Face à la pauvreté, qu'est-ce que Dieu demande de moi ?Exemple

Face à la pauvreté, qu’est-ce que Dieu demande de moi ?

Commençons par un mot clé, tout simple : partager. L’action à l’égard des personnes qui vivent dans la pauvreté commence bien souvent par des gestes concrets comme le fait d’offrir quelque chose à manger à quelqu’un qui est dans le besoin, de donner un peu d’argent, de contribuer à une bourse aux vêtements ou de soutenir le travail d’une association.

Ici, il ne s’agit pas de faire quelque chose d’héroïque. Non pas éradiquer la pauvreté ou nourrir tous les affamés ou encore se priver soi-même du nécessaire pour les personnes qui sont dans le besoin. Le texte des Proverbes ne parle pas de donner tout son pain au pauvre mais de ne pas tout garder pour soi. Il s’agit de faire une place à celui qui vit dans la pauvreté dans sa vie.

L’aumône n’est pas toujours bien vue aujourd’hui. Certains ont peur qu’elle soit mal utilisée ou que l’on abuse de leur générosité ou encore d’entretenir une forme de dépendance malsaine. D’autres disent : « Je ne demande pas l’aumône mais la justice. » Pourtant, dans le sermon sur la montagne, Jésus fait de l’aumône un exemple de ce que veut dire « pratiquer la justice » (Matthieu 6.1-4). Lui-même l’a sans doute pratiquée. En effet, quand il dit à Judas qui est en train de le trahir : « Ce que tu fais, fais-le vite. », les autres disciples ne comprennent pas et l’une de leurs hypothèses naturelles est que cela voulait dire : « Donne quelque chose aux pauvres. » (Jean 13.27-28)

Le verset des Proverbes nous offre une clé fondamentale : la source d’un don bien placé, c’est un regard bon. Quand nous apprenons à regarder autrui avec bonté – ce qui ne veut pas dire avec naïveté – nous apprenons aussi comment partager de la bonne manière. Ce n’est pas toujours facile. Mais n’est-ce pas ce chemin que doivent prendre ceux et celles qui ont rencontré le Dieu qui les a regardés avec bonté en Jésus-Christ et qui leur a donné le pain vivant descendu du ciel ?