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 <div class="book bkGEN">
 <div class="chapter ch2" data-usfm="GEN.2">
 <div class="label">2</div><div class="p"> 1Ainsi furent achev&#233;s le ciel, la terre et tout ce qu'ils contiennent. 2Dieu, apr&#232;s avoir achev&#233; son &#339;uvre, se reposa le septi&#232;me jour de tout son travail. 3Il fit de ce septi&#232;me jour un jour b&#233;ni, un jour qui lui est r&#233;serv&#233;, car il s'y reposa de tout son travail de Cr&#233;ateur#2.3 Voir Ex 20.11 ; H&#233;br 4.4, 10.. 4Voil&#224; l'histoire de la cr&#233;ation du ciel et de la terre.</div><div class="ms">Une conclusion en forme de titre</div><div class="r">(2.4a)</div><div class="p">Le mot h&#233;breu traduit ici par &#171; histoire &#187;, signifie litt&#233;ralement &#171; engendrements &#187;, donc &#171; post&#233;rit&#233;, g&#233;n&#233;rations &#187;. On le retrouve au d&#233;but de chaque g&#233;n&#233;alogie qui marque une nouvelle &#233;tape de la Gen&#232;se (5.1 ; 6.9 ; 10.1 ; 11.10 ; 11.27 ; 25.12, 19 ; 36.1, 9 ; 37.2). Ce v. 4a relie le prologue majestueux du chap. 1, le second r&#233;cit de cr&#233;ation au chap. 2 et toute la lign&#233;e des &#234;tres et des familles, &#233;voqu&#233;e ensuite.</div><div class="ms">Un autre sc&#233;nario de la cr&#233;ation</div><div class="r">(2.4b-17)</div><div class="p">Ici, le monde est ramen&#233; aux dimensions d'un verger, cadeau de Dieu, dont la vie est le fruit essentiel : l'arbre qui la repr&#233;sente est au centre. Sans le souffle de Dieu, l'homme n'est que poussi&#232;re. Pourtant Dieu lui confie son &#339;uvre, lui d&#233;l&#232;gue le pouvoir de nommer les &#234;tres vivants et lui laisse le choix entre l'&#233;coute et la transgression de sa parole (Deut 30.19). Le second arbre symbolise l'acc&#232;s &#224; &#171; la connaissance de ce qui est bon ou mauvais &#187;, c'est-&#224;-dire la capacit&#233; de diriger seul sa vie. L'interdit pos&#233; rappelle &#224; l'homme qu'il ne saurait vivre par lui-m&#234;me. S'il accepte de ne pas &#234;tre son propre cr&#233;ateur, alors tout est &#233;quilibr&#233; et tout est possible.</div><div class="s1">Le jardin d'&#201;den</div><div class="p">Quand le Seigneur Dieu fit la terre et le ciel, 5il n'y avait encore aucun buisson sur la terre, et aucune herbe n'avait encore germ&#233;, car le Seigneur Dieu n'avait pas encore envoy&#233; de pluie sur la terre, et il n'y avait pas d'&#234;tres humains pour cultiver le sol. 6Seule une sorte de source jaillissait de la terre et arrosait la surface du sol.</div><div class="p"> 7Le Seigneur Dieu prit de la poussi&#232;re du sol et en fa&#231;onna un &#234;tre humain. Puis il lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et cet &#234;tre humain devint vivant#2.7 Voir 1 Cor 15.45.. 8Ensuite le Seigneur Dieu planta un jardin au pays d'&#201;den, l&#224;-bas vers l'est, pour y mettre l'&#234;tre humain qu'il avait fa&#231;onn&#233;. 9Il fit pousser du sol toutes sortes d'arbres &#224; l'aspect agr&#233;able et aux fruits d&#233;licieux. Il mit au centre du jardin l'arbre de la vie, et l'arbre qui donne la connaissance de ce qui est bon ou mauvais#2.9 l'arbre de la vie: Apoc 2.7 ; 22.2, 14. &#8211; la connaissance de ce qui est bon ou mauvais: autre traduction de tout conna&#238;tre (de m&#234;me au v. 17 et en 3.5, 22)..</div><div class="p"> 10Un fleuve prenait sa source au pays d'&#201;den et irriguait le jardin. De l&#224;, il se divisait en quatre bras. 11Le premier &#233;tait le Pichon ; il fait le tour du pays de Havila. Dans ce pays, on trouve de l'or, 12un or de qualit&#233;, ainsi que la r&#233;sine parfum&#233;e de bdellium et la pierre pr&#233;cieuse de cornaline. 