N'oublions pas les plus pauvres !Exemple

N’oublions pas les plus pauvres victimes de migration

Une migration majeure dans l’Ancien Testament, c’est l’installation de Jacob et de sa famille en Egypte pour fuir la famine en Canaan. 

La provision divine

Leur survie est en jeu ! Mais Dieu a longtemps préparé leur migration en Égypte (Genèse 37 et 39 à 41). Il ouvre un chemin dans une autre nation là où la voie est obstruée dans leur pays. Ce récit témoigne de l’interdépendance entre les peuples pour faire face aux catastrophes naturelles. 

Considérons que Dieu guide et veut bénir les migrants qui arrivent dans notre pays. Il a un projet de paix et non de malheur pour eux. Sommes-nous les instruments par lesquels cette bénédiction arrive ? 

L’accueil

Migrer, c’est quitter tout ce qui répond à nos besoins d’appartenance et de sécurité (pays, culture, famille, amis…) pour aller vers l’inconnu par nécessité. Les migrants se retrouvent en situation de faiblesse et en proie à la peur (v. 18). A cela s’ajoutent des préjugés à leur égard et parfois des situations d’injustice (Gn 44.1-12), de discriminations (v. 32) et de manipulations. De plus, les migrants arrivent avec leur histoire parfois marquée par des atrocités (guerre, exécutions arbitraires, trahisons, mutilations, etc). 

Quel accueil leur offrons-nous ?

La cohabitation

Quand il migre, le peuple d’Israël ne pense pas rester longtemps en Égypte (c’était la 2e sur 7 années de famine). De nombreux migrants espèrent un changement de situation dans leur pays pour y retourner mais il tarde. Malgré la cohabitation de longue date, la méfiance règne, les préjugés persistent et la peur s’installe (Exode 1:8-11). La peur mène à toutes sortes d’abus (esclavage, génocide des nouveaux nés mâles). La délivrance arrive par l’Éternel (Exode 3-12) et le peuple quitte enfin l’Egypte (Exode 12). 

Soyons attentifs à ne pas nous laisser gagner par la peur qui engendre des actions irraisonnées et irraisonnables. Bannissons la crainte par l’amour (1 Jean 4:16) ! Aimons et accompagnons ceux qui arrivent afin qu’ils trouvent l’espoir.

Les mouvements migratoires ont toujours existé et sont souvent intimement liés à la pauvreté (due aux guerres, catastrophes naturelles, corruption, etc.) qui pousse les individus à chercher ailleurs un meilleur avenir pour eux et leur famille. Encourageons des politiques migratoires appropriées et impliquons-nous dans l’accueil des migrants soit directement soit en soutenant des associations qui le font. Essayons également d’agir sur les causes dans les pays eux-mêmes.