Logo YouVersion
Îcone de recherche

Lévitique 4

4
Le sacrifice pour obtenir le pardon
a. Sacrifice du grand-prêtre
1Le Seigneur dit à Moïse 2de communiquer aux Israélites les prescriptions suivantes :
Sacrifices pour les fautes involontaires
(4.1–5.13)
Quiconque fait une chose interdite, même par mégarde, commet une faute et offense le Seigneur. En offrant un sacrifice de réparation, le coupable manifeste son désir de vivre en conformité avec les prescriptions de l'alliance.
Pour la faute du grand-prêtre ou du peuple
(4.2-21)
La faute du grand-prêtre et celle du peuple tout entier sont d'une égale gravité. Pour réparer une telle faute, on répandra le sang d'un animal devant le voile qui sépare le lieu très saint réservé à Dieu et le lieu saint où officient les prêtres. Le péché coupe la communication avec Dieu. Le sang la rétablit puisqu'il représente la vie. Les restes de l'animal sont brûlés hors du camp pour indiquer que le péché n'a plus sa place au sein du peuple de Dieu.
« Quand un homme a péché par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il faut procéder comme ceci :
3« Si c'est le grand-prêtre qui pèche et transmet sa culpabilité à tout le peuple, il doit offrir en sacrifice au Seigneur un taureau sans défaut pour obtenir le pardon des péchés. 4Il conduit le taureau au sanctuaire, à l'entrée de la tente de la rencontre ; il pose la main sur la tête de l'animal et l'égorge là, devant le Seigneur. 5Il prend de son sang et l'emporte dans la tente ; 6il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire. 7Il met également du sang sur les angles relevés de l'autel où l'on brûle le parfum, dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l'autel des sacrifices qui se dresse à l'entrée de la tente. 8Il prélève toutes les parties grasses de l'animal, à savoir toute la graisse qui recouvre les entrailles, 9les deux rognons avec la graisse qui y adhère ainsi qu'aux flancs, et le lobe du foie qu'il détache en même temps que les rognons 10– ce sont les mêmes parties que celles prélevées sur un animal offert en sacrifice de communion. Le grand-prêtre les brûle sur l'autel des sacrifices. 11-12Ensuite il fait porter tout ce qui reste de l'animal, peau, viande, tête, pattes, entrailles avec leur contenu, dans un endroit pur hors du camp, là où sont déposées les cendres grasses de l'autel, et on le jette sur un feu de bois. C'est là même, sur le tas de cendres grasses, qu'il doit être brûlé. »
b. Sacrifice de toute la communauté
13« Si c'est la communauté d'Israël tout entière qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, les Israélites se rendent ainsi coupables, bien qu'ils ne le sachent pas. 14Dès qu'ils découvrent la faute commise, ils doivent offrir un taureau pour obtenir le pardon de Dieu. Ils conduisent le taureau devant la tente de la rencontre ; 15les responsables de la communauté posent la main sur la tête de l'animal, et l'un d'entre eux l'égorge là, devant le Seigneur. 16Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente ; 17il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire. 18Il met également du sang sur les angles relevés de l'autel qui se trouve dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l'autel des sacrifices, qui se dresse à l'entrée de la tente. 19Il prélève toutes les parties grasses de l'animal et les brûle sur l'autel, 20en procédant exactement de la même manière qu'avec le taureau offert pour son propre péché. Il effectue sur les Israélites le geste rituel du pardon des péchés, et ils obtiennent le pardon de Dieu. 21Ensuite il fait porter ce qui reste de l'animal hors du camp, et on le jette au feu, comme dans le cas du taureau offert pour son propre péché. C'est un sacrifice pour obtenir le pardon en faveur de l'ensemble d'Israël. »
c. Sacrifice d'un chef
Pour la faute d'un chef
(4.22-26)
La faute d'un notable est considérée comme moins importante que celle du grand-prêtre. Afin d'être libéré de sa faute, le chef pose la main sur la victime, un bouc, et lui transmet ainsi sa culpabilité. Il l'immole ensuite sur le côté nord de l'autel des sacrifices, tandis que le prêtre enduit de sang les angles de l'autel et verse le reste du sang au pied de l'autel.
22« Si c'est un chef du peuple qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur son Dieu, il se rend ainsi coupable. 23Dès qu'il découvre la faute commise, il doit offrir un bouc sans défaut. 24Il pose la main sur la tête de l'animal et l'égorge devant le sanctuaire, à l'endroit où l'on égorge les animaux offerts en sacrifices complets. C'est un sacrifice pour obtenir le pardon des péchés. 25Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l'animal et en met sur les angles relevés de l'autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel. 26Il brûle sur l'autel toutes les parties grasses de l'animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Il effectue sur le chef le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »
d. Sacrifice d'un simple citoyen
27« Si c'est un simple citoyen qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il se rend ainsi coupable. 28Dès qu'il découvre la faute commise, il doit offrir une chèvre sans défaut, en raison du péché qu'il a commis. 29Il pose la main sur la tête de l'animal et l'égorge à l'endroit où l'on égorge les animaux offerts en sacrifices complets. 30Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l'animal et en met sur les angles relevés de l'autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel. 31On détache toutes les parties grasses de l'animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l'autel pour que le Seigneur en apprécie la fumée odorante. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu#4.31 V. 27-31 : voir Nomb 15.27-28..
Pour la faute d'un simple fidèle
(4.27-35)
Pour réparer sa faute, un simple fidèle doit apporter une chèvre ou une brebis. Cette offrande plus modeste souligne que la faute d'un particulier est moins grave que celles du grand-prêtre, du peuple entier ou d'un de ses chefs.
32« Si le coupable préfère offrir un mouton, il doit amener une femelle sans défaut pour obtenir le pardon de Dieu. 33Il pose la main sur la tête de l'animal et l'égorge à l'endroit où l'on égorge les animaux offerts en sacrifices complets. 34Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l'animal et en met sur les angles relevés de l'autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel. 35On détache les parties grasses de l'animal, comme dans le cas d'un mouton offert en sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l'autel, avec les autres sacrifices consumés pour le Seigneur. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »

Sélection en cours:

Lévitique 4: BEX2004

Surbrillance

Partager

Copier

None

Tu souhaites voir tes moments forts enregistrés sur tous tes appareils? Inscris-toi ou connecte-toi