Rendez donc ma joie complète : tendez à vivre en accord les uns avec les autres. Et pour cela, ayez le même amour, une même pensée, et tendez au même but. Ne faites donc rien par esprit de rivalité, ou par un vain désir de vous mettre en avant ; au contraire, par humilité, considérez les autres comme plus importants que vous-mêmes ; et que chacun regarde, non ses propres qualités, mais celles des autres. Tendez à vivre ainsi entre vous, car c’est ce qui convient quand on est uni à Jésus-Christ.
Lui qui était de condition divine,
ne chercha pas à profiter
de l’égalité avec Dieu,
mais il s’est dépouillé lui-même,
et il a pris
la condition d’un serviteur
en se rendant semblable aux hommes :
se trouvant ainsi reconnu
à son aspect, comme un simple homme,
il s’abaissa lui-même
en devenant obéissant,
jusqu’à subir la mort,
oui, la mort sur la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a élevé
à la plus haute place
et il lui a donné le nom
qui est au-dessus de tout nom,
pour qu’au nom de Jésus
tout être s’agenouille
dans les cieux, sur la terre
et jusque sous la terre,
et que chacun déclare :
Jésus-Christ est Seigneur
à la gloire de Dieu le Père.
Mes chers amis, vous avez toujours été obéissants : faites donc fructifier votre salut, avec toute la crainte qui s’impose, non seulement quand je suis présent, mais bien plus maintenant que je suis absent. Car c’est Dieu lui-même qui agit en vous, pour produire à la fois le vouloir et le faire conformément à son projet bienveillant.
Faites tout sans vous plaindre et sans discuter, pour être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans tache au sein d’une humanité corrompue et perverse. Dans cette humanité, vous brillez comme des flambeaux dans le monde, en portant la Parole de vie. Ainsi, lorsque viendra le jour de Christ, vous serez mon titre de gloire : je n’aurai pas couru pour rien et ma peine n’aura pas été inutile.