Toutes choses nouvelles – l’histoire de PierreExemple

 Jour 2 : La Sagesse de la Peur.

Je ressens une aversion à la peur dans la chrétienté américaine (ndlr : l’auteur de ce plan de lecture vit aux Etats-Unis). La sens-tu toi aussi ? Selon cette idée répandue : « L’amour parfait chasse la crainte. Mais, moi, je montre ma désobéissance à Dieu en ayant peur. A cause de ça, je vais éviter la tentation d’avoir peur en évitant le risque lui-même (même si c’est un risque qui pourrait glorifier Dieu). » Un problème parmi tant d’autres dans cette réflexion est qu’en évitant tous les risques, on manque des opportunités de grandir et de de mûrir en Christ. 

Détrompe-toi, grandir ne vient jamais sans le risque et le risque vient rarement sans la peur. La peur est simplement un aspect de notre voyage sur la route en direction de la fidélité. Il faut bien dire « J’ai peur » pour qu’il existe un « Ne crains pas » avant d’être complètement transformé par la foi. Pierre n’était pas étranger à ce processus.

J’ai fini par réaliser qu’en fait, la seule peur qui nous écarte de la présence apaisante de Dieu c’est celle qui refuse de demander Sa présence en priorité. (Hébreux 11.6).

C’est pourquoi j’apprécie cette phrase utilisée par Esaïe, « … ne crains pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. C’est l’Éternel des armées que vous devez sanctifier, c’est lui que vous devez craindre et redouter… » (Esaïe 8.12-13). Cela nous rappelle qu’en effet, nous connaîtrons la peur dans cette vie. C’est la nature de cette peur et ce que j’en fais qui me différencie du reste du monde.

Je crois que la plus grande et la vraie peur de Pierre, plus que le vent et les vagues, c’était de passer à côté de ce que Jésus aurait pu avoir en tête pour lui. Note que cette histoire de la Bible commence et se termine avec une conversation entre Jésus et ses disciples. Marcher sur l’eau fait partie des effets spéciaux impressionnants au milieu de l’histoire. La présence de Jésus puissante et salvatrice auprès de ses disciples est le vrai trésor ici. Ne laisse rien te séparer d’elle !

Pierre s’est retrouvé dans une position où il devait faire confiance à Dieu, involontairement en faisant de sa peur un outil pour avancer (même de façon maladroite) avec cette magnifique conversation avec Jésus. Puissions-nous suivre ses pas.

Lis Matthieu 14.22-33

Réflexion :

• Quelles peurs ou quelles souffrances t’empêchent d’avoir une conversation honnête avec Jésus aujourd’hui ?
• Quand, pour la dernière fois, as-tu parlé avec Dieu d’un rêve que tu as depuis longtemps ?
• Quels échecs ou quelles déconvenues te hantent ? Laisse-les t’emmener sur l’eau dans la prière avec Jésus aujourd’hui.