Le Christ unique et universel

Nous lisons aujourd’hui la Partie 3 de la Déclaration de Lausanne : Le Christ unique et universel. Lire ici

Jésus-Christ, qui est le seul Dieu-homme et qui s’est livré comme unique rançon pour les pécheurs, est le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Il n’y a pas d’autre nom par lequel nous devions être sauvés. Tous les hommes périssent à cause du péché, mais Dieu les aime tous. Il désire qu’aucun ne périsse mais que tous se repentent. Ceux qui rejettent le Christ refusent la joie du salut et se condamnent eux-mêmes à la séparation éternelle d’avec Dieu.

Le Christ est unique : il est le seul Sauveur

La première affirmation : « il n’y a qu’un seul Sauveur », repose tout d’abord sur 1 Timothée 3.5-6 : « Il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes , le Christ-Jésus homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ». Trois noms sont ici appliqués à Jésus : « médiateur », « homme » et « rançon ». « Homme » fait référence à la naissance d’une mère humaine et « rançon » à sa mort sur la croix, où il a subi le châtiment que nous méritions. Théologiquement, on peut dire que ces deux mots parlent de son incarnation et de son acte d’expiation. Les deux sont uniques, ils n’ont pas de parallèles dans d’autres religions. C’est précisément parce que Jésus-Christ est le seul Dieu-Homme et la seule rançon pour les pécheurs qu’il est le seul médiateur entre Dieu et nous. L’apôtre Pierre corrobore complètement cette affirmation : « Le salut ne se trouve en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4.12).

Un sauvetage de la culpabilité du péché et du jugement de Dieu est urgemment nécessaire. « Se perde » ou « périr » est une parole terrible que Jésus lui-même a utilisée (Matthieu 18<,14 ; Luc 13.3, 5) ainsi que les apôtres (1 Corinthiens 1.18). Tout le monde partage ce destin funeste à moins d’être sauvé par le Christ. Cependant Dieu nous aime tous. Son grand amour le pousse à la patience parce qu’il ne souhaite pas que quelqu’un se perde, mais que tous se repentent (2 Pierre 3.9). Certains refuseront de se repentir et de croire, et rejetteront même le Christ et se condamneront eux-mêmes à la séparation éternelle d’avec Dieu (2 Thessaloniciens 1.7-9). Nous ne devrions ne pouvoir parler de cette perspective qu’en pleurant.

La Bible enseigne à la fois la souveraineté divine dans le salut et la responsabilité humaine. Quelque paradoxal que cela paraisse, ceux qui sont sauvés doivent en attribuer tout le mérite à Dieu, et ceux qui sont perdus doivent en assumer toute la responsabilité.

Réflexion

Comment le rôle unique du Christ comme médiateur façonne-t-il votre culte et votre témoignage ?

Prière

Seigneur Jésus, je t’adore comme le seul Sauveur. Donne-moi le courage de proclamer ton nom à tout le monde.