Que les réfugiés de Moab ╵soient accueillis chez toi !
Sois pour eux un refuge ╵contre le destructeur. »
Car, un jour, l’oppression ╵va prendre fin,
la dévastation cessera,
et l’oppresseur ╵aura disparu du pays.
Il régnera un roi ╵sur le royaume de David.
Son trône sera stable ╵car il gouvernera ╵le peuple avec bonté
et avec loyauté.
Il poursuivra le droit
et sera prompt ╵à exécuter la justice.
Nous avons appris à quel point ╵Moab est orgueilleux,
oui, nous savons son arrogance, ╵son orgueil et sa présomption,
mais ses discours sont vains.
Aussi les Moabites ╵auront lieu de gémir ╵sur le sort de Moab.
Tous se lamenteront ;
gémissez, consternés,
car il n’y aura plus ╵de gâteaux de raisin ╵faits à Qir-Haréseth.
Les champs de Heshbôn dépérissent,
les maîtres des nations ╵ont brisé tous les ceps ╵des vignes de Sibma
qui s’étendaient ╵jusques à Yaezer
et qui allaient se perdre ╵jusque dans le désert,
et dont les rejetons ╵se répandaient au loin, ╵au-delà de la mer.
C’est pourquoi moi, je pleure, ╵oui, je pleure, avec Yaezer, ╵les vignes de Sibma.
Je vous arrose de mes larmes, ╵Heshbôn, Elealé,
car sur votre moisson ╵et sur votre vendange,
les cris de joie se sont éteints.
La joie et l’allégresse ╵ont disparu dans les vergers,
et, dans les vignes, ╵il n’y a plus de cris de joie, ╵plus de réjouissances,
on ne presse plus le raisin ╵dans le pressoir.
Je fais cesser les cris de joie.
C’est pourquoi je frémis, ╵comme vibre une lyre, ╵en pensant à Moab,
mon cœur se serre ╵pour Qir-Harès.
On voit le peuple de Moab ╵se donner de la peine ╵sur les hauts lieux,
et se rendre à son sanctuaire ╵pour prier ses idoles : ╵mais il n’y pourra rien.
Voilà ce qu’a dit l’Eternel depuis longtemps sur Moab. Maintenant l’Eternel déclare : Dans trois années, comptées comme l’on compte l’année d’un mercenaire, l’élite de Moab, avec sa multitude, si nombreuse soit-elle, sera humiliée et il n’en survivra qu’un reste insignifiant et sans aucune force.