7 textes du Nouveau Testament pour vivre en chrétien face à la pauvretéExemple

Comment vivre en chrétiens face à la pauvreté ? Nous avons d’abord parlé de revenir à Jésus. Puis nous avons souligné l’expression « faire le bien ». Dans le texte de l’épître de Jacques, il est dit que « la religion pure et sans tache, devant Dieu le Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se garder des souillures du monde » (Jacques 1 : 27).

Le mot « religion » évoque le service de Dieu avec l’idée de tenir à certaines croyances et d’accomplir des actes de culte comme la prière. Mais Jacques fait une affirmation qui met en avant des éléments inattendus, un peu comme lorsque le prophète avait dit que le vrai jeûne consistait à renvoyer libres ceux que l’on écrase et à partager son pain avec celui qui a faim (Ésaïe 58 : 6-7).

Jacques emploie une figure de style que l’on appelle « synecdoque » qui consiste en l’occurrence à sélectionner deux éléments clés pour expliquer ce qu’est la « vraie religion ». Il ne veut pas dire que ces deux éléments sont les seuls qui comptent mais qu’ils peuvent représenter l’ensemble.

Jacques veut insister sur l’importance des actes, d’une vie qui exprime concrètement notre consécration à Dieu. Il dit que cela se marquera par le fait de faire le bien et d’éviter le mal. Pour cela, il prend un exemple de « faire le bien » et un exemple d’« éviter le mal » : « visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions » et « se garder des souillures du monde ».

Il est remarquable que l’exemple type pour faire le bien ait à voir avec les pauvres. Il est question de les visiter dans leurs afflictions, c’est-à-dire de s’occuper d’eux d’une façon personnelle. En le faisant, nous acceptons de sortir des relations de donnant-donnant qui caractérisent souvent la vie dans notre monde - ce dont Jésus parle quand il dit que si nous invitons à manger nos amis, nos frères, nos parents ou des voisins riches, ils vont nous inviter à leur tour (Luc 14 : 12).

Il s'agit en visitant les pauvres de ne plus rechercher notre propre intérêt mais de nous ouvrir aux besoins de celui ou de celle que Dieu place sur notre chemin. Nous attendons alors du Seigneur qu’il nous prenne en charge plutôt que de mettre notre espoir dans des activités « rentables » ou dans nos réalisations. C’est finalement cela une « religion » qui prend Dieu au sérieux.