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Job 24:1-25

Job 24:1-25 Parole de Vie 2017 (PDV2017)

« Pourquoi est-ce que le Tout-Puissant n’a pas prévu des jours pour juger les gens ? Alors ceux qui sont fidèles à Dieu le verraient agir. Mais non ! Les gens mauvais déplacent les bornes des champs, ils volent les troupeaux, puis ils en deviennent les bergers. Ils emmènent l’âne des orphelins, ils prennent le bœuf de la veuve comme garantie pour sa dette. « Ils chassent du chemin les malheureux. Tous les pauvres du pays n’ont plus qu’à se cacher. Comme les ânes sauvages dans le désert, les pauvres partent travailler tôt le matin. Ils cherchent dans la campagne quelque chose pour nourrir leurs enfants. * « Ils doivent couper de l’herbe dans les champs, et récolter le raisin dans la vigne de l’homme mauvais. La nuit, ils sont nus, sans vêtements, ils n’ont pas de couverture quand il fait froid. Ils sont trempés par la pluie des montagnes. Ils sont sans abri et se collent aux rochers. « Des gens mauvais arrachent l’orphelin au sein de sa mère. Ils prennent les biens des pauvres comme garantie de leurs dettes. Ils les obligent à marcher nus, sans vêtements. Ils leur font porter des gerbes de blé, et pourtant les pauvres ont faim. Ceux-ci écrasent des olives entre deux pierres. Ils préparent le vin, mais ils ne peuvent pas en boire. * « Dans la ville, les gens se plaignent, les blessés gémissent et appellent à l’aide. Et Dieu n’entend pas ces choses horribles ! « Les bandits détestent la lumière, ils n’en connaissent pas le chemin, ils ne le fréquentent pas. Il fait encore sombre quand l’assassin se lève. Il tue le pauvre, le malheureux, et pendant la nuit, il vole les gens. « Le mari qui trompe sa femme attend le soir, lui aussi. Il se dit : “Personne ne me verra.” Et il met un tissu sur son visage pour se cacher. Pendant la nuit, le voleur entre dans les maisons. Pendant le jour, il reste enfermé chez lui et ne connaît pas la lumière. « Tous ces gens-là ont l’habitude des choses horribles de la nuit. Alors pour eux, le matin est un moment sombre. * « Mais vous, vous dites : Les gens mauvais sont vite emportés à la surface de l’eau. Les habitants du pays jettent des malédictions sur leurs biens, et ils ne vont plus travailler dans les champs. Comme la neige fond au soleil, de même tous ceux qui ont fait le mal disparaissent dans le monde des morts. Les femmes qui les ont mis au monde les oublient, et les vers les dévorent avec plaisir. Personne ne parle plus jamais de ces gens-là, mais leur méchanceté est brisée comme un arbre tombé. « Ils ont fait souffrir les femmes qui ne pouvaient pas avoir d’enfants, ou bien ils ont été durs avec les veuves. Mais Dieu est assez fort pour chasser les dictateurs. Quand Dieu se lève, ces gens-là ne sont plus sûrs de rester en vie. Pourtant, il leur permet de se croire en sécurité, mais il surveille leur conduite. Les gens mauvais se redressent un petit moment, puis ils disparaissent. Ils tombent comme une plante coupée, ils sèchent comme des épis récoltés. « Est-ce que c’est faux ? Qui me traitera de menteur ? Qui peut effacer ce que j’ai dit ? »

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Job 24:1-25 Bible J.N. Darby (JND)

