Jour#4 Se consacrer à Dieu avec sagesse

La consécration est un thème qui est souvent prêché dans les églises. Se consacrer, c’est se mettre à part pour Dieu, c’est-à-dire lui accorder du temps que nous accorderions à d’autres choses futiles ou légitimes mais de moindre importance. 

L’apôtre Paul dit que nous devons offrir à Dieu nos corps comme des sacrifices vivants, ce qui sera un culte raisonnable de notre part. Ce verset est souvent mal compris. 

Offrir mon corps signifie que j’offre ma vie entière à Dieu par mon obéissance à accomplir sa volonté. Cela représente un sacrifice puisque je n’agis plus selon ma propre volonté mais la sienne.

Le culte « raisonnable » signifie qu’il n’y a pas d’autres réponses possibles face au sacrifice de Jésus que de vivre entièrement pour lui.

Et s'il est mort pour tous, c'était afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. 2 Corinthiens 5:15 (SG21)

Le problème c’est que lorsque nous pensons que nos responsabilités ne sont pas un service pour Dieu, nous avons tendance à les sacrifier en pensant être « spirituel ».

Vous devez comprendre que tous les sacrifices ne sont pas acceptés par Dieu. 

Pour qu’un sacrifice soit accepté par Dieu, il doit être inspiré par le Saint-Esprit. 

Lorsque Marie offrit l’équivalent d’un an de salaire pour oindre Jésus avec du parfum, c’était une offrande extravagante pour la raison mais raisonnable et bonne du point de vue de Jésus. 

Mais si vous ne prenez pas soin de votre propre famille parce que vous êtes trop occupé à servir le Seigneur ou que vous donnez à l’église ce qui devrait servir au bien-être de votre famille alors ce sacrifice n’est pas accepté par Dieu et vous êtes « pire qu’un infidèle ».

Souvenez-vous de ma vision au sujet des billes. Les seules billes que je peux consacrer à un ministère sont celles qu’il me reste après avoir rempli les pots de mes responsabilités.

Se consacrer, ce n’est pas prendre le temps dont mes enfants ou ma femme ont besoin pour le donner à l’église. Se consacrer, c’est prendre par exemple le temps que je passais à regarder la télévision pour prier. 

Un autre mensonge de l’esprit religieux c’est que si je m’occupe des affaires du Seigneur, je suis déchargé de mes responsabilités. Il est vrai que si je cherche le royaume de Dieu en premier, toutes choses me seront données par-dessus. 

Cela dit, à aucun moment notre consécration ne nous libère de nos responsabilités.

Lorsque donc vous faites un sacrifice, posez-vous la question suivante : qui ai-je mis sur l’autel ? En effet, il est plus facile de sacrifier quelqu’un d’autre que de se sacrifier soi-même. 

Qui avez-vous mis sur l’autel ? Est-ce vous ou vos enfants ? Si c’est vous, alors cela plaît à Dieu. Mais si vous sacrifiez vos enfants c’est quelque chose qui ne lui est même pas venu à l’esprit. 

Jephté a offert sa fille en sacrifice, chose que Dieu ne lui avait pas demandée. Les jeunes filles en Israël se mirent chaque année à commémorer sa mort en allant pleurer dans la campagne. Quel gâchis insensé ! Les sacrifices inutiles n’amènent que des larmes alors que les sacrifices selon Dieu attirent sa faveur et produisent la vie.

Je termine aujourd’hui par une dernière recommandation : il est inutile de vous comparer aux autres.

Si Dieu accorde à l’un une grâce particulière pour accomplir une mission spécifique, ne cherchez pas à l’imiter, sans cette grâce, c’est impossible !

David Théry

Des enseignements pratiques pour expérimenter Dieu