13Le second bras du fleuve &#233;tait le Guihon, qui fait le tour du pays de Kouch#2.13 Le pays de Kouch est situ&#233; par certains en M&#233;sopotamie. Selon d'autres il s'agirait ici comme ailleurs de la r&#233;gion situ&#233;e au sud de l'&#201;gypte (Soudan ou Ethiopie).. 14Le troisi&#232;me &#233;tait le Tigre, qui coule &#224; l'est de la ville d'Assour. Enfin le quatri&#232;me &#233;tait l'Euphrate.</div><div class="p"> 15Le Seigneur Dieu prit l'homme et l'&#233;tablit dans le jardin d'&#201;den pour le cultiver et le garder. 16Il lui fit cette recommandation : &#171; Tu peux manger les fruits de n'importe quel arbre du jardin, 17sauf de l'arbre qui donne la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Le jour o&#249; tu en mangeras, tu mourras. &#187;</div><div class="p"> 18Le Seigneur Dieu se dit : &#171; Il n'est pas bon que l'&#234;tre humain soit seul. Je vais le secourir en lui faisant une sorte de partenaire. &#187; 19Avec de la terre, le Seigneur fa&#231;onna quantit&#233; d'animaux sauvages et d'oiseaux, et les conduisit &#224; l'&#234;tre humain pour voir comment celui-ci les nommerait. Chacun de ces animaux devait porter le nom que l'&#234;tre humain lui donnerait. 20Celui-ci donna donc un nom aux animaux domestiques, aux animaux sauvages et aux oiseaux. Mais il ne trouva pas de partenaire capable de le secourir. 21Alors le Seigneur Dieu fit tomber l'homme#2.21 homme traduit ici le terme h&#233;breu rendu plus haut par &#234;tre humain. dans un profond sommeil. Il lui prit une c&#244;te et referma la chair &#224; sa place. 22Avec cette c&#244;te, le Seigneur fit une femme et la conduisit &#224; l'homme. 23En la voyant celui-ci s'&#233;cria :</div><div class="ms">Dieu cr&#233;e le couple</div><div class="r">(2.18-25)</div><div class="p">Le v. 18 insiste sur la dimension relationnelle unique de l'&#234;tre humain. Le sommeil o&#249; l'homme tombe marque sa passivit&#233; : sa partenaire lui est donn&#233;e par Dieu. L'homme et la femme, cr&#233;&#233;s m&#226;le et femelle, diff&#233;rents mais compl&#233;mentaires, sont appel&#233;s &#224; vivre dans une &#233;troite unit&#233;.</div><div class="p">Les trois verbes du v. 24 r&#233;sument alors pour l'homme ce qui constitue le vrai couple : quitter ses parents pour sortir de la d&#233;pendance de l'enfance, s'attacher indissociablement &#224; sa femme, donn&#233;e et reconnue, et former ainsi, ensemble, un nouvel &#234;tre uni par Dieu.</div><div class="q1">&#171; Ah ! Cette fois, voici quelqu'un</div><div class="q1">qui est plus que tout autre du m&#234;me sang que moi !</div><div class="q1">On la nommera compagne de l'homme,</div><div class="q1">car c'est de son compagnon qu'elle fut tir&#233;e#2.23 du m&#234;me sang que moi ou de m&#234;me parent&#233;: pour exprimer cette id&#233;e, l'h&#233;breu emploie l'image os de mes os et chair de ma chair. &#8211; compagne de l'homme&#8230; compagnon ou femme&#8230; homme: en h&#233;breu icha (femme) ressemble au mot ich (homme).. &#187;</div><div class="p"> 24C'est pourquoi l'homme quittera p&#232;re et m&#232;re pour s'attacher &#224; sa femme, et ils deviendront tous deux un seul &#234;tre#2.24 Matt 19.5 ; Marc 10.7-8 ; 1 Cor 6.16 ; &#201;ph 5.31..</div><div class="p"> 25L'homme et sa femme &#233;taient tous deux nus, mais sans &#233;prouver aucune g&#234;ne l'un devant l'autre.</div>
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Société biblique française – Bibli'O, 2004

