Défi Guérison : la parole de connaissance Exemple

Comment recevoir la parole de connaissance ?

Nous ne pouvons la produire, mais nous pouvons la demander à Dieu et être attentif au Saint-Esprit.

Il faut oser prendre le risque de se tromper. N’ayez pas peur d’échouer, le ciel ne va pas s’effondrer et Dieu ne sera pas fâché contre vous. Vous ne déshonorerez pas Dieu.

Vous êtes en apprentissage. Il vous est impossible d’apprendre sans vous tromper. Souvent, les chrétiens refusent de prendre le moindre risque par peur de mal faire ou de commettre une erreur. C’est en faisant des erreurs qu’un enfant apprend et grandit, n’est-ce pas ?

Vous n’aurez la confirmation que cette pensée que vous avez reçue est bel et bien de Dieu que lorsque vous la partagerez.

On peut recevoir la parole de connaissance de plusieurs façons.

- La révélation peut être spontanée et complète dans notre esprit. Par exemple, quelqu’un a mal au genou ; la vision d’un accident ; un rêve d’une personne qui souffre.

- La révélation peut aussi être progressive, c’est à dire qu’après avoir osé partager ce qu’on a reçu, Dieu nous communique davantage d’informations.

- On peut aussi avoir un ressenti physique ou émotionnel : un coup rapide dans le corps, ou un effleurement qui nous interpelle, une émotion qui ne semble pas être la nôtre.

Vous allez vous habituer à la parole de connaissance. Tout comme vous pouvez reconnaître le bruit d’une pièce de monnaie qui tombe au milieu d’une foule, vous allez aussi vous habituer et réussir à reconnaître la voix de Dieu dans votre quotidien. Le seigneur peut vous interpeller alors que vous n’êtes pas spécialement en train de l’écouter.

On ne reçoit pas toujours la parole au moment de la communiquer. Si vous recevez une parole pour quelqu’un dans la prière ou à l’avance, écrivez-la pour ne pas l’oublier et ainsi, vous pourrez la libérer au moment opportun.

Restez uniquement sur ce que Dieu vous a dit, n’essayez pas d’interpréter ou de rajouter ce que votre intelligence comprend de cette parole. En effet, cette parole n’est pas pour vous, mais pour la personne à laquelle elle est destinée.

Quelques conseils :

- Il est inutile de dire : “Ainsi parle l’Éternel” ou “Dieu m’a dit que…” ou de parler comme si vous étiez Dieu. On peut penser que cela aura plus d’effet ou nous donnera plus d’autorité mais c’est faux. L’emphase n’est pas sur vous, mais sur ce que Dieu va faire. Rappelez-vous, nous sommes le fil qui laisse passer le courant électrique.

- Soyez simple. Dites ce que vous avez reçu puis vérifiez, auprès de la personne, par des questions simples, si vous avez été sensible au Saint-Esprit et si cette parole vient bien de lui. Par exemple : « J’ai rêvé que tu avais mal au dos, est-ce que c’est exact ? », ou « en priant, j’ai eu la pensée que tu avais une douleur à tel endroit, est-ce bien cela ? »

Il vaut mieux commencer doucement, humblement et simplement. Allez-y pas à pas. Ce n’est pas parce que la parole est simple qu’elle n’est pas puissante !

- Ne vous fiez pas aux apparences. Il est facile de savoir pour quoi prier quand on voit quelqu’un avec un plâtre ou un signe apparent de maladie. Mais souvent, la maladie est invisible. La parole de connaissance est aussi là pour libérer, guérir ce que l’œil ne voit pas. Ne vous arrêtez donc pas à ce que vous voyez.

Lorsqu’Ananias a eu la parole de connaissance destinée à rendre la vue à Paul, il a lui-même hésité à obéir. Il a donc, lui aussi, vécu ce combat entre la révélation et sa propre intelligence. Toutefois, il a fini par capituler et obéir à Dieu, ce qui a déclenché le miracle.

Témoignage : Hier soir j’ai prié que Dieu lui-même me montre les personnes qu’il voulait guérir. Arrivée au boulot, je suis au bureau avec les collègues et j’ai mal à l’épaule ; je demande aux collègues : « Qui a mal à l’épaule ? » Une collègue me répond immédiatement : « Moi ! » Je lui propose de se mettre à l’écart, elle me suit, je lui dis : « Dieu veut te guérir et maintenant. » Elle me répond : « C’est vrai ? » Je confirme. Je lui dis de me laisser lui indiquer où elle a mal et je touche exactement l’endroit où je ressentais la douleur. Elle me répond : « Oui c’est là, mais j’ai aussi mal au bas du dos suite à mon accident dernièrement. » J’ai prié pour la 1ère fois. Dieu a guéri immédiatement le bas de son dos. Puis j’ai prié pour l’épaule qui la faisait souffrir depuis 2 ans. Elle me dit : « J’ai ressenti des frissons, et comme si la douleur descendait au sol. » Puisqu’elle avait encore un peu de douleur, j’ai prié 3 fois, Dieu l’a guérie également de son épaule. Elle s’est mise à faire des mouvements qu’elle n’arrivait plus à faire avant.
Pauline, France

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Jérémy Pothin