On entend dire partout qu’il y a de l’immoralité parmi vous, et une immoralité telle qu’il ne s’en rencontre même pas chez les païens : l’un de vous vit avec la deuxième femme de son père !
Et vous vous en vantez encore ! Vous devriez au contraire en être vivement affligés et faire en sorte que l’auteur d’un tel acte soit exclu du milieu de vous. Pour moi, qui suis absent de corps, mais présent en pensée parmi vous, j’ai déjà, comme si j’étais présent, prononcé la sentence au nom du Seigneur Jésus contre celui qui a commis cette faute. Lorsque vous serez réunis, et que je serai présent parmi vous en pensée, appliquez cette sentence dans la puissance de notre Seigneur Jésus : qu’un tel homme soit livré à Satan en vue de la destruction du mal qui est en lui afin qu’il soit sauvé au jour du Seigneur.
Ah ! vous n’avez vraiment pas de quoi vous vanter ! Ne savez-vous pas qu’« il suffit d’un peu de levain pour faire lever toute la pâte » ? Faites donc disparaître tout « vieux levain » du milieu de vous afin que vous soyez comme « une pâte toute nouvelle », puisque, en fait, vous êtes « sans levain ». Car nous avons un agneau pascal qui a été sacrifié pour nous, Christ lui-même. C’est pourquoi célébrons la fête de la Pâque, non plus avec le « vieux levain », le levain du mal et de la méchanceté, mais uniquement avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité.
Dans ma dernière lettre, je vous ai écrit de ne pas avoir de relations avec des personnes vivant dans l’immoralité sexuelle. Mais je ne voulais évidemment pas dire par là qu’il faut éviter toute relation avec ceux qui, dans ce monde, mènent une vie sexuelle immorale, ou avec les avares, les voleurs ou les adorateurs d’idoles ; car alors il vous faudrait sortir du monde.
Non, je voulais simplement vous dire de ne pas entretenir de relations avec une personne qui, tout en se disant votre « frère » ou votre « sœur », vivrait dans l’immoralité sexuelle, ou serait avare, idolâtre, calomniateur, adonné à la boisson ou voleur. Avec des gens de cette sorte, il ne vous faut même pas prendre de repas.
Est-ce à moi de juger ceux qui vivent en dehors de la famille de Dieu ? Certes non ! Mais c’est bien à vous de juger ceux qui font partie de votre communauté. Ceux du dehors, Dieu les jugera. Mais vous, chassez le méchant du milieu de vous .