Moïse façonna donc un serpent de bronze et le fixa sur une perche. Dès lors, toute personne qui avait été mordue par un serpent et regardait le serpent de bronze avait la vie sauve.
De nouveau, la révolte gronde : le peuple tourne en rond dans le désert. Les voilà renvoyés vers la mer des Roseaux qu'ils avaient traversée pour quitter l'Égypte. Ils rencontreront des serpents venimeux, traditionnellement appelés « serpents brûlants », c'est-à-dire serpents dont le venin, mortel, provoque une sensation de brûlure (v. 5-6 ; 1 Cor 10.9). Le peuple survivant reconnaît son péché envers Dieu et demande à Moïse d'intercéder pour lui. Dieu donne une réponse à cette prise de conscience : celui qui regarde en face la faute qu'il a commise, et en demande pardon, peut guérir.
L'évangile de Jean reprendra l'image du serpent de bronze à propos de Jésus élevé sur la croix : quiconque reconnaît en lui le Fils de Dieu reçoit la vie (Jean 3.14-15).