Pourquoi des temps ne sont-ils pas réservés par-devers le Tout-puissant, et ceux qui le connaissent ne voient-ils pas ses jours ? Ils reculent les bornes, ils pillent le troupeau et le paissent ; Ils emmènent l’âne des orphelins et prennent en gage le bœuf de la veuve ; Ils détournent du chemin les pauvres ; les malheureux de la terre se cachent ensemble : Voici, ânes sauvages dans le désert, ils sortent pour leur besogne dès le matin, pour chercher leur proie ; le désert leur [fournit] le pain pour leurs enfants ; Ils moissonnent le fourrage dans les champs, ils grappillent la vigne du méchant ; Ils passent la nuit tout nus, sans vêtement, et n’ont pas de couverture par le froid ; Ils sont trempés par les averses des montagnes, et, sans refuge, ils se serrent contre le rocher… Ils arrachent de la mamelle l’orphelin, et [de la main] des pauvres ils prennent des gages  : Ceux-ci vont nus, sans vêtement, et, affamés, ils portent la gerbe ; Entre leurs murailles ils font de l’huile, ils foulent le pressoir, et ont soif. Des villes sortent les soupirs des mourants, et l’âme des blessés à mort crie, et ✝DIEU n’impute pas l’indignité [qui se commet]. D’autres sont ennemis de la lumière, ils ne connaissent pas ses voies et ne demeurent pas dans ses sentiers. Le meurtrier se lève avec la lumière, il tue le malheureux et le pauvre, et la nuit il est comme le voleur. L’œil aussi de l’adultère guette le crépuscule, en disant : Aucun œil ne m’apercevra ; et il met un voile sur son visage. Dans les ténèbres ils percent les maisons, de jour ils s’enferment  ; ils ne connaissent pas la lumière ; Car le matin est pour eux tous l’ombre de la mort, car ils connaissent les terreurs de l’ombre de la mort. Ils sont rapides sur la face des eaux, leur part est maudite sur la terre ; ils ne se tournent pas vers les vignes. La sécheresse et la chaleur emportent l’eau de neige ; ainsi le shéol fait-il de ceux qui ont péché. Le sein maternel les oublie ; les vers se repaissent d’eux ; on ne se souvient plus d’eux : l’iniquité sera brisée comme du bois ! Ils dépouillent la femme stérile qui n’enfante pas, et ils ne font pas de bien à la veuve. Et par leur force ils traînent les puissants ; ils se lèvent et on n’est plus sûr de sa vie. [DIEU] leur donne la sécurité, et ils s’appuient sur elle ; mais il a ses yeux sur leurs voies. Ils sont élevés : dans peu, ils ne sont plus ; ils défaillent, et sont recueillis comme tous ; ils sont coupés comme la tête d’un épi. Et si cela n’est pas, qui me fera menteur et réduira mon discours à néant ?

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Job 24:1-25 Nouvelle Edition de Genève 1979 (NEG79)

Pourquoi le Tout-Puissant ne met-il pas des temps en réserve,Et pourquoi ceux qui le connaissent ne voient-ils pas ses jours? On déplace les bornes, On vole des troupeaux, et on les fait paître; On enlève l'âne de l'orphelin, On prend pour gage le bœuf de la veuve; On repousse du chemin les indigents, On force tous les malheureux du pays à se cacher. Et voici, comme les ânes sauvages du désert, Ils sortent le matin pour chercher de la nourriture, Ils n'ont que le désert pour trouver le pain de leurs enfants; Ils coupent le fourrage qui reste dans les champs, Ils grappillent dans la vigne de l'impie; Ils passent la nuit dans la nudité, sans vêtement, Sans couverture contre le froid; Ils sont percés par la pluie des montagnes, Et ils embrassent les rochers comme unique refuge. On arrache l'orphelin à la mamelle, On prend des gages sur le pauvre. Ils vont tout nus, sans vêtement, Ils sont affamés, et ils portent les gerbes; Dans les enclos de l'impie ils font de l'huile, Ils foulent le pressoir, et ils ont soif; Dans les villes s'exhalent les soupirs des mourants, L'âme des blessés jette des cris… Et Dieu ne prend pas garde à ces infamies! D'autres sont ennemis de la lumière, Ils n'en connaissent pas les voies, Ils n'en pratiquent pas les sentiers. L'assassin se lève au point du jour, Tue le pauvre et l'indigent, Et il dérobe pendant la nuit. L'œil de l'adultère épie le crépuscule; Personne ne me verra, dit-il, Et il met un voile sur sa figure. La nuit ils forcent les maisons, Le jour ils se tiennent enfermés; Ils ne connaissent pas la lumière. Pour eux, le matin c'est l'ombre de la mort, Ils en éprouvent toutes les terreurs. Eh quoi! l'impie est d'un poids léger sur la face des eaux, Il n'a sur la terre qu'une part maudite, Il ne prend jamais le chemin des vignes! Comme la sécheresse et la chaleur absorbent les eaux de la neige, Ainsi le séjour des morts engloutit ceux qui pèchent! Quoi! le sein maternel l'oublie, Les vers en font leurs délices, On ne se souvient plus de lui! L'impie est brisé comme un arbre, Lui qui dépouille la femme stérile et sans enfants, Lui qui ne répand aucun bienfait sur la veuve!… Non! Dieu par sa force prolonge les jours des violents, Et les voilà debout quand ils désespéraient de la vie; Il leur donne de la sécurité et de la confiance, Il a les regards sur leurs voies. Ils se sont élevés; et en un instant ils ne sont plus, Ils tombent, ils meurent comme tous les hommes, Ils sont coupés comme la tête des épis. S'il n'en est pas ainsi, qui me démentira, Qui réduira mes paroles à néant?

