Aimer son prochain ? Mission possible !Exemple

Aimer son prochain ! Cette expression si courte, si simple à comprendre en apparence, parfois si difficile à mettre en oeuvre en pratique, désigne un thème qui revient encore et encore tout au long de la Bible.

Le deuxième chapitre de la Genèse n'utilise ni le mot "aimer" ni le mot "prochain". Pourtant c'est lui qui nous parle pour la première fois de l'amour du prochain.

Alors que tout le premier chapitre avait redit encore et encore que ce que Dieu avait fait était bon et même très bon (Genèse 1.4, 10, 12, 18, 21, 25, 31), au chapitre deux, Dieu parle de quelque chose qui n'est pas bon : la solitude (Genèse 2.18).

Les animaux ne combleront pas la solitude de l'homme (Genèse 2.19-20). Plus étonnant : une relation avec Dieu ne réglera pas complètement le problème non plus.

Alors Dieu crée une femme et il l'amène vers l'homme. Autrement dit : il la rapproche de l'homme. Il les met l'un avec l'autre dans une relation de prochain à prochain.

"Et l'homme dit : Cette fois, c'est l'os de mes os, / La chair de ma chair." (Genèse 2.23 NVS78P) Autrement dit : elle est une partie de moi-même.

Quelle conclusion en tirer ? Tu l'aimeras comme toi-même ! Le théologien Henri Blocher a expliqué que "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" signifie "tu aimeras ton prochain comme une partie de toi-même".

C'est ainsi que l'amour du prochain a commencé. Il était alors une "mission possible", une "mission" naturelle et même une "mission" facile, car l'homme était émerveillé devant la femme, son prochain.

Pour réfléchir et mettre en pratique

Savons-nous regarder ceux qui sont sur notre chemin comme des personnes que Dieu nous a amenées ? Est-ce naturel ou difficile de les aimer ? Devrions-nous aussi les regarder comme étant une partie de nous-mêmes ?