Aimer son prochain ? Mission possible !Exemple

Jésus dit que le second grand commandement de la loi est d'aimer son prochain comme soi-même (cf. Matthieu 22.39).

On peut dire que le péché se définit comme le fait de désobéir à la loi, de la transgresser, de ne pas y conformer sa vie et son être.

La conséquence de ces deux vérités, c'est que le fait de ne pas aimer son prochain est un péché et que celui qui n'aime pas son prochain est un pécheur. Notre texte se rapproche bel et bien de cette pensée : "Celui qui méprise son prochain est un pécheur..." (Proverbes 14.21 NVS78P)

Le mépris est l'une des attitudes qui s'opposent le plus à l'amour. L'amour se donne et se dépense pour le bien du prochain, pour lui permettre de s'épanouir. Le mépris l'écrase et ne lui donne pas la place qu'il devrait avoir.

Mais ce que notre verset oppose au mépris du prochain est quelque chose de très particulier : "Celui qui méprise son prochain est un pécheur, / Mais heureux celui qui prend pitié des malheureux." (Proverbes 14.21 NVS78P)

Pour beaucoup de personnes aujourd'hui "prendre pitié" est une forme de "mépris". On a pitié de celui ou de celle que l'on méprise au fond de son cœur. Ce n'est pas ainsi que la Bible voit les choses : la pitié pousse à se sentir proche de celui qui souffre et à essayer de l'élever en dehors de ce qu'il subit. C'est le contraire du mépris qui enfonce.

Notre verset parle des "malheureux". D'autres versions disent : "les pauvres", les "gens sans importance", les "affligés" ou encore les "humbles". Cela nous montre peut-être que l'amour du prochain s'applique de manière toute particulière à ceux qui sont démunis dans un sens ou dans l'autre. L'amour du prochain est authentique quand il est capable d'englober même celles et ceux que l'on pourrait si facilement laisser de côté, mépriser ou opprimer.

Pour réfléchir et mettre en pratique

Proverbes 14.21 dit que celui qui prend pitié des malheureux est heureux. Cela peut nous faire penser à ce que Jésus dit dans les béatitudes quand il utilise régulièrement cette expression "Heureux..." (Matthieu 5.3-12) Cela ne signifie pas qu'ils se sentent forcément heureux mais que leur vie est belle et digne d'être vécue, qu'elle devrait nous faire envie. Elle ressemble à celle de Jésus. Sommes-nous "heureux" en ce sens ? Si non, comment pourrions-nous le devenir ?