Osons la générosité à l'international !Exemple

Vivre comme un demandeur d’asile

D'après l'Office français de protection des réfugiés et apatrides, 85'726 personnes  ont demandé l’asile à la France en 2016. Le devoir de protection des personnes menacées dans leur pays est inscrit dans la constitution française et découle également des engagements internationaux  de la France. Il repose sur 4 principes : une protection élargie, un examen impartial de la demande d’asile, un droit au maintien sur le territoire ainsi qu’à des conditions d’accueil dignes pendant toute la durée de l’examen.

La Bible nous dit que lorsque Ruth la Moabite est entrée en Israël avec sa belle-mère Naomi, elle était extrêmement vulnérable. Elle n’était pas juste une étrangère, mais une Moabite, un peuple détesté par les Israélites pour son refus de les laisser traverser son pays pour se rendre à Canaan. Elle n’était pas juste une femme, mais une veuve, sans aucun homme pour la protéger ou prendre soin d’elle. Ruth finit par travailler dans le champ d’un homme appelé Boaz, qui connaissait déjà la stigmatisation car sa mère, Rahab, était également une étrangère qui avait connu le mépris pour d’autres raisons (Josué 2.1-24). Boaz était un homme intègre ; il respectait la loi et a permis à Ruth de glaner autour de son champ. Mais il est allé encore plus loin en ordonnant à ses hommes de faire tomber pour elle quelques gerbes d’orge supplémentaires.

Nous pouvons dire que Ruth est un exemple de demandeur d’asile. Aujourd'hui, les demandeurs d’asile sont accusés de beaucoup de maux, alors que la grande majorité d’entre eux est simplement en train de fuir la guerre ou la persécution. Comme Ruth, ils ont besoin de personnes qui les traitent comme elles aimeraient être traitées en pareille situation.

Passons à l’action !

Pour mieux comprendre les demandeurs d’asile qui ne peuvent ni retourner dans leur pays ni travailler, passons une journée en ne dépensant que 6,80€, soit le montant exact de l'allocation pour demandeur d'asile  (ADA). Voyons si nous pouvons nous en sortir pendant une seule journée, et ensuite envisageons de donner ce que nous aurions dépensé ou du temps de bénévolat à un centre d’accueil pour réfugiés. 

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