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Job 24:1-25 La Bible du Semeur 2015 (BDS)

Pourquoi le Tout-Puissant ╵n’a-t-il pas réservé des temps ╵pour exercer son jugement ? Et pourquoi ceux qui le connaissent ╵ne voient-ils pas les jours ╵de son intervention ? On déplace les bornes, on vole des troupeaux ╵et on les mène paître, on s’empare de l’âne ╵appartenant à l’orphelin, c’est le bœuf de la veuve ╵que l’on retient en gage. On empêche les pauvres ╵de se déplacer librement. Et les malheureux du pays ╵n’ont plus qu’à se cacher. Tels des ânes sauvages ╵vivant dans le désert, les malheureux s’en vont ╵dès l’aube à leur travail, ╵cherchant leur nourriture. La steppe doit fournir ╵du pain pour leurs enfants, ils doivent moissonner ╵le fourrage des champs et grappiller ╵les vignes du méchant. Ils se couchent tout nus, ╵faute de vêtement, sans rien pour se couvrir, ╵quand il fait froid. L’averse des montagnes ╵les laisse tout transis et, n’ayant pas d’abris, ╵ils doivent se serrer ╵tout contre le rocher. On arrache de force ╵l’orphelin au sein de sa mère, on exige des gages ╵des indigents. On les fait marcher nus, ╵privés de vêtements, et on leur fait porter des gerbes ╵tout en les laissant affamés. Ils pressent les olives ╵dans les enclos d’autrui, et foulent les vendanges ╵tout en mourant de soif. On entend dans la ville ╵les gens se lamenter et les blessés se plaignent. Mais Dieu ne prend pas garde ╵à ces atrocités ! Or, contre la lumière ╵les méchants se révoltent, ils ignorent ses voies et quittent ses sentiers. Au point du jour, ╵le meurtrier se lève, afin d’assassiner ╵le pauvre et l’indigent et, quand la nuit arrive, ╵il devient un voleur. Les yeux de l’adultère ╵guettent le crépuscule : « Nul œil ne me verra », ╵se dit-il, et il couvre ╵son visage d’un voile. Quand il fait sombre ╵on force les maisons, mais, de jour, on s’enferme, refusant la lumière. L’aube pour tous ces gens ╵est un sombre moment, car c’est là qu’ils éprouvent ╵les frayeurs des nuits noires. Oui le méchant est emporté, ╵léger sur la face de l’eau ! Et il n’a sur la terre ╵qu’un domaine maudit, il ne prend pas ╵le chemin de ses vignes. Comme un sol altéré ╵absorbe l’eau des neiges ╵dans la chaleur du jour, voilà le pécheur englouti ╵par le séjour des morts. Le sein qui le porta ╵ne se souviendra plus de lui tandis que la vermine ╵en fera ses délices, il tombe dans l’oubli. Le péché est abattu comme un arbre. Ces gens ont exploité ╵la femme sans enfant, et n’ont pas été bons ╵envers la veuve… Oui il emporte les tyrans ╵par sa puissance. Le voilà qui se dresse ╵et ils perdent l’espoir ╵de demeurer en vie. S’il leur a accordé ╵d’être en sécurité ╵et de gagner en assurance, c’est en gardant les yeux ╵fixés sur leur conduite. Eux, pour un peu de temps, ╵ils s’étaient élevés, ╵puis ils ont disparu. Ils sont tombés ╵comme tous ceux que l’on moissonne, ils ont été coupés ╵comme des épis mûrs. Qui me démentira ╵en prétendant ╵qu’il n’en est pas ainsi ? Et qui réfutera ╵le discours que je tiens ?

