7 textes du Nouveau Testament pour vivre en chrétien face à la pauvretéExemple

Comment vivre en chrétiens face à la pauvreté ? Le texte de l’épître aux Galates aborde un sujet beaucoup plus large mais qui donne un cadre pour répondre à notre question.

L’apôtre Paul parle de la vie du chrétien dans son ensemble. Il nous dit que le temps présent est un temps pour semer et plus particulièrement pour semer pour l’Esprit (Galates 6 : 7-8). Que signifie cette image ? Il s’agit « tout simplement » de faire le bien sans se lasser, sans se fatiguer, sans se décourager, sans laisser tomber (Galates 6 : 9).

« Faire le bien » est une expression tellement élémentaire qu’elle risque de ne pas attirer notre attention, que nous pourrions être tentés de la mépriser. Nous rêvons peut-être mieux pour notre vie que « seulement » faire le bien. Nous voudrions accomplir de grandes choses pour le Seigneur. Mais « faire le bien » patiemment, avec persévérance, même quand cela donne l’impression de ne servir à rien et que nous ne rencontrons que des difficultés sur notre route ?

Si Paul écrit « ne nous lassons pas de faire le bien » (Galates 6 : 9), c’est probablement parce que faire le bien peut être lassant à certains moments ! Il nous encourage en nous assurant qu’il y aura une « moisson », que nous verrons que cela en valait la peine. Ce sera « au temps convenable ». Pas nécessairement au temps qui nous conviendrait mais au temps voulu par Dieu, peut-être lors du jugement dernier.

Il s’agit de pratiquer le bien envers tous (Galates 6 : 10). Toute personne que Dieu met sur notre chemin, quelle qu’elle soit, est une personne envers qui il est approprié de « faire le bien ». Paul précise : et surtout envers les frères en la foi. Nous avons un lien naturel envers nos frères et sœurs en humanité auquel se rajoute un lien surnaturel pour nos frères et sœurs en Christ.

Tout ceci s’applique aux personnes en situation de pauvreté. Comment vivre en chrétien face à la pauvreté ? En faisant le bien ! Faire le bien peut prendre toutes sortes de formes et en particulier : partager, aider, donner, défendre, protéger, fortifier, rétablir et construire des relations. Nous sommes appelés à le faire envers des personnes pauvres de toute origine, de toute religion, de toute culture ou opinions politiques. Envers tous ! Et il est aussi nécessaire que l’Église soit une communauté où l’on prenne un soin particulier des membres les plus faibles et démunis. Cela a été le cas dès le début, dans la première communauté de Jérusalem (Actes 2. : 42, 45 et 4 : 32-35) Et surtout envers les frères en la foi !