Ainsi furent achevés le ciel, la terre et tout ce qu'ils contiennent. Dieu, après avoir achevé son œuvre, se reposa le septième jour de tout son travail. Il fit de ce septième jour un jour béni, un jour qui lui est réservé, car il s'y reposa de tout son travail de Créateur. Voilà l'histoire de la création du ciel et de la terre.


Le mot hébreu traduit ici par « histoire », signifie littéralement « engendrements », donc « postérité, générations ». On le retrouve au début de chaque généalogie qui marque une nouvelle étape de la Genèse (5.16.910.111.1011.2725.121936.1937.2). Ce v. 4a relie le prologue majestueux du chap. 1, le second récit de création au chap. 2 et toute la lignée des êtres et des familles, évoquée ensuite.


Ici, le monde est ramené aux dimensions d'un verger, cadeau de Dieu, dont la vie est le fruit essentiel : l'arbre qui la représente est au centre. Sans le souffle de Dieu, l'homme n'est que poussière. Pourtant Dieu lui confie son œuvre, lui délègue le pouvoir de nommer les êtres vivants et lui laisse le choix entre l'écoute et la transgression de sa parole (Deut 30.19). Le second arbre symbolise l'accès à « la connaissance de ce qui est bon ou mauvais », c'est-à-dire la capacité de diriger seul sa vie. L'interdit posé rappelle à l'homme qu'il ne saurait vivre par lui-même. S'il accepte de ne pas être son propre créateur, alors tout est équilibré et tout est possible.

Quand le Seigneur Dieu fit la terre et le ciel, il n'y avait encore aucun buisson sur la terre, et aucune herbe n'avait encore germé, car le Seigneur Dieu n'avait pas encore envoyé de pluie sur la terre, et il n'y avait pas d'êtres humains pour cultiver le sol. Seule une sorte de source jaillissait de la terre et arrosait la surface du sol.
Le Seigneur Dieu prit de la poussière du sol et en façonna un être humain. Puis il lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et cet être humain devint vivant. Ensuite le Seigneur Dieu planta un jardin au pays d'Éden, là-bas vers l'est, pour y mettre l'être humain qu'il avait façonné. Il fit pousser du sol toutes sortes d'arbres à l'aspect agréable et aux fruits délicieux. Il mit au centre du jardin l'arbre de la vie, et l'arbre qui donne la connaissance de ce qui est bon ou mauvais.
Un fleuve prenait sa source au pays d'Éden et irriguait le jardin. De là, il se divisait en quatre bras. Le premier était le Pichon ; il fait le tour du pays de Havila. Dans ce pays, on trouve de l'or, un or de qualité, ainsi que la résine parfumée de bdellium et la pierre précieuse de cornaline. Le second bras du fleuve était le Guihon, qui fait le tour du pays de Kouch. Le troisième était le Tigre, qui coule à l'est de la ville d'Assour. Enfin le quatrième était l'Euphrate.
Le Seigneur Dieu prit l'homme et l'établit dans le jardin d'Éden pour le cultiver et le garder. Il lui fit cette recommandation : « Tu peux manger les fruits de n'importe quel arbre du jardin, sauf de l'arbre qui donne la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Le jour où tu en mangeras, tu mourras. »
Le Seigneur Dieu se dit : « Il n'est pas bon que l'être humain soit seul. Je vais le secourir en lui faisant une sorte de partenaire. » Avec de la terre, le Seigneur façonna quantité d'animaux sauvages et d'oiseaux, et les conduisit à l'être humain pour voir comment celui-ci les nommerait. Chacun de ces animaux devait porter le nom que l'être humain lui donnerait. Celui-ci donna donc un nom aux animaux domestiques, aux animaux sauvages et aux oiseaux. Mais il ne trouva pas de partenaire capable de le secourir. Alors le Seigneur Dieu fit tomber l'homme dans un profond sommeil. Il lui prit une côte et referma la chair à sa place. Avec cette côte, le Seigneur fit une femme et la conduisit à l'homme. En la voyant celui-ci s'écria :


Le v. 18 insiste sur la dimension relationnelle unique de l'être humain. Le sommeil où l'homme tombe marque sa passivité : sa partenaire lui est donnée par Dieu. L'homme et la femme, créés mâle et femelle, différents mais complémentaires, sont appelés à vivre dans une étroite unité.
Les trois verbes du v. 24 résument alors pour l'homme ce qui constitue le vrai couple : quitter ses parents pour sortir de la dépendance de l'enfance, s'attacher indissociablement à sa femme, donnée et reconnue, et former ainsi, ensemble, un nouvel être uni par Dieu.
« Ah ! Cette fois, voici quelqu'un
qui est plus que tout autre du même sang que moi !
On la nommera compagne de l'homme,
car c'est de son compagnon qu'elle fut tirée. »
C'est pourquoi l'homme quittera père et mère pour s'attacher à sa femme, et ils deviendront tous deux un seul être.
L'homme et sa femme étaient tous deux nus, mais sans éprouver aucune gêne l'un devant l'autre.

Terera ku Genèse 2