Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Je crie, mais ton secours ne vient pas.
Mon Dieu, pendant le jour, je fais appel à toi, mais tu ne réponds pas.
Pendant la nuit, je t’appelle encore et je ne trouve pas le repos.
Pourtant, toi, le Dieu saint, tu es assis sur ton siège royal,
et tu reçois sans cesse les louanges d’Israël !
Nos ancêtres ont mis leur confiance en toi,
en toi, ils ont mis leur confiance, et tu les as délivrés.
Vers toi, ils ont crié, et tu les as libérés.
En toi, ils ont mis leur confiance, et ils ne l’ont pas regretté.
Mais moi, je suis comme un ver de terre, je ne suis plus un homme.
Les gens m’insultent et me méprisent.
Tous ceux qui me voient se moquent de moi.
Ils font des grimaces, ils secouent la tête en disant :
« Il a fait confiance au SEIGNEUR.
Eh bien, si le SEIGNEUR l’aime, il n’a qu’à le délivrer et le sauver ! »
Oui, tu m’as fait sortir du ventre de ma mère,
tu m’as mis en sécurité sur sa poitrine.
On m’a confié à toi dès ma naissance,
depuis le ventre de ma mère, tu es mon Dieu.