Aimer son prochain ? Mission possible !Exemple

"... et je réclamerai à chaque homme la vie de l'homme qui est son frère." (Genèse 9.5 NVS78P)

Après le déluge, Dieu prend des dispositions pour protéger la vie humaine. Le cas de Caïn et Abel n'a malheureusement pas été une monstrueuse exception dans l'histoire de l'humanité. La violence, la vengeance, la haine, l'insécurité ont souvent été la règle. Certains ont même été jusqu'à dire que l'homme était un loup pour l'homme.

Dans le texte choisi pour aujourd'hui, Dieu ne parle pas d'aimer son prochain mais seulement de ne pas le tuer. Cela, au moins, devrait être une "mission possible" ! Pourtant, l'expérience nous montre que même ce minimum ne va pas de soi.

Mais en même temps que Dieu pose cette condition pour rendre la vie en société possible, il rappelle aussi la proximité que nous avons avec tout être humain auquel nous sommes confrontés. En effet, il parle de la vie de l'homme qui est son frère.

Les humains ont une origine commune (cf. Actes 17.26) et forment une sorte de famille. Ce que l'homme disait de la femme en Genèse 2 - "... c'est l'os de mes os, / La chair de ma chair" (Genèse 2.23 NVS78P) - peut être affirmé de toutes les relations avec nos semblables. Nous sommes frères et sœurs en humanité.

Pour réfléchir et mettre en pratique

Est-ce que nous nous rendons compte que tous les humains sont frères et sœurs en humanité ? Les chrétiens ont parfois eu l'habitude de réserver l'expression "frères et sœurs" pour les relations à l'intérieur de l’Église. En effet, le Nouveau Testament souligne la fraternité en Christ qui se vit avec ceux et celles qui sont unis par la foi en Jésus. Mais cela ne doit pas nous faire oublier nos liens d'humanité. En quoi nous en souvenir pourrait-il changer notre regard et notre façon d'agir en société notamment à l'égard des plus faibles ?