L’église primitive avait compris.

L’Eglise primitive vivait et ne vibrait que par l’invocation de ce Nom. Ils avaient compris que la même puissance que celle véhiculée par Celui qui portait le Nom pendant sa vie à leurs côtés était encore manifestée à l’invocation de son Nom.

Leur quotidien respirait le Miraculeux.

La chaleur était étouffante à cette époque de l’année. C’était environ 3 heures de l’après-midi, quand Pierre et Jean décidèrent de monter au temple pour la prière. Depuis que Jésus les avait quittés leur quotidien était bouleversé, miracles après miracles se succédaient car ils avaient découvert une réalité dont personne n’aurait soupçonné la possibilité : leur Maître n’était plus là, certes, mais la puissance qui l’habitait n’avait rien perdu de son onction et à l’invocation du Nom du ressuscité, la même onction se manifestait toujours. Les voici devant la porte nommée « La Belle » et leur regard croise celui de la misère et de la souffrance. L’homme était là, gisant, maigre, sale, humilié par tant d’année d’impuissance. Depuis la naissance, ses pieds boitaient horriblement. Sa main tremblait alors qu’il suppliait pour un peu d’argent. Quelque chose se leva dans le cœur de Pierre, la même indignation que celle qui avait animé Jésus face au joug de l’oppression. Leurs yeux se croisèrent. L’homme les regardait intensément s’attendant à recevoir quelques aumônes. La voix de Pierre, empreinte d’autorité, s’éleva alors qu’il fixait avec intensité le mendiant.

« Je n'ai ni argent, ni or; mais ce que j'ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. » Actes 3 :6

Sans même laisser à l’homme le temps de réaliser ce qui lui arrivait, il le prit par la main droite et le tira pour le mettre debout. Le mendiant sentit une force puissante traverser son corps à la vitesse d’un éclair et un bruit de claquement se fit au niveau de ses pieds et de ses chevilles.

Le miracle venait de se produire, encore une fois.

Le Nom de l’Homme qu’ils avaient aimé et suivi, dont ils avaient contemplé le dépouillement sur la croix, ce nom invoqué face au malheur était désormais porteur de la même onction, de la même puissance

Ils ne possédaient pas de richesses matérielles, mais ils disposaient du Nom.

Alors que le miraculé marchait, sautait, dansait et louait Dieu dans le temple, Pierre donna le secret du pouvoir dont il avait fait usage : « C’est par la foi en son nom, que son Nom a raffermi celui que vous connaissiez, c’est la foi en Lui, qui a donné à cet homme la guérison. » Actes 3 :16

« Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, éternellement. » Hébreux 13 :8 et l’invocation avec foi de son Nom produit encore le miraculeux aujourd’hui.

N’avait-Il pas annoncé « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru…. En mon Nom ils chasseront des démons, guériront des malades… » Marc 16 :17 ?

Voilà pourquoi tu dois proclamer le Nom de Jésus sur toutes les situations de ta vie !

Invoque Jésus sur ta famille.

Appelle ce Nom contre toutes circonstances adverses et applique son onction sur tout découragement.

Car à l’invocation de ce Nom, tout genou fléchit sur la terre, sous la terre et dans le ciel, les portes fermées s’ouvrent, le miracle s’accomplit.