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Job 24:1-25 Bible Segond 21 (S21)

»Pourquoi le Tout-Puissant ne réserve-t-il pas des temps pour le jugement et pourquoi ceux qui le connaissent ne voient-ils pas les jours de son intervention? On déplace les bornes, on vole des troupeaux et on les conduit au pâturage, on s’empare de l'âne des orphelins, on prend pour gage le bœuf de la veuve, on écarte les pauvres du chemin, on force tous les faibles du pays à se cacher. Pareils à des ânes sauvages dans le désert, ils doivent partir au travail dès l’aube pour chercher leur nourriture, mais ils n'ont que des plaines arides pour trouver du pain à leurs enfants. Ils coupent le fourrage qui reste dans les champs, ils grappillent dans la vigne du méchant. Ils passent la nuit tout nus, sans habit, sans protection contre le froid. Ils sont trempés par les fortes averses des montagnes et, faute de refuge, ils se blottissent contre les rochers. On arrache l’orphelin à sa mère, on réclame des gages au pauvre. Ils vont tout nus, sans habit. Ils doivent porter des gerbes tout en restant eux-mêmes affamés. Ils font de l'huile dans les domaines des riches, ils écrasent le raisin au pressoir, et pourtant ils restent assoiffés. De la ville montent les soupirs de la population, les blessés appellent au secours. Et Dieu ne prête pas attention à ces actes écœurants! »D'autres se révoltent contre la lumière: ils ignorent ses voies, ils ne s’attachent pas à ses sentiers. L'assassin se lève avec la lumière, il tue le malheureux et le pauvre, et pendant la nuit il se mue en voleur. L'œil de l'homme adultère guette le crépuscule: ‘Personne ne me verra’, se dit-il, et il met un voile sur son visage. La nuit ils forcent les maisons, le jour ils se tiennent enfermés; ils ne connaissent pas la lumière. C’est que pour eux tous, le matin est synonyme d'ombre de la mort: ils n’ignorent pas les terreurs de l’ombre de la mort. »Pourtant, d’après vous, le méchant serait tout léger à la surface de l’eau, il n'aurait droit sur la terre qu'à une part maudite et ne prendrait jamais le chemin des vignes! Tout comme la sécheresse et la chaleur absorbent la fonte de la neige, le séjour des morts engloutirait ceux qui pèchent. Le ventre de sa mère oublierait l’homme injuste, les vers feraient leurs délices de lui. On ne se souviendrait plus de lui, il serait brisé comme un arbre, lui qui dépouille la femme stérile, sans enfants, lui qui ne traite pas bien la veuve. »Non! Dieu prolonge par sa force les jours des tyrans, et les voilà debout quand ils ne comptaient plus sur la vie. Il leur permet de vivre en sécurité et ils en profitent, mais il surveille leur conduite. Ils se sont élevés quelque temps, mais ils ne sont plus là: ils s’effondrent et sont fauchés comme tous les autres, ils sont coupés comme la tête d’un épi. Si tel n’est pas le cas, qui pourra prouver que je mens et réduire à néant mes affirmations?»

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Job 24:1-25 La Sainte Bible par Louis Segond 1910 (LSG)

Pourquoi le Tout-Puissant ne met-il pas des temps en réserve, Et pourquoi ceux qui le connaissent ne voient-ils pas ses jours? On déplace les bornes, On vole des troupeaux, et on les fait paître; On enlève l’âne de l’orphelin, On prend pour gage le bœuf de la veuve; On repousse du chemin les indigents, On force tous les malheureux du pays à se cacher. Et voici, comme les ânes sauvages du désert, Ils sortent le matin pour chercher de la nourriture, Ils n’ont que le désert pour trouver le pain de leurs enfants; Ils coupent le fourrage qui reste dans les champs, Ils grappillent dans la vigne de l’impie; Ils passent la nuit dans la nudité, sans vêtement, Sans couverture contre le froid; Ils sont percés par la pluie des montagnes, Et ils embrassent les rochers comme unique refuge. On arrache l’orphelin à la mamelle, On prend des gages sur le pauvre. Ils vont tout nus, sans vêtement, Ils sont affamés, et ils portent les gerbes; Dans les enclos de l’impie ils font de l’huile, Ils foulent le pressoir, et ils ont soif; Dans les villes s’exhalent les soupirs des mourants, L’âme des blessés jette des cris… Et Dieu ne prend pas garde à ces infamies! D’autres sont ennemis de la lumière, Ils n’en connaissent pas les voies, Ils n’en pratiquent pas les sentiers. L’assassin se lève au point du jour, Tue le pauvre et l’indigent, Et il dérobe pendant la nuit. L’œil de l’adultère épie le crépuscule; Personne ne me verra, dit-il, Et il met un voile sur sa figure. La nuit ils forcent les maisons, Le jour ils se tiennent enfermés; Ils ne connaissent pas la lumière. Pour eux, le matin c’est l’ombre de la mort, ils en éprouvent toutes les terreurs. Eh quoi! L’impie est d’un poids léger sur la face des eaux, Il n’a sur la terre qu’une part maudite, Il ne prend jamais le chemin des vignes! Comme la sécheresse et la chaleur absorbent les eaux de la neige, Ainsi le séjour des morts engloutit ceux qui pèchent! Quoi! Le sein maternel l’oublie, Les vers en font leurs délices, On ne se souvient plus de lui! L’impie est brisé comme un arbre, Lui qui dépouille la femme stérile et sans enfants, Lui qui ne répand aucun bienfait sur la veuve!… Non! Dieu par sa force prolonge les jours des violents, Et les voilà debout quand ils désespéraient de la vie; Il leur donne de la sécurité et de la confiance, Il a les regards sur leurs voies. Ils se sont élevés; et en un instant ils ne sont plus, Ils tombent, ils meurent comme tous les hommes, Ils sont coupés comme la tête des épis. S’il n’en est pas ainsi, qui me démentira, Qui réduira mes paroles à néant?

