux, car ils étaient saisis d'une grande crainte. Jésus monta dans la barque pour repartir. L'homme dont les démons étaient sortis le priait de le laisser rester avec lui, mais Jésus le renvoya en disant: «Retourne dans ta maison et raconte tout ce que Dieu a fait pour toi.» Il s'en alla et proclama dans toute la ville tout ce que Jésus avait fait pour lui. A son retour, Jésus fut accueilli par la foule, car tous l'attendaient. Voici qu’arriva un homme du nom de Jaïrus; il était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds et le supplia d'entrer dans sa maison, parce qu'il avait une fille unique d'environ 12 ans qui était mourante. Pendant que Jésus s'y rendait, la foule le serrait de tous côtés. Or il y avait une femme qui souffrait d'hémorragies depuis 12 ans; elle avait dépensé tout son bien chez les médecins, mais aucun n'avait pu la guérir. Elle s'approcha par-derrière et toucha le bord du vêtement de Jésus. Son hémorragie s'arrêta immédiatement. Jésus dit: «Qui m'a touché?» Comme tous s'en défendaient, Pierre et ceux qui étaient avec lui dirent: «Maître, la foule t'entoure et te presse, [et tu dis: ‘Qui m'a touché?’]» Mais Jésus répondit: «Quelqu'un m'a touché, car j'ai senti qu'une force était sortie de moi.» Voyant qu’elle n’était pas passée inaperçue, la femme vint toute tremblante se jeter à ses pieds; elle déclara devant tout le peuple pourquoi elle l'avait touché et comment elle avait été immédiatement guérie. Alors il lui dit: «Ma fille, [prends courage,] ta foi t'a sauvée. Pars dans la paix!» Jésus parlait encore quand quelqu'un arriva de chez le chef de la synagogue et [lui] dit: «Ta fille est morte, ne dérange plus le maître.» Mais Jésus, qui avait entendu, dit au chef de la synagogue: «N’aie pas peur, crois seulement, et elle sera sauvée.» Lorsqu'il fut arrivé à la maison, il ne laissa personne entrer [avec lui], sauf Pierre, Jean et Jacques, ainsi que le père et la mère de l'enfant. Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit: «Ne pleurez pas, [car] elle n'est pas morte, mais elle dort.» Ils se moquaient de lui, sachant qu'elle était morte. Mais il [les fit tous sortir,] prit la jeune fille par la main et dit d'une voix forte: «Mon enfant, lève-toi.» Son esprit revint en elle et elle se leva immédiatement; Jésus ordonna de lui donner à manger. Les parents de la jeune fille furent remplis d'étonnement; il leur recommanda de ne dire à personne ce qui était arrivé.

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Luc 8:1-56 Bible en français courant (BFC)

