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Ésaïe 7:10-25

Ésaïe 7:10-25 BFC

Le Seigneur ajouta cet autre message pour Ahaz: «Demande au Seigneur ton Dieu un signe de son appui. Qu'il te le donne au fond du monde des morts ou là-haut dans le ciel.» Mais Ahaz répondit: «Non, je ne demanderai rien; je ne veux pas mettre le Seigneur à l'épreuve.» Alors Ésaïe lui dit: «Écoutez-moi, toi et ta famille, les descendants de David. On dirait que cela ne vous suffit pas d'épuiser la patience des hommes, et qu'il vous faut aussi épuiser la patience de mon Dieu. Eh bien! le Seigneur vous donne lui-même un signe: la jeune femme va être enceinte et mettre au monde un fils. Elle le nommera Emmanuel, “Dieu avec nous”. L'enfant sera nourri de crème et de miel, jusqu'à ce qu'il soit capable de refuser ce qui est mauvais et de choisir ce qui est bon. Avant même que le petit garçon soit en âge de faire cette différence, le territoire dont les deux rois te font si peur sera abandonné par ses habitants. Mais pour toi, pour ton peuple et pour ta dynastie, le Seigneur va faire venir un temps qu'on n'avait plus connu depuis le jour où le royaume d'Israël s'est séparé du royaume de Juda – c'est une allusion à l'intervention du roi d'Assyrie.» Un de ces jours, le Seigneur, d'un coup de sifflet, fera venir les mouches qui se trouvent là-bas, dans le delta du Nil, ainsi que les abeilles qui sont en Assyrie. Toutes, elles viendront se poser dans les ravins abrupts et les fentes des rochers, dans tous les fourrés et à tous les points d'eau. Un de ces jours, le Seigneur louera un rasoir de l'autre côté de l'Euphrate – allusion au roi d'Assyrie –, il marquera votre déshonneur en vous rasant la tête et tous les poils du corps, sans oublier la barbe. En ce temps-là aussi, chacun élèvera une vache et deux chèvres, qui produiront tant de lait qu'on pourra manger de la crème. Tous ceux qui seront restés au pays se nourriront de crème et de miel. En ce temps-là encore, un champ de mille pieds de vigne, valant mille pièces d'argent, sera abandonné aux épines et aux ronces. On viendra y chasser avec un arc et des flèches. Oui, le pays tout entier ne sera plus qu'épines et ronces. Quant aux coteaux qu'on cultivait à la houe, on n'osera plus s'y rendre, par crainte des épines et des ronces. On y laissera paître les bœufs et passer les moutons.