Aimer son prochain ? Mission possible !Exemple

Dans son dialogue avec un docteur de la loi, Jésus désigne deux commandements comme les deux plus importants de la Torah. Il s'agit de l'amour de Dieu et de l'amour du prochain. "De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes." (Matthieu 22.40 NVS78P)

On a parfois parlé à propos de ce passage de l’Évangile de "sommaire de la loi". Le sommaire, c'est comme une table des matières. On pourrait dire que la volonté de Dieu se résume en deux grands chapitres dans lesquels se rangent les directives plus précises qui nous expliquent concrètement et en détail ce que signifie le fait d'aimer Dieu et le fait d'aimer son prochain. Il n'y a pas de grandes catégories supplémentaires comme "aimer la planète", "aimer les animaux", "aimer la justice", "aimer l'humanité en général". Toutes ces choses, dans la mesure où nous devons les faire, doivent être accomplies par amour pour Dieu et par amour pour le prochain.

Et même l'amour du prochain doit d'abord être vécu par amour pour Dieu ! Le second commandement est "semblable" au premier (cf. Matthieu 22.39) : c'est parce que mon prochain est l'image ressemblante du Dieu que je suis appelé à aimer qu'il me faut l'aimer lui aussi même s'il me semble, à première vue, peu aimable, même s'il est méchant, ou pauvre, ou étranger ou si faible que je peux être tenté d'abuser d'une position de force par rapport à lui.

Les racines du commandement de l'amour du prochain vont très profond : elles plongent dans le ciel et nous renvoient à Dieu lui-même. Aimer son prochain, c'est aimer celui dont Dieu m'a rapproché. Mais c'est aussi aimer avec la force que Dieu donne : c'est la relation avec Dieu qui fait de l'amour du prochain une "mission possible".

Pour réfléchir et mettre en pratique

Est-ce que l'amour du prochain fait partie de mes "top priorités" dans la vie ? Comment est-ce que cela se manifeste en pratique ? Est-ce que des personnes fragiles ou en situation de pauvreté peuvent aussi en profiter ?