Ensuite, Jésus alla dans les villes et les villages pour y prêcher et annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. Les douze disciples l'accompagnaient, ainsi que quelques femmes qui avaient été délivrées d'esprits mauvais et guéries de maladies: Marie – appelée Marie de Magdala –, dont sept esprits mauvais avaient été chassés; Jeanne, femme de Chuza, un administrateur d'Hérode; Suzanne et plusieurs autres qui utilisaient leurs biens pour aider Jésus et ses disciples. De chaque ville, des gens venaient à Jésus. Comme une grande foule s'assemblait, il dit cette parabole: «Un homme s'en alla dans son champ pour semer du grain. Tandis qu'il lançait la semence, une partie des grains tomba le long du chemin: on marcha dessus et les oiseaux les mangèrent. Une autre partie tomba sur un sol pierreux: dès que les plantes poussèrent, elles se desséchèrent parce qu'elles manquaient d'humidité. Une autre partie tomba parmi des plantes épineuses qui poussèrent en même temps que les bonnes plantes et les étouffèrent. Mais une autre partie tomba dans la bonne terre; les plantes poussèrent et produisirent des épis: chacun portait cent grains.» Et Jésus ajouta: «Écoutez bien, si vous avez des oreilles pour entendre!» Les disciples de Jésus lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. Il leur répondit: «Vous avez reçu, vous, la connaissance des secrets du Royaume de Dieu; mais aux autres gens, ils sont présentés sous forme de paraboles et ainsi “Ils peuvent regarder, mais sans voir, ils peuvent entendre, mais sans comprendre.” » «Voici ce que signifie cette parabole: la semence, c'est la parole de Dieu. Certains sont comme le bord du chemin où tombe le grain: ils entendent, mais le diable arrive et arrache la parole de leur cœur pour les empêcher de croire et d'être sauvés. D'autres sont comme un sol pierreux: ils entendent la parole et la reçoivent avec joie. Mais ils ne la laissent pas s'enraciner, ils ne croient qu'un instant et ils abandonnent la foi au moment où survient l'épreuve. La semence qui tombe parmi les plantes épineuses représente ceux qui entendent; mais ils se laissent étouffer en chemin par les préoccupations, la richesse et les plaisirs de la vie, et ils ne donnent pas de fruits mûrs. La semence qui tombe dans la bonne terre représente ceux qui écoutent la parole et la gardent dans un cœur bon et bien disposé, qui demeurent fidèles et portent ainsi des fruits.» «Personne n'allume une lampe pour la couvrir d'un pot ou pour la mettre sous un lit. Au contraire, on la place sur son support, afin que ceux qui entrent voient la lumière. Tout ce qui est caché apparaîtra au grand jour, et tout ce qui est secret sera connu et mis en pleine lumière. Faites attention à la manière dont vous écoutez! Car celui qui a quelque chose recevra davantage; mais à celui qui n'a rien on enlèvera même le peu qu'il pense avoir.» La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu'à lui à cause de la foule. On l'annonça à Jésus en ces termes: «Ta mère et tes frères se tiennent dehors et désirent te voir.» Mais Jésus dit à tous: «Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique.» Un jour, Jésus monta dans une barque avec ses disciples et leur dit: «Passons de l'autre côté du lac.» Et ils partirent. Pendant qu'ils naviguaient, Jésus s'endormit. Soudain, un vent violent se mit à souffler sur le lac; la barque se remplissait d'eau et ils étaient en danger. Les disciples s'approchèrent alors de Jésus et le réveillèrent en criant: «Maître, maître, nous allons mourir!» Jésus, réveillé, menaça le vent et les grosses vagues, qui s'apaisèrent. Il y eut un grand calme. Jésus dit aux disciples: «Où est votre confiance?» Mais ils avaient peur, étaient remplis d'étonnement et se disaient les uns aux autres: «Qui est donc cet homme? Il donne des ordres même aux vents et à l'eau, et ils lui obéissent!» Ils abordèrent dans le territoire des Géraséniens, qui est de l'autre côté du lac, en face de la Galilée. Au moment où Jésus descendait à terre, un homme de la ville vint à sa rencontre. Cet homme était possédé par des esprits mauvais; depuis longtemps il ne portait pas de vêtement et n'habitait pas dans une maison, mais vivait parmi les tombeaux. Quand il vit Jésus, il poussa un cri, se jeta à ses pieds et dit avec force: «Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu très-haut? Je t'en prie, ne me tourmente pas!» Jésus ordonnait en effet à l'esprit mauvais de sortir de lui. Cet esprit s'était emparé de lui bien des fois; on attachait alors les mains et les pieds de l'homme avec des chaînes pour le garder, mais il rompait ses liens et l'esprit l'entraînait vers les lieux déserts. Jésus l'interrogea: «Quel est ton nom?» – «Mon nom est “Multitude” », répondit-il. En effet, de nombreux esprits mauvais étaient entrés en lui. Et ces esprits suppliaient Jésus de ne pas les envoyer dans l'abîme. Il y avait là un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture sur la colline. Les esprits prièrent Jésus de leur permettre d'entrer dans ces porcs. Il le leur permit. Alors les esprits mauvais sortirent de l'homme et entrèrent dans les porcs. Tout le troupeau se précipita du haut de la falaise dans le lac et s'y noya. Quand les hommes qui gardaient les porcs virent ce qui était arrivé, ils s'enfuirent et portèrent la nouvelle dans la ville et dans les fermes. Les gens sortirent pour voir ce qui s'était passé. Ils arrivèrent auprès de Jésus et trouvèrent l'homme dont les esprits mauvais étaient sortis: il était assis aux pieds de Jésus, il portait des vêtements et était dans son bon sens. Et ils prirent peur. Ceux qui avaient tout vu leur racontèrent comment l'homme possédé avait été guéri. Alors toute la population de ce territoire demanda à Jésus de s'en aller de chez eux, car ils avaient très peur. Jésus monta dans la barque pour partir. L'homme dont les esprits mauvais étaient sortis priait Jésus de le laisser rester avec lui. Mais Jésus le renvoya en disant: «Retourne chez toi et raconte tout ce que Dieu a fait pour toi.» L'homme s'en alla donc et proclama dans la ville entière tout ce que Jésus avait fait pour lui. Au moment où Jésus revint sur l'autre rive du lac, la foule l'accueillit, car tous l'attendaient. Un homme appelé Jaïrus arriva alors. Il était chef de la synagogue locale. Il se jeta aux pieds de Jésus et le supplia de venir chez lui, parce qu'il avait une fille unique, âgée d'environ douze ans, qui était mourante. Pendant que Jésus s'y rendait, la foule le pressait de tous côtés. Il y avait là une femme qui souffrait de pertes de sang depuis douze ans. Elle avait dépensé tout ce qu'elle possédait chez les médecins, mais personne n'avait pu la guérir. Elle s'approcha de Jésus par derrière et toucha le bord de son vêtement. Aussitôt, sa perte de sang s'arrêta. Jésus demanda: «Qui m'a touché?» Tous niaient l'avoir fait et Pierre dit: «Maître, la foule t'entoure et te presse de tous côtés.» Mais Jésus dit: «Quelqu'un m'a touché, car j'ai senti qu'une force était sortie de moi.» La femme vit qu'elle avait été découverte. Elle vint alors, toute tremblante, se jeter aux pieds de Jésus. Elle lui raconta devant tout le monde pourquoi elle l'avait touché et comment elle avait été guérie immédiatement. Jésus lui dit: «Ma fille, ta foi t'a guérie. Va en paix.» Tandis que Jésus parlait ainsi, un messager vint de la maison du chef de la synagogue et dit à celui-ci: «Ta fille est morte. Ne dérange plus le maître.» Mais Jésus l'entendit et dit à Jaïrus: «N'aie pas peur, crois seulement, et elle guérira.» Lorsqu'il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d'entrer avec lui, si ce n'est à Pierre, à Jean, à Jacques, et au père et à la mère de l'enfant. Tous pleuraient et se lamentaient à cause de l'enfant. Alors Jésus dit: «Ne pleurez pas. Elle n'est pas morte, elle dort.» Mais ils se moquèrent de lui, car ils savaient qu'elle était morte. Cependant, Jésus la prit par la main et dit d'une voix forte: «Enfant, debout!» Elle revint à la vie et se leva aussitôt. Jésus leur ordonna de lui donner à manger. Ses parents furent remplis d'étonnement, mais Jésus leur recommanda de ne dire à personne ce qui s'était passé.

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