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Job 24:1-25 Bible en français courant (BFC)

Pourquoi le Dieu très-grand n'a-t-il pas réservé des jours où il exercerait son jugement, où ses fidèles le verraient intervenir? Or des gens déplacent les bornes de leur champ, d'autres font paître des moutons qu'ils ont volés. Certains s'emparent de l'âne des orphelins ou prennent en garantie le bœuf de la veuve. Les malheureux sont bousculés hors du chemin, les pauvres du pays n'ont plus qu'à se cacher. Tels les ânes sauvages des terres désertes, ils partent au travail et cherchent dans la steppe quelque chose à manger pour nourrir leurs petits. Ils doivent ramasser de l'herbe dans les champs, ils doivent vendanger la vigne du méchant. Mais ils n'ont pas de quoi se couvrir pour la nuit, pas de couverture pour résister au froid. Ils sont trempés par les averses des montagnes; faute d'abri, ils se serrent contre un rocher. On arrache l'orphelin au sein de sa mère. De celui qui n'a rien on exige des gages. On le réduit à marcher à peine vêtu, à porter des gerbes de blé le ventre creux, à presser des olives dans l'enclos des autres ou préparer le vin sans pouvoir y goûter. Dans la ville, les gens font entendre leurs plaintes; le râle des blessés est un appel à l'aide, et Dieu reste insensible à ces faits scandaleux! Les méchants sont de ceux qui n'aiment pas le jour, ils ne fréquentent pas les chemins qu'il éclaire, ils ne s'y tiennent pas. Le meurtrier se lève à l'approche de l'aube, il assassine le pauvre, le malheureux, et il se fait voleur quand la nuit est venue. Le mari infidèle guette aussi le soir en se disant: «Je passerai inaperçu.» Alors il cache son visage sous un voile. C'est dans la nuit que le voleur perce les murs; pendant le jour, il se tient enfermé chez lui, la lumière est pour lui une chose étrangère. Pour eux tous, le matin est un sombre moment, tant ils sont familiers des horreurs de la nuit. Mais vous, vous affirmez: «Les méchants sont vite emportés au fil de l'eau, leur domaine devient une terre maudite, et ils ne prennent plus la direction des vignes. Comme neige au soleil, ainsi disparaissent vers le monde des morts tous ceux qui ont péché. Celle qui les a mis au monde les oublie, ils sont un mets de choix pour les vers des cadavres; on cesse tout à fait de parler de ces gens. Voilà le mal brisé comme un morceau de bois. Ces gens ont maltraité la femme qui ne pouvait avoir d'enfants, ou bien n'ont pas montré de bonté à la veuve. Mais Dieu a la force d'expulser les tyrans. Il surgit et ceux-ci ne sont plus sûrs de vivre. Il les laisse assurés de leur sécurité, mais il garde les yeux fixés sur leur conduite. Ces gens se redressent un peu, et puis plus rien; ils courbent la tête, comme une fleur qui meurt, ils se fanent comme un épi qu'on a coupé.» Il en est bien ainsi! Qui oserait alors me traiter de menteur et réduire à néant ce que j'ai